18/12/2017 – 06h00 Vienne (Breizh-info.com) – L’ouverture des frontières par la chancelière allemande Angela Merkel en 2015 a provoqué une forte réaction en Autriche et y a conduit à l’avènement d’un nouveau gouvernement favorable à la mise en place d’une politique migratoire très restrictive.
Le samedi 16 décembre 2017, le futur chancelier d’Autriche Sebastien Kurz a présenté au sein d’un endroit hautement symbolique, le Kahlenberg à Vienne, son gouvernement qui doit prêter serment ce lundi 18 décembre. Cette colline était en 1683, lors du deuxième siège de Vienne, le lieu où les troupes venues libérer la cité avaient rompu l’encerclement. Les Habsbourg avaient, avec l’aide du Roi de Pologne Jean III Sobieski, brisé l’emprise ottomane sur la cité.
Après plus de dix années de gouvernement regroupant les sociaux-démocrates du SPÖ et les sociaux-chrétiens de l’ÖVP, la nouvelle coalition réunit l’ÖVP et le parti patriotique FPÖ. L’ÖVP, nouvelle version, a modifié profondément sa ligne politique en se rapprochant du discours tenu depuis des années par le FPÖ.
Les ministres
Si les sociaux-chrétiens, arrivés premier sous l’étiquette « Liste Sebastian Kurz – Le nouveau parti populaire » avec 31,5 % lors des élections législatives du 15 octobre 2017, obtiennent le poste de chancelier, le FPÖ arrivé troisième, derrière les sociaux-démocrates, avec 26 % décroche pour son président Heinz-Christian Strache la fonction de vice-chancelier.
Au total, le gouvernement est composé de quatorze ministres (dont le chancelier et le vice-chancelier) et de deux secrétaires d’État : huit ministres pour l’ÖVP et six pour le FPÖ. Chacun des deux partis obtient un poste de secrétaire d’État.
L’ÖVP dispose de trois femmes parmi ses ministres et son secrétaire d’État est une femme alors que le FPÖ compte deux femmes parmi ses ministres.
Le secrétaire général du FPÖ Herbert Kickl devient ministre de l’Intérieur, Mario Kunasek (FPÖ) ministre de la Défense, Beate Hartinger (FPÖ) ministre des Affaires sociales, Karin Kneissl (personnalité indépendante proposée par le FPÖ) ministre des Affaires étrangères, l’ancien candidat FPÖ à la présidence de la République Norbert Hofer ministre des Infrastructures et Hubert Fuchs (FPÖ) secrétaire d’État.
Programme
Sebastian Kurz et Heinz-Christian Strache ont indiqué lors d’une conférence de presse commune qu’il se reconnaissent dans l’Union Européenne, mais qu’ils exigent que celle-ci se limite à ses compétences centrales et laisse plus de place aux décisions des États nationaux. Bien que les deux partis désirent renforcer la démocratie directe, ils se sont mis d’accord, à l’instigation de l’ÖVP, sur le fait qu’il ne peut y avoir de consultation du peuple sur une éventuelle sortie de l’Autriche de l’Union Européenne. Plusieurs départements des Affaires étrangères qui s’occupent des relations avec l’Union Européenne sont transférés à la Chancellerie afin que le FPÖ n’en ait pas le contrôle.
Un des points importants du programme du nouveau gouvernement est la nouvelle gestion de la politique d’asile. Les demandeurs d’asile seront privés de nombreuses prestations sociales et les enfants seront scolarisés seulement s’ils ont les connaissances linguistiques suffisantes en allemand. Mais lorsque, dans certains domaines de l’économie, un manque de main d’œuvre qualifiée se fera sentir, la migration de ces travailleurs pourra être facilitée.
La sécurité est à l’ordre du jour. Les délits sexuels et liés à la violence seront punis plus fort et 2.100 policiers seront engagés au cours de la législature. Le combat contre l’islam politique doit également appartenir aux priorités du nouveau gouvernement.
Du point de vue des prestations sociales, elles seront réduites à maximum 1.500 euros par famille par mois, alors que d’un autre côté les familles bénéficieront d’une réduction de 1.500 euros d’allègement fiscal par enfant et par année.
L’interdiction des centrales nucléaires est maintenue. En 2030, l’ensemble de la consommation du pays doit être pourvue par des énergies renouvelables.
L’interdiction de fumer dans les restaurants devant entrer en vigueur en 2018 est, à la demande du FPÖ, supprimée.
Lionel Baland
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2 réponses à “Autriche. Le nouveau gouvernement, symbole d’une autre Europe.”
Cela donne envie d’aller vivre en Autriche
A savoir : tout ce qui n’est pas dans la moraline de l’officine de gauche et assimilés est qualifié d’extrême droite ( escroquerie intellectuelle depuis 1945 )
L’officine, immigrationniste, oeuvre pour la déstabilisation des Cultures et l’éradication de l’Identité Européenne dans le chaos par l’immigration. La main-mise du brûlot Soros pour fragiliser les Etats est qualifié de philanthrope par la gauche_ , Il laboure pour des bouleversements violents dans divers secteurs, bancaire ( Angleterre, Asie…), ONG (comme en Ukraine, ou en Méditerranée… ), universitaire ( comme en Hongrie …).
Les Gouvernements élus démocratiquement qui veulent circonscrire les déterminations malveillantes, mortifères de ce moteur totalitariste fait brailler les gauches au scandale liberticide de la vilaine extrême droite.
Parlons en.