29/11/2017 – 06h45 Tripoli (Breizh-info.com) – L’immigration fait toujours recette. Outre le lucratif business des passeurs – avec qui certaines ONG sont suspectées de travailler – les migrants africains tombent désormais entre les griffes de trafiquants d’êtres humains. Il y a plusieurs jours déjà, la chaîne télévisée américaine CNN a diffusé un reportage faisant état de « marchés aux esclaves ».
Une information loin d’être nouvelle car depuis le début des grandes vagues migratoires et la chute du régime Kadhafi, les côtes libyennes sont instables.
Des migrants venus du Niger, du Mali, du Nigeria, du Ghana, du Sénégal, de la Gambie, de l’Érythrée ou encore du Soudan sont capturés, parqués dans des cages ou ligotés comme des animaux de cirque puis vendus comme main d’œuvre. Selon les informations diffusées dans le reportage, ces migrants font régulièrement l’objet de violences de la part des acheteurs.
Des méthodes d’un autre âge, pratiquées depuis de nombreuses années, mais qui font réagir associations et militants politiques (en Europe) uniquement aujourd’hui (voir les manifestations en France, bien au chaud, pour dénoncer la situation… en Libye)
Toutefois, si l’esclavage est dénoncé de toutes parts, ses causes principales ne sont pas évoquées par la presse mainstream, de l’immigration massive liée à l’intervention française en Libye (qui a profondément et durablement déstabilisé ce pays) en passant par la permissivité des sociétés islamiques vis-à-vis de la pratique de la traite humaine, notamment en provenance d’Afrique noire.
On pense notamment au Qatar qui use largement de ce trafic pour construire les infrastructures nécessaires à l’organisation de la coupe du Monde de football 2022.
En Arabie Saoudite, l’esclavage a été officiellement aboli seulement en 1968 et en 1970 à Oman. Quant à la Mauritanie, elle affirme en avoir fini avec cette pratique en 1980… mais en 2002, le pays comptait encore une centaine de milliers d’esclaves. En tout, dans l’ensemble du monde musulman, on en dénombrerait encore 3 millions (la population de la Bretagne administrative).
Cette réalité semble être ignorée par les associations pro-migrants qui ne se rendent pas comptent qu’elles contribuent chaque jour à ces trafics, du fait de l’appel d’air incessant qu’elles suscitent…
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2 réponses à “A propos de l’esclavage en Libye”
et si on diffusait publiquement ce reportage de CNN au Niger, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie, au Mali, au Sénégal, au Ghana…. de façon à avertir les candidats aux « délices de l’Europe » des risques qu’ils prendront en se mettant en route vers la Libye? Ce que ces organisations (ONG immigrationistes) voudraient, c’est que les européens affrètent eux-mêmes des transports sûrs. Une « Traite directe » en somme, par rapport à une « Traite traditionnelle »…. et séculaire! En fait, on va peut être nous reprocher une volonté de casser l’économie africaine!
tres bon planning depuis la video de cnn , pour recoloniser la Libye