12/02/2018 – 5 h 20 Brest (Breizh-info.com) – Le syndicat FSU de Brest (Fédération syndicale unitaire), syndicat de fonctionnaires et notamment de l’Éducation nationale, est-il devenu le porte-parole de migrants clandestins, à Brest notamment ?
C’est la question qui interroge, après la réaction de ce syndicat en marge d’une rixe, aux contours troubles et sur lesquels la police ne souhaite rien dire. Elle est intervenue la semaine dernière à Brest, à proximité d’un squat pour jeunes migrants, squat dans lequel des associations (réunies en collectif) assurent une place à ces individus, en toute illégalité « tolérée ».
« La FSU du Finistère dénonce ces actes gravissimes mettant des personnes en danger de mort et apporte son soutien à toutes les victimes, collègues, militants et migrants. La FSU réitère sa demande d’un accueil bienveillant dans le département pour toute personne chassée de chez elle du fait de la guerre et de la famine. » peut-on ainsi lire sur le site du syndicat, subventionné par l’État (donc le contribuable) et les collectivités.
De quoi s’agit-il ?
D’une rixe ayant opposé deux frères, qui passaient dans le parc municipal du Dour-Braz, au Guelmeur, accompagnés de la fille de l’un d’entre eux, 7 ans, et des membres du collectif pro migrants ainsi que des migrants, vrais ou faux mineurs non accompagnés. Pour Ouest-France, il n’en fallait pas moins pour écrire de façon accusatoire qu’une « une violente bagarre a opposé des Brestois et de jeunes étrangers et leurs soutiens, sur fond de racisme. »
Un travail de journalisme qui s’est en réalité contenté de reprendre… le communiqué des défenseurs des migrants…
Pourtant, à l’heure qu’il est, la police ne semble pas avoir trouvé la moindre trace des armes évoquées par le collectif (dont la FSU) décrivant sa version des faits sur Facebook. Certains migrants et leurs assistants auraient présentés un certificat médical validant une ITT. De leur côté, les deux frères diraient avoir été agressés par des migrants dans le parc, provoquant l’arrivée du père venu les défendre.
Pour rappel, la « maison des mineurs » de Brest est squattée illégalement depuis début novembre 2017, sans que les autorités n’y aient fait quoi que ce soit. Plusieurs migrants, expulsés préalablement des hôtels où ils logeaient, par ailleurs reconnus majeurs via des tests osseux pour certains, y habitent. Ils seraient eux-mêmes illégaux. Aucune norme d’hygiène ou de sécurité ne serait respectée.
Pour les syndicats et les associations d’extrême gauche, les migrants, ces nouveaux « damnés de la terre » dont ils rêvent sans doute qu’ils comblent la fuite massive de leurs adhérents et sympathisants français, seraient systématiquement victimes et innocents. Au point de faire quelques erreurs de communication ?
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