Clandestins : l’extrême-gauche occupe des bâtiments de l’Université pour faire pression sur la mairie de Nantes

30/11/2017 – 07h50 Nantes (Breizh-info.com) – L’occupation depuis le milieu de la semaine dernière de trois, puis sept salles du bâtiment Censive ainsi que du château du Tertre à la faculté de Nantes depuis le 26 novembre n’est en réalité qu’un chantage exercé par l’extrême-gauche anarchiste pro-migrants sur les pouvoirs publics. C’est ce qui résulte des revendications formulées par les occupants alors que l’Université, elle, commence à perdre patience.

MAJ 01/12/2017 : Une rencontre a eu lieu entre les occupants du château et la présidence de l’Université. Celle-ci a maintenu sa demande de voir le château évacué et fait planer la menace d’une intervention des forces de l’ordre, selon les squatteurs. Par ailleurs l’eau et le chauffage du château – qu’ils avaient fini par obtenir ou rétablir – ont été coupés le vendredi tôt le matin. Les squatteurs ont organisé une nouvelle AG à 18h30 pour occuper massivement le château pendant le week-end.

Un tract a été distribué ce matin aux étudiants de lettres et sciences humaines. Dans celui-ci, les occupants expliquent qu’en relation avec le GASPROM, Médecins sans Frontière et le Droit au logement – des structures en partie financées par le contribuable et notamment la mairie de Nantes – une AG à la fac avait été faite le 23 novembre, débouchant sur l’occupation de plusieurs salles dans le sous-sol du bâtiment Censive.

Elle répondrait à « la violence de l’expulsion » de l’école des Beaux-Arts indûment squattée le week-end précédent, qui aurait « créé des traumatismes chez certains jeunes et en a obligé d’autres à se jeter du premier étage du bâtiment, entraînant une blessure grave chez l’un d’eux ». En l’occurrence, un squatteur s’était blessé à la cheville en voulant échapper à la police et un autre a pris des coups de matraque en voulant s’opposer à son expulsion. Un dernier a fait une crise d’épilepsie.

Il n’y a eu qu’une seule interpellation – une militante locale d’extrême-gauche qui a essayé de mordre ( !) des policiers, tandis que les six clandestins trouvés sur les lieux ont été relâchés sans autre forme de poursuite, tout comme les quatre dizaines de squatteurs issus de l’extrême-gauche autonome. Pour la violence policière, donc, on repassera.

Des structures subventionnées par le contribuable soutiennent l’occupation de la fac

Si le mouvement d’occupation des salles de la Censive désorganise passablement les cours de langues – ils sont relocalisés jusqu’à la fin novembre dans la fac de lettres –  plusieurs structures de la faculté soutiennent l’occupation indûe des salles, « comme le SUAPS [service universitaire des activités sportives] qui accepte que les jeunes utilisent les douches ou le TU [théâtre universitaire] qui offre généreusement des places pour les spectacles qu’ils organisent. Plusieurs enseignant-e-s ont apporté leur soutien en donnant divers cours », explique le tract. Le TU est une structure grassement subventionnée : en 2015, à 50% par la ville, 24% par l’Université, 15% par la DRAC (Ministère de la Culture), le reste par le département de Loire-Atlantique et la région des Pays de Loire.

Résultat, les clandestins ont afflué – en fait de jeunes, ce sont surtout des majeurs, originaires d’Afrique noire pour la plupart – ainsi que des anarchistes ou marginaux qui squattent les locaux. « Les exilés ont peur de venir car ils ont peur de se faire virer à nouveau », nous explique un militant. « Y en a une vingtaine dans un hôtel en banlieue qui n’ont plus de solution après le 20 décembre, y en a qui sont dans des squats ou à la rue, ils viendront à la fac quand ils seront sûrs qu’ils pourront y rester de façon pérenne, si possible tout l’hiver ».

La tactique habituelle de l’extrême-gauche est de profiter de l’affluence pour ouvrir un nouveau squat et étendre la zone de non-droit, elle a occupé le château du Tertre qui devait être rénové à partir du 5 décembre pour devenir un lieu d’accueil de séminaires ; jusqu’à mi-octobre il était occupé par un laboratoire de recherche et des services administratifs. Puis tenté en vain d’y rétablir l’eau et le chauffage, coupés en prévision des travaux.

L’université de Nantes crispée depuis l’occupation du château du Tertre

Cependant, alors que l’Université avait semblé accepter l’occupation de plusieurs salles de la Censive, elle a refusé celle du château du Tertre, au plus grand étonnement de l’extrême-gauche anarchiste, habituée à semer la terreur et à se faire obéir en tout. « Alors que l’université aurait pu simplement réhabiliter ce lieu en solidarité avec les jeunes, elle a au contraire ordonné l’expulsion du château avec une menace d’intervention policière ».

Une option refusée par l’extrême-gauche qui a appelé ce mercredi soir et hier à l’occupation nocturne du château. Elle veut faire pression, en occupant les lieux, sur la mairie, « jusqu’à ce que la mairie débloque les logements inoccupés et donc disponibles pour accueillir les mineur-e-s », comprendre les clandestins.

La position a évolué depuis l’avant-veille, où les squatteurs n’étaient prêts à quitter les lieux que « si la mairie est prête à accepter notre dossier pour réinventer l’ex-école des Beaux-Arts. Le lieu est complètement adapté à l’accueil des mineurs isolés » et surtout à la création d’une zone de non-droit au cœur de Nantes, à deux pas de la mairie. A défaut, une pétition a été lancée pour reporter les travaux du château du Tertre à la fin de l’hiver et que l’université y accepte la présence des clandestins et des anars en y rétablissant au passage chauffage et eau courante.

L’extrême-gauche exige aussi l’accès au chauffage et à l’eau courante et organise un concert de soutien au pôle étudiant le 30 novembre à 19h. Elle appelle aux dons de nourriture, vêtements, rallonges, « djembés et peaux de djembé », vêtements chauds etc . En attendant l‘Université a exigé dès le 27 novembre par la voix du premier vice-président Mohammed Bernoussi que les squatteurs quittent « immédiatement » le château, non sécurisé – il n’y a pas d’extincteurs, pas d’eau courante, pas d’électricité ni d’éclairage de secours – et un huissier est venu constater les occupations de la Censive et du château ce 29 novembre dans la matinée.

Pour l’heure, l’Université a exclu le recours à la force publique, mais la situation commence à agacer nombre d’étudiants et de professeurs. « Ils ont déjà promis de rester à la Censive et ont pris le Tertre, ils font comme s’ils étaient chez eux ici », tempête un professeur, « qui ne nous dit pas qu’ils vont aller occuper un autre bâtiment du jour au lendemain, ou la nuit ? ». Pour un étudiant en lettres, « s’ils veulent accueillir des clandestins, qu’ils le fassent chez eux et pas dans des bâtiments qui ont vocation à accueillir des cours ». L’Université, qui essaie de sauvegarder une paix sociale en péril, va devoir trancher incessamment sous peu : soit elle accepte de devenir un squat, soit force doit rester à la loi.

MAJ 01/12/2017 : Une rencontre a eu lieu entre les occupants du château et la présidence de l’Université. Celle-ci a maintenu sa demande de voir le château évacué et fait planer la menace d’une intervention des forces de l’ordre, selon les squatteurs. Par ailleurs l’eau et le chauffage du château – qu’ils avaient fini par obtenir ou rétablir – ont été coupés le vendredi tôt le matin. Les squatteurs ont organisé une nouvelle AG à 18h30 pour occuper massivement le château pendant le week-end.

Louis Moulin

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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9 réponses à “Clandestins : l’extrême-gauche occupe des bâtiments de l’Université pour faire pression sur la mairie de Nantes”

  1. guylaine dit :

    Les clandestins sont hors la loi et doivent quitter le Pays !

  2. Fred dit :

    Les quotidiens nantais Ouest France et Presse Océan soutiennent bien entendu les clandestins africains qui occupent le château du Tertre. Ils les appellent même « exilé-e-s » – écriture inclusive oblige-, c’est là le top de la désinformation. Presse Océan parle de  » réquisition » tandis qu’ Ouest France précise que la banderolle « affiche la couleur » , en effet elle est bien noire !

    • la lorgnette dit :

      Ces journaux sont en phase avec la majorité de l’électorat breton si l’on en juge par les résultats des scrutins successifs.C’est une tendance forte et constante en pays breton.

    • Per-Niflard dit :

      Ouest – France : formidable outil de propagande pour la pensée dominante , et on se demande ensuite pourquoi une majorité d’électeurs du grand Ouest a l’esprit à gauche ?
      Toujours du côté du manche ( celui du pouvoir bien sûr ) comme dans les années 40 ou ce torchon se nommait « Ouest-Eclair » et avait dû changer de nom à la libération pour cause de collaboration avec la clique de Vichy .
      Aujourd’hui nous assistons à une collaboration active de cette force d’occupation mentale afin de promouvoir les idées européo-mélangistes , favorables à l’accueil suicidaire de tous les « candidats-à-l’Europe » ( on ne dit plus clandestins ou migrants )

  3. Claire Delisle Legrand dit :

    Mais on croit rever???

  4. dicoala dit :

    Pour ces gens qui les défendent
    12 BDLP

    Pour les clandestins

    12 CDPAC et retour case départ

  5. JulesM dit :

    Incroyable cette impunité de l’extrême gauche, on peut même dire hallucinant. On doit cependant leur reconnaître une efficacité dans l’organisation de leur brin-brin, c’est bien huilé.Y a du gogo à gogo, à vot’ bon coeur m’sieurs-dames les bourgeois, pour soutenir leurs action illégales. Bref, c’est la fête chez les neu-neus, jusque quand et jusqu’où? Jusqu’où les chouchous du nouvel ordre mondial vont-ils pouvoir violer les lois, la manivelle se tend,se tend…

  6. Tom Rec dit :

    Vive le merde in France…

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