La députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain a livré un plaidoyer pour l’accueil des migrants au cours d’une interview sur BFMTV jeudi 11 janvier. Verbatim et décryptage.
À l’image d’une « certaine gauche »
Mais qui est donc Clémentine Autain ? Celle qui apparaît sous les feux médiatiques à intervalle plus ou moins régulier a un passif politique déjà bien chargé à 44 ans. Elle a notamment incarné la « nouvelle figure » du Parti communiste français dans les années 2000.
Elle fut d’abord conseillère municipale à Paris sous la mandature de Bertrand Delanoë puis conseillère régionale en Île-de-France. Clémentine Autain est désormais conseillère municipale à Sevran. Elle est surtout devenue entre temps députée de Seine-Saint-Denis et membre du groupe La France Insoumise à l’Assemblée nationale.
Emmanuel Macron et barbelés
Tandis que la une de l’hebdomadaire L’Obs représentant le visage d’Emmanuel Macron au milieu de barbelés n’en finit pas de faire parler, Clémentine Autain justifie l’imagerie : « Oui, cette une caractérise la politique décidée par le président de la République ».
Jugeant la politique migratoire du gouvernement Philippe trop répressive, la députée assène : « Nous pouvons faire mieux que simplement donner des papiers à quelques dizaines de milliers de personnes. Nous défendons une logique qui vise à simplifier le droit d’accueil ».
Choquée par le recensement des migrants
Sur la question du recensement des migrants dans les centres d’accueil et d’hébergement, Clémentine Autain estime qu’il s’agit d’une « surveillance accrue que l’on va demander à des personnels qui sont là pour un travail social » et qu’ils n’ont pas vocation à « devenir des agents de surveillance ».
Ironisant sur le « tri sélectif des migrants » de la nouvelle circulaire en place depuis décembre, celle qui a soutenu Jean-Luc Mélenchon lors des dernières élections présidentielles fustige au passage la procédure de Dublin qui « complique plus encore le droit d’asile ».
« L’honneur de la France » en jeu
Clémentine Autain poursuit dans le registre de l’indignation : « C’est l’honneur de notre pays que d’être capable d’aider ».
Puis elle précise sa pensée : « La France ne doit pas multiplier les barrières et les frontières, elle doit multiplier les possibilités d’accueil ». Des possibilités avec un coût financier puisque la députée ajoute : « Elle doit donner des moyens pour l’accueil ». Selon elle, l’État doit aussi « se préoccuper de l’aide au développement et du réchauffement climatique ».
Un accueil généralisé qui semble être la seule réponse pour Clémentine Autain. Laquelle prédit :
« Ce que nous connaissons aujourd’hui comme afflux de migrants n’est rien à côté des prévisions liées aux guerres mais aussi liées aux désastres qui vont advenir avec le réchauffement climatique ».
Sur la question du nombre de régularisations et d’asiles accordés, il en faut davantage pour l’ancienne égérie communiste : « Je pense que nous pouvons faire mieux ». Ce qui sous-entend concrètement de répondre favorablement aux 100 000 demandes d’asiles effectuées en France en 2017.
Référence au franquisme et gap culturel
Pour justifier les capacités d’accueil françaises qui seraient extensibles face aux demandes d’asile des migrants, la députée LFI utilise un vieux poncif en guise d’argument : les réfugiés espagnols de la guerre civile de 1936.
« Combien sommes-nous en France ? Ne sommes-nous pas capables d’accueillir 100 000 personnes quand nous avons pu le faire avec 300 000, 400 000 personnes ? »
Les cas semblent totalement comparables pour Clémentine Autain qui poursuit : « Est-ce que la France a explosé pour autant ? Non ! »
Mais elle se garde bien de préciser une chose sur ces populations espagnoles. Ayant migré très majoritairement dans le Sud-Ouest de la France à quelques centaines de kilomètres de leurs terres d’origine, elles étaient de culture européenne. Latine plus précisément. D’où une intégration facilitée et une proximité avec leurs hôtes.
Peut-elle en dire autant des jeunes subsahariens ou des Afghans dont les agressions sexuelles de Cologne en 2016 ont permis de mesurer le gap culturel avec nos sociétés européennes ?
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Tyseria)
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10 réponses à “Migrants. Clémentine Autain veut « multiplier les possibilités d’accueil »”
Clémentine Autain, l’anti-thèse du féminisme
L’urgence absolue est d’empêcher la multiplication de « Clémentine Autain », qui n’est féministe que pour s’attaquer à l’homme blanc, qu’elle déteste !
Quand les femmes blanches se font violer par de « gentils migrants », elle défend les migrants, en accusant les femmes blanches d’être provocatrices et en minimisant les faits, en trouvant des excuses bidons.
Elle devrait se faire prescrire une analyse, pour soigner sa détestation de tout ce qui ressemble à ce qu’elle est, elle-même, une blanche Européenne, Française de surcroit, l’horreur absolue, en somme !
Des féministes qui défendent les femmes voilées, s’attaquent aux femmes issues de l’immigration qui se plaignent du carcan patriarco-religieux qui les étouffent, on en a pas besoin !
Elle en accueille combien chez elle ?
C’est ce que j’allai dire.
les français sont bien recensés régilièrement et en plus c’est obligatoire on a pas le droit de s’y soustraire sous peine d’amende , alors pourquoi pas recenser les migrants ?
Cette gourdasse à le raisonnement d’un moustique.
Toute cette gauche détruit la France. Ces politiques ne craignent pas de mentir, il y a plus d’immigration que ce qu’ils annoncent. Cela finit que nous n’entendons parler qu’en étranger.
La clique d’immigrationnistes à tout crin est considérée par Macron comme une espèce à couver comme meilleur opposant
pour paraître maîtriser l’immigration.
si on écoute toutes ces associations de bien pensant, il faudrait laisser entré tout le monde sans savoir combien, ou , ce qu’ils désirent , qui ils sont. Après ça viendra pleurer dans les commissariats pour des vols, des viols et autres infractions aux droits…….dehors tout ce jolie monde.
elle a qu’a les prendre chez elle?elle devrait changer de parti car Georges Marchais disait le contraire.Il disait qu’il fallait commencer par donner du travail aux Etrangers qui étaient en France depuis des années
Encore une bobo » bien pensante » ! Les migrants seraient bien mieux chez eux, dans leur pays, auprès des leurs, dans leur environnement, dans le pays de leurs racines, à travailler pour leur pays !!!