11/12/2017 – 06h45 Whashington (Breizh-Info.com) – Une enquête fouillée du Centre de Recherches Pew (Pew Research Center) a récemment été publiée aux États-Unis. Plusieurs items étaient étudiés mais l’un de ces sujets d’étude est particulièrement commenté sur les réseaux sociaux par les Américains… et aussi par les Européens qui vivent sans doute tous un peu les mêmes expériences sociales. Dans tout l’Occident, la question de la virilité et de la féminité est en effet de plus en plus considérée comme taboue. Cette enquête démontre que les nouvelles générations semblent se considérer de moins en moins viriles et féminines et qu’un seul groupe ethnique semble refuser d’abdiquer la virilité et la féminité : les Afro-américains.
Des clivages partisans et sexuels
Interrogés pour savoir si c’était une bonne chose que que la plupart des Américains s’inspirent d’hommes virils, 78 % des sympathisants du Parti républicain répondent par l’affirmative tandis que seulement 49 % des Démocrates y voient une bonne chose !
Ce clivage partisan n’est pas le seul qui apparaît dans cette étude. Les hommes et les femmes réagissent très différemment à plusieurs sujets.
Ainsi, 9 % des hommes considèrent qu’il est très important d’être vus comme virils tandis que 20 % des femmes pensent qu’il est bon qu’elles soient vues comme féminines. Un écart très important.
Des clivages ethniques et générationnels
31 % des hommes américains se décrivent eux-mêmes comme très masculins, 54 % comme masculins et 15 % comme peu ou pas du tout masculins.
Chez les Blancs, 28 % se déclarent très masculins, 34 % chez les Hispaniques et… 49 % chez les Noirs !
Ce clivage ethnique est également très visible chez les femmes.
En effet, 27 % des Blanches s’estiment féminines contre 42 % des femmes hispaniques et 47% des femmes noires.
Au niveau des classes d’âge, la coupure est également très visible.
24 % des membres de la génération Y (18-36) se décrivent comme masculins contre 36 % et 34 % pour les 37-52 ans et 53-71 ans.
Chez les femmes, le découpage est encore plus clair avec seulement 19 % de femmes de la génération Y se décrivant féminines contre 32 % et 36 % pour les 37-52 ans et 53-71 ans.
De cette enquête passionnante sur la perception de la virilité et de la féminité chez les Américains, il semble possible de conclure que la perte de ces attributs bioculturels est en progression chez les jeunes générations et chez les Blancs. Reste que les féministes américaines semblent avoir du mal à convaincre les Afro-américains des bienfaits de leur doctrine…
Crédit photo : DR / Pew Research Center
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2 réponses à “La virilité et la féminité en voie de disparition chez les Américains ?”
Ceux qui ont promu l’indifférenciation des genres mènent un rêve messianique…s’affirmer homme est devenu négatif..personnellement je crois que toute cette comédie finira mal…le modèle…c’est le tonton qui se rêve tata….et la femme qui se veut hommasse…mais ces dérangés ne représentent qu’une infime minorité…
Ce sont les minorités agissantes qui mènent le monde.
Lorsque les « droits de l’ homme » individuels sont placés au-dessus des droits de la collectivité on en arrive à l’ extinction du bon sens, à la privation des libertés, à l’ enchaînement et au bâillonnement de tout un peuple pour la jouissance de quelques uns: « féministes », LGBT, ultra gauche, salafistes, qui se voient accorder tous les droits: détruire, brûler, piller, agresser, manipuler les gosses dans les écoles pour les entrainer dans leur danse macabre.