29/11/2017 – 06h45 Brest (Breizh-info.com) –Les élus du Rassemblement pour Brest, emmenés par Bernadette Malgorn réclament l’installation de la vidéo surveillance pour Noël et le Nouvel an dans la cité du Ponant. Les raisons de cette demande, uniquement temporaire alors que certains citoyens la réclament de manière permanente ? L’insécurité et la multiplication des agressions dans une cité qui semble parfois hors de tout contrôle tant on peut s’y faire agresser quotidiennement, du centre ville aux cités périphériques.
« En trois jours à Brest une jeune fille a sauvagement a été agressée par des voyous en plein centre-ville de Brest. Deux hommes ont été poignardés, l’un à Recouvrance, le second route de Gouesnou. Au cours du week-end précédent, après des échauffourées place de la liberté, des bandes rivales achevaient d’en découdre en projetant une voiture bélier contre une maison rue Corot dans le quartier de l’Europe», racontent les élus du RPB.
« A un mois des fêtes de Noël et du Nouvel An qui vont attirer de nombreux Brestois et visiteurs en cœur de ville, le Rassemblement pour Brest s’émeut de tous ces faits. Ils traduisent une montée de l’insécurité et des faits de plus en plus violents qui inquiètent à juste titre nos concitoyens et la crainte des familles pour leurs enfants et adolescents. En l’absence des dispositifs de sécurité (création d’une Police municipale et de la vidéoprotection) que nous appelons de nos vœux, les élus du Rassemblement pour Brest demandent l’installation temporaire d’une vidéoprotection comme cela avait déjà été réalisé par la ville lors des fêtes nautiques en 2016.».
En avril dernier déjà, Gwenaëlle Thouroude, procureur de Brest, se plaignait « des vols avec violence qui deviennent communs et créent une insécurité certaine à Brest. » Face à cela, le maire de la ville, François Cuillandre (PS), ne fait que constater, expliquant qu’il en va de même dans d’autres villes, plus petites, de Bretagne, comme si cela constituait une forme de normalité nouvelle …
Trafic de drogue, violences entre bandes, agressions qui se multiplient, problèmes avec les mineurs isolés étrangers qui bénéficient d’une forme d’immunité pénale liée à leur âge et à leur condition, le bon « vivre ensemble » à Brest, semble n’être plus qu’un voeu pieux, le réel rattrapant toujours un peu plus l’idéologie …
Crédit photos : Pixabay (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine