28/11/2017 – 12h30 Paris (Breizh-info.com) – Sans pression. C’est sans pression que Danièle Obono, députée France insoumise de Paris, aborde des sujets censés être particulièrement brûlants. Ainsi en est-il de la « non-mixité raciale », sorte de néologisme made in 2017 qui n’en est qu’à ses débuts. Un concept qu’elle est même parvenue à défendre sur les ondes de Sud Radio.
Une discrimination sans danger
L’affaire a marqué l’actualité sociétale de ces dernières semaines. Les stages antiracistes interdits aux Blancs organisés par le syndicat Sud-Éducation 93 ont suscité une vive polémique. Ces stages avaient en effet la particularité d’être organisés en « non-mixité raciale ». Et donc, plus concrètement, étaient interdits aux Européens de souche. Les railleries sur ce drôle d’antiracisme n’ont pas manqué. Mais Danièle Obono justifie malgré tout l’initiative.
Interrogée le 24 novembre sur Sud Radio au sujet de ces stages, celle qui a enchaîné les controverses depuis son arrivée à l’Assemblée nationale en juin dernier n’a pas failli à sa réputation. En expliquant que cette non-mixité répondait aux besoins bien spécifiques d’une catégorie. Rien de dangereux selon la jeune députée :
« La non-mixité est une pratique qui existe dans beaucoup de mouvements : les mouvements féministes, LGBT, etc. La question est de savoir de quel outil on se dote pour pouvoir organiser des débats, échanger et discuter. La pratique de la non-mixité n’est pas dangereuse dans le sens où c’est une pratique qui répond, à un moment donné, à des besoins d’une catégorie. » Avant de faire un parallèle avec la question du sexisme.
#GdMatinSudRadio ➽ Pour @Deputee_Obono, « la non-mixité n’est pas dangereuse et existe dans beaucoup de mouvements, @jmblanquer devrait se renseigner ». Retrouvez ici toute son interview ➔ https://t.co/MDAe2cmgfs pic.twitter.com/Dk8HiSXXi5
— Sud Radio (@sudradio) 24 novembre 2017
Non-mixité raciale : « un outil pédagogique »
Danièle Obono poursuit alors son raisonnement : « Je reviens à l’exemple des mouvements féministes. Les personnes qui sont victimes de violence sur un certain nombre de questions vont avoir besoin de dire qu’il va falloir qu’on puisse discuter en se sentant en confiance ». Voilà donc comment la trublionne de la France insoumise établit une passerelle entre les causes féministes et antiracistes. Une « internationale de l’oppression » qui justifie tantôt l’exclusion des hommes, tantôt celle des blancs. Malheur à celui qui cocherait les deux cases !
Puis elle convoque enfin la pédagogie pour parachever l’argumentaire : « Dans ce cas-là, c’est plus un outil pédagogique pour pouvoir libérer plus facilement la parole. »
Danièle Obono compte-elle également soutenir des stages antiracistes en non-mixité raciale pour les victimes du racisme anti-blanc ? Il n’est pas certain que le caractère pédagogique des stages en question soit, cette fois, admis par la députée parisienne.
Crédit photo : Wikimedia Commons (cc)
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6 réponses à “Danièle Obono ou la non-mixité raciale bienveillante”
Il y a vraiment des gents qui ont votés pour qu’elle soit députée?
Oui, elle a bien été élue…
Personnellement ses opinions ne me gênent pas, plus les allogènes se comporteront de la sorte et plus le peuple sera agacé, ce qui logiquement le mènera à aller voter pour nous. Plus prosaïquement l’intérêt du communautarisme c’est qu’il facilite la remigration
Dany, ma soeur, la non-mixité des races, en Afrique du Sud, ça s’appelait: « A P A R T H E I D »
Tu veux revenir à cette période là? Vraiment?
[…] Extrait de: Source et auteur […]
Il y a certaines catégories de personnes qui se permettent tout …. »C’est d’ailleurs à çà qu’on les reconnaît ». Cà vous dit quelque chose?
J’aimerais savoir si Danielle Bonobo compte organiser beaucoup de stages.