Sa présence est désormais redoutée dans la composition des produits alimentaires. Mais que sait-on vraiment sur cette huile de palme et sur les risques qu’elle fait encourir aux consommateurs ?
Qu’est-ce-que l’huile de palme ?
L’huile de palme est produite à partir des fruits de l’arbre palmier à huile, appelé aussi éléis de Guinée. C’est la pulpe de fruit qui donne lieu à l’extraction de cette huile végétale.
Dans sa composition, l’huile de palme contient beaucoup d’acides gras saturés (50 %). Ces acides sont majoritairement palmitiques et peuvent être « athérogène en cas d’excès » selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation.
En théorie, l’huile en question ne doit pas représenter plus de 8 % des apports énergétiques de l’individu. Au-delà, un risque d’obstruction des artères par la graisse est à relever.
Plébiscité par l’agroalimentaire
Si l’huile de palme fait tant parler d’elle, c’est que l’industrie agroalimentaire comme le secteur de la boulangerie en sont très friands. Elle possède en effet des qualités non négligeables puisqu’elle résiste bien lors de la friture et ses acides gras lui permettent de ne pas rancir.
Voilà pourquoi l’industrie agroalimentaire utilise 80 % des volumes d’huile de palme commercialisés. Par ailleurs, l’oléochimie consomme quant à elle près de 19% de la production d’huile, notamment pour les cosmétiques. Enfin, environ 1% est utilisé pour le biodiesel.
Son succès est aussi dû à son faible prix, cette huile ayant le coût de production le moins cher des huiles végétales.
Quelle controverse ?
Seulement voilà, le tableau n’est pas idyllique. Tout d’abord, l’huile de palme est très pauvre en qualités nutritionnelles puisqu’elle est utilisée dans son état raffiné par l’industrie. Donc dénuée de ses vitamines initiales.
D’autre part, la culture du palmier à huile à un impact environnemental désastreux. Il est ainsi question de déforestation massive dans les zones d’Asie du Sud-Est. Un phénomène auquel il faut ajouter la production de CO2 causée par les feux de forêt et la destruction de la biodiversité pour implanter les cultures.
Quant à la santé, le principal risque mis en avant est cardio-vasculaire. Mais la suppression de l’huile de palme dans l’alimentation ne donne pas pour autant carte blanche quant aux aliments gras tels que fromages et charcuteries. À chacun de s’en faire un avis !
Crédit photo : Flickr.com (CCO/Craig Morey)
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Une réponse à “Huile de palme. Autopsie d’un produit très controversé”
C’est encore une histoire de gros sous!
parce que l’huile de parme coûte moins chère aux patrons du Nutella…tant pis pour la »déforestation » massive,pour la santé de nos bambins, etc..etc..