08/01/2017 – 14h00 Paris (Breizh-Info.com) – Arrêtée en combattant en Syrie, l’islamiste Emilie König, qualifiée de « bretonne » par la presse mainstream, apparait pour la première fois depuis sa capture par les forces kurdes (YPG) dans une vidéo diffusée ce jour.
Une vidéo dans laquelle elle évoque ses conditions de détentions – alors que dit être « traitée correctement » par les forces kurdes. Dans le même temps, l’avocat de cette dernière demande à ce qu’elle soit rappatriée en France pour être jugée, elle qui a pourtant combattu les armes à la mains à la fois contre la France, mais aussi contre les Kurdes et les populations victimes des islamistes en Syrie et en Irak.
Sur la vidéo, terminés le voile intégral et les propos arrogants, cette dernière fait profil bas et indique ne pas avoir subi de mauvais traitement. Il est impossible de savoir ce qu’il en est réellement – si cette vidéo a été contrainte ou consentie – ni de connaitre le vraie fond de la pensée de König, puisqu’elle peut aussi très bien pratiquer la taqîya, la dissimulation, pour être à tout prix ramenée et jugée en France, ce qui suscite l’opposition, d’une partie de la population comme de plusieurs politiques.
« Tout doit être mis en oeuvre pour faciliter leur rapatriement, conformément aux engagements internationaux de la France », a déclaré son avocat Bruno Vinay évoquant aussi son enfant dans un communiqué.
Pour Frédéric Pichon, chercheur, professeur et consultant politique spécialisé dans le Moyen-Orient et la Syrie, auteur notamment de « Syrie, une guerre pour rien », un rapatriement serait un mauvais signal adressé notamment aux Kurdes.
« Je ne défends pas souvent les Kurdes, mais il faut tout de même admettre que les envoyer au casse-pipe à notre place à Raqqa et leur dénier ensuite le droit de disposer de leurs prisonniers ne peut qu’alimenter le narratif d’un Occident parjure et colonialiste. Il ne s’agit pas ici de nier l’intérêt pour la France de récupérer ses ressortissants plutôt que de les laisser à la merci de marchandages. Autant le dire clairement et ne pas camoufler cela par des considérations morales sur les systèmes judiciaires locaux.»
Je ne défends pas souvent les Kurdes, mais il faut tout de même admettre que les envoyer au casse-pipe à notre place à Raqqa et leur dénier ensuite le droit de disposer de leurs prisonniers ne peut qu’alimenter le narratif d’un Occident parjure et colonialiste.
— Frédéric Pichon (@Fred_Pichon) 8 janvier 2018
Précision : il ne s’agit pas ici de nier l’intérêt pour la France de récupérer ses ressortissants plutôt que de les laisser à la merci de marchandages. Autant le dire clairement et ne pas camoufler cela par des considérations morales sur les systèmes judiciaires locaux.
— Frédéric Pichon (@Fred_Pichon) 8 janvier 2018
« Ces femmes qui se sont engagées à aller combattre en Syrie ou en Irak contre la France, trahir la France, s’engager pour tuer, ne sont pas inconscientes. Ce sont des femmes qui ont exprimé une affinité pour l’idéologie islamiste et je pense qu’elles doivent être à mon sens non pas traitées au cas par cas, mais plutôt jugées sur le territoire où elles se trouvent, là où elles se sont engagées pour trahir la France et pour nous menacer » a déclaré l’une des nouvelles porte-parole des Républicains.
Pour rappel, König a a 33 ans, elle est convertie depuis ses 17 ans, elle a contribué à importer le salafisme et l’islamisme en Bretagne. Au début des années 2010, elle fréquente le groupuscule islamiste nantais Forsane Alizza (« les cavaliers de la fierté ») dont le leader Mohamed Achamlane a été condamné en 2015 à neuf années de prison.
Au cours de ses années d’activisme, Emilie König participe à plusieurs actions, notamment près de la mosquée de Lorient (Morbihan), où elle distribue des tracts appelant au djihad, mais aussi à Paris, où elle a participé à des manifestations de radicaux islamistes. Fin 2012, elle se résout finalement à abandonner en France ses deux jeunes fils pour poursuivre son combat en Syrie.
Enfin, elle est devenue la première femme djihadiste inscrite sur la liste noire des terroristes internationaux établie par les autorités américaines. Depuis son établissement au Moyen-Orient, elle aurait réussi à recruter plus de 200 Françaises dans les rangs de l’Etat Islamique, contribuant ainsi à sa réputation de redoutable propagandiste et recruteuse.
Islamisme. La Bretagne n’a pas besoin d’Emilie König, la « Bretonne » de Daech [Tribune libre]
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7 réponses à “Emilie König. La membre de l’Etat islamique s’exprime dans une vidéo publiée par les YPG kurdes”
J’espère qu’on aura une vidéo de sa pendaison…
Qu’elle reste avec les Kurdes qui doivent la juger.La France n’a rien à dire à cela.
Qu’elle soit jugée là où elle a commis ses exactions, donc chez les Kurdes qui sauront lui appliquer une peine à la mesure de ses crimes
bon ben finalement elle est très contente avec les Kurdes. Il serait dommage de gâcher une telle joie. Laissons-la en paix dans une prison kurde pour les 50 prochaines années, puisqu’à l’écouter elle est bien là-bas. Et puis arrêtez de dire que c’est une Bretonne, elle n’est plus rien qu’une grosse m…..SHALOM.
laissez faire les kurdes, au vu de ses actes, elle doit être condamnée à mort et liquidée!
Les gens des YPG ont une conscience politique, il y a des féministes parmi eux, elle devrait être traitée humainement.
il est certain que s appeler bettencourt et faire partie du peuple elue donne un passe droit non negligable dans le monde de la criminalite