26/01/2018 – 06h00 Langourla (Breizh-Info.com) –Et si le centre pour migrants que nous avons évoqué comme possible à Langourla, commune du Mené, n’était qu’une lubie sortie de la tête d’élus cherchant à tout prix à rembourser une mauvaise opération financière ?
C’est en tout cas ce que laisseraient penser certaines informations que nous avons recueillies du côté de la préfecture des Côtes d’Armor. Selon nos sources, avant que nous évoquions le sujet début janvier, la Préfecture n’était même pas au courant de ce dossier porté par l’Amisep et soutenu désormais par le maire du Mené et les anciens élus municipaux de Langourla, aujourd’hui conseillers municipaux du Mené.
En effet, ces élus – à court de projets alternatifs – veulent transformer l’ancienne maison de retraite achetée 450 000 euros. Cela représente un coût de 70 euros par habitant de la commune du Mené. Du côté de la Préfecture, selon des réactions officieuses, le dossier semblerait pour le moins farfelu. Une opposition se ferait jour contrairement aux projets d’autres communes qui ont été forcées d’accueillir des immigrés ces derniers mois. « Il y’a plus de 35 km entre Langourla et Saint-Brieuc et 75 km avec Rennes, alors pour les démarches administratives, c’est la croix et la bannière » nous dit-on.
Hormis un bar-épicerie, il n y a pas de commerce à Langourla. Il faut aller dans les autres communes (notamment Collinée) regroupées sous l’appellation du Mené pour en trouver. « Sans moyen de locomotion, c’est tout simplement impossible de faire quoi que ce soit, hormis à considérer ce lieu comme une prison » nous dit-on.
Ces élus locaux semblent toutefois lancés à fond dans leur projet. Ils attendent que l’Amisep – qui gère une partie de l’immigration forcée dans la région – dépose son dossier. Dans le même temps, une association pour aider des personnes handicapés aurait visité également les locaux et se serait montrée intéressée.
La réunion publique de ce vendredi soir, à laquelle comptent bien participer de nombreux opposants au projet (dont le député de la circonscription Marc Le Fur qui a exprimé son refus de voir ce centre ouvrir) afin de faire entendre leur voix, pourrait permettre d’en savoir un peu plus sur la fiabilité et la consistance d’un projet qui apparemment ne serait pas vraiment soutenu par la Préfecture des Côtes d’Armor, qui cherche selon la volonté de l’Etat à répartir au maximum les immigrants.
Une immigration dont d’autres sources nous affirment qu’elle ne serait pas totalement contrôlée, ni précisément identifiée. Cela ne concernerait pas uniquement les Côtes d’Armor. Le cas des Mineurs isolés étrangers (vrais ou faux) constitue un épineux dossier bien connu. Dans ce domaine, les autorités (Département, Préfecture) et les associations qui collaborent ne semblent pas organisées en réseau et ne communiquent pas (ou peu) entre elles. Cela n’est pas très rassurant pour les habitants concernés.
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2 réponses à “Langourla (22). La Préfecture des Côtes d’Armor pas franchement chaude pour le centre pour migrants”
Bonjour. Excusez-moi de réagir sous forme un peu de billet d’humeur, un tantinet agacé.
Pourquoi vous ne mettez par « migrants » entre guillemets à chaque fois que vous rédigez un article sur le sujet ? Cette désignation étant tellement vague et générale …, que nombre de citoyens français, vu le nombre de ces « migrants », comprend maintenant comme « envahisseurs ». (« colonialistes » ou « pillards » d’autant plus qu’ils viennent de loin, et que « l’intégration » ou « l’assimilation » de tous en France, comme ce le fût par le passé, semble impossible …)
Voir : https://ripostelaique.com/pourquoi-migrants-et-pas-envahisseurs-musulmans.html.
Car il semble, de plus, que la majorité des « migrants » venant de loin ne sont pas du tout des « réfugiés » ni même des « demandeurs d’asile », vrais, soumis à des risques immédiats de mort dans leur propre pays qui serait voisin du nôtre.
exact