27/12/2017 – 06h00 Nantes (Breizh-info.com) – La présidence de l’Université de Nantes continue de s’incliner devant l’ultra-gauche et les clandestins installés au sous-sol du bâtiment de la Censive et dans le château du Tertre depuis plus d’un mois. Après avoir demandé, puis refusé leur expulsion, elle vient d’envoyer un nouveau mail aux étudiants pour confirmer qu’il n’y aura pas d’expulsion des squatteurs d’ici la fin des vacances.
Peu avant Noël, Olivier Laboux, le président de la faculté, a envoyé un mail aux étudiants pour les tenir informés de la situation. Il a délégué le vice-président, Paul Fattal, pour rencontrer les diverses parties concernées – toutes au demeurant sauf les étudiants qui subissent la situation : « j’ai demandé à Paul Fattal, vice-président, de coordonner nos actions. Il a notamment pu rencontrer cette semaine les migrants, les occupants, les associations, les organisations syndicales et les directeurs des composantes concernées ». Celui-ci a tenté d’expliquer qu’il était lui-même un migrant – il est né à Beyrouth en 1956 – pour se concilier les opinions. Raté ! « Ça n’a pas manqué de choquer et de déranger l’ensemble de l’auditoire ».
Les squatteurs listent ces rencontres. La première a eu lieu au château du Tertre, le 20 décembre de 10 à 12 heures – les deux seules manifestations de pouvoir de l’Université étaient que Paul Fattal était le seul à parler aux squatteurs et qu’il avait imposé l’horaire. Etaient présents avec lui « Tanguy Le Clech, Mission Sécurité & Malveillance [et] Jérôme Gastineau, directeur de cabinet adjoint ». Le même jour squatteurs et militants de l’ultra-gauche se sont invités à une réunion entre la présidence et les personnels. Le lendemain squatteurs et militants ont rencontré « la Cimade, Médecins du monde, le Gasprom, la prépa des Enfants nantais, Les Hébergeurs Solidaires, Action Jeunesse Scolarisation » (ouf!).
Les rendez-vous n’ont pas été jugés utiles par l’extrême-gauche, d’autant que la présidence de l’Université continue de réclamer qu’ils quittent le château d’eux-mêmes, sans se donner les moyens du reste. «Leur posture reste toujours la même: la libération du château comme obsession – dont la raison profonde nous est finalement apparue, une laisse financière sous forme de pénalités de retards », en raison des travaux prévus qui n’ont pas commencé.
Les étudiants subissent, et la situation, lentement, se politise dans un lieu – l’université – qui n’est pas censé l’être. Ainsi, le 4 décembre dans la soirée un « front anti collabo » a investi le château du Tertre et embarqué une banderole. Le 17 décembre « vers 1h30, quelques personnes sont passées coller des affiches FN et prendre 2 des banderoles devant Censive ». La veille, des affiches de l’UPR auraient été collées aux abords de Censive, nous signalent des étudiants. Le 18 décembre, les squatteurs crient à l’agression d’un des leurs à coup de poing, d’abord par des mystérieux « fascistes », ensuite par la police arrivée sur les lieux (tant qu’à faire).
Rien ne sera fait avant la rentrée : « A l’issue de ces rencontres et après avoir échangé avec mon équipe, j’ai décidé que, sauf événement majeur dégradant la situation, je ne ferai pas appel aux forces de l’ordre pour évacuer les deux occupations pendant cette période de fin d’année ».
Le 20 décembre à 14 heures, lors d’une réunion entre le personnel et la présidence de la faculté – en présence des squatteurs qui, bien que non conviés, s’y sont invités et s’y sont exprimés avec la complicité active des militants syndicaux présents – « la présidence a exprimé que des mesures seraient prises pour nous maintenir le chauffage en Censive pendant les vacances », résument les squatteurs qui réclament aussi le rétablissement de l’eau et du chauffage au château du Tertre. Bref, comme l’indiquent les squatteurs eux-mêmes sur leur site, le 22 décembre « La balle est plutôt dans le camp des personnes qui luttent, le rapport de force est en notre faveur ».
Même si ce n’est évidemment qu’une étape vers « un monde sans frontières » débarrassé des « États racistes », qui n’a été permise que grâce à des complicités (et des lâchetés) internes comme les occupants en font l’aveu troublant : « Ces réquisitions sont un premier jalon, et de poids, qui nous permettra de construire cet autre monde. Ceci dit, si l’on se cantonne à Nantes, ces occupations pourraient bien aboutir à une victoire tant rêvée, fût-elle seulement nantaise. La réquisition du Château, c’est en fait un geste qu’on devrait accomplir plus souvent : celui d’enfoncer une porte ouverte, ou entrouverte ».
L’Université et le conseil départemental logent cinq clandestins aux frais du contribuable
La présidence a d’ailleurs écrit au personnel le 15 décembre et ce courrier permet de constater que c’est l’ultra-gauche, et non la présidence ou l’état de droit, qui commande : « à ce jour, cinq jeunes migrants actuellement hébergés en Censive [dont la minorité n’est pas légalement reconnue et qui sont donc clandestins] sont en cours d’inscription dans notre établissement », et ce sans qu’ils aient des diplômes qui le leur permettent.
« Le CROUS s’est engagé à les loger à partir du 1er février sur le quota de logements que nous avons à notre disposition pour accueillir les étudiants étrangers. Pour ne pas laisser ces 5 jeunes migrants sans hébergement dans l’intervalle, nous avons trouvé une solution avec le soutien du Conseil départemental pour qu’ils puissent accéder à un logement décent », le tout, évidemment, payé par le contribuable. Qui paie déjà les frais de gardiennage de l’ancienne école des Beaux-Arts – jour et nuit – par plusieurs vigiles dépêchés par la mairie de Nantes pour empêcher toute réoccupation du site.
L’ultra-gauche s’installe dans la durée
Pendant ce temps l’ultra-gauche fait des réserves de jerricans, « en attendant que la présidence nous remette l’eau » et s’installe dans la durée. Elle prévoit notamment d’installer internet au château du Tertre et cherche ainsi « une personne habitant en face du château (par exemple, de l’autre côté de l’Erdre), qui pourrait partager leur connexion ; ensuite on installe des antennes chez elle et au château, on fait quelques réglages et c’est tout bon ! ».
Les squatteurs cherchent aussi des lits, canapés, sacs de couchage et des matelas – pour augmenter la capacité du squat – ou encore des outils de jardinage – des pelles et des bêches, mais curieusement pas (encore?) des lampes chauffantes, des extracteurs ou des blocs de culture. Sans oublier des « cages de foot » et des « djembés ».
Bref, « ils sont partis pour rester là tout l’hiver », peste un agent de l’université, écoeuré. « Sous un prétexte ou un autre, ils resteront jusqu’au printemps, on va se manger des pénalités de retard pour le château, il y en a qui seront logés par le CROUS alors que tout le monde sait bien que les études, ce n’est qu’un prétexte, ils n’en ont ni le niveau ni la capacité, mais le premier qui dit quelque chose contre cette folie furieuse se fait traiter de facho ».
Du côté de la police, il n’y a plus d’expulsion prévue. Ce policier nantais pense aussi « qu’ils vont rester jusqu’en mars. Après tout, si on les vire, ils vont aller s’installer ailleurs et ils vont nous emmerder [sic] jusqu’aux beaux jours. Là ils sont contents, ils jouent aux châtelains, en même temps ils sont fixés sur un lieu et si ça embête la fac, au moins la mairie est tranquille. C’est du moins ce qu’ils pensent là haut, ils disent qu’ils font la part du feu quoi. S’il venait aux squatteurs l’idée de faire le bazar ailleurs ils seraient bien étonnés… ».
Louis Moulin
Crédit photos : DR
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7 réponses à “Migrants à l’Université de Nantes : leur expulsion n’est pas pour demain”
Les gauchistes sont islamophiles.
Pendant »la guerre d’Algérie » les gauchistes ont donné des armes aux fellouzes afin que ceux-ci tuent nos soldats et des »civils innocents »…les étudiants gauchistes, avec Jean-Paul Sartre,défilaient dans le Quartier Latin en criant: »L’Algérie aux Algériens ».. Pourquoi ces mêmes gauchistes ne disent-ils pas, maintenant, aux musulmans: »RESTEZ dans »votre » pays »indépendant ». .La sécurité des »vrais » Français en serait améliorée!
DE villiers soutient les zadistes a NDDL,les migrants deviennent la prochaine clientèle de l extrême droite et de l extrème gauche.
De Villiers : « J’ai proposé une solution siamoise à Emmanuel Macron: d’une part
moderniser l’aéroport de Nantes-Atlantique, ce qui est tout à fait
réalisable, et de l’autre faire respecter l’état de droit en évacuant la
ZAD de Notre-Dame-des-Landes. »
Marine le Pen : « «La submersion migratoire que nous subissons n’est pas un fantasme, c’est une réalité»
Marine Le Pen ferait appel aux réservistes de l’armée pour «rétablir les frontières immédiatement après mon arrivée au pouvoir».
Ces promesses s’ajoutent au reste du programme frontiste, qui prévoit
notamment de sortir de l’espace Schengen, de supprimer le droit du sol
et d’interdire la double nationalité.
Attention à ne pas écrire n’importe quoi !
DE villiers soutient les vert de gris,les zadistes a NDDL,une terre qui contient de l uranium et qui est toxique pour les plantes,PH,6.3,des écolos?les avions survolent les hopitaux de NANTES en piqué,DE villiers est un imposteur,les étudiants viennent de vendée.
Si vous aviez une once d’intelligence, vous n’écririez pas autant d’ âneries !
les dosimètre sont en vente,le testeur de PH également.
Les pouvoirs publics les font entrer, organisent leurs arrivées, pourquoi donc iraient-ils les expulser !? les gauchistes ne peuvent agir qu’avec l’assentiment du pouvoir politique et judiciaire, rien ne changera tant qu’aucune véritable résistance ne se fera, tout ceci passe comme une lettre à la Poste puisque rien ou presque ne se fait, d’ailleurs je suis persuadé que la majorité de la population ignore cette occupation….