24/11/2017 – 05h45 Toronto (Breizh-Info.com) – C’est une polémique hallucinante rapportée par le média canadien National Post le 20 novembre dernier. Au Canada, durant un séminaire avec des étudiants en première année d’étude de communication, un professeur a diffusé un extrait de 5 minutes d’un débat ayant eu lieu sur TV Ontario à propos de l’utilisation de pronoms autres que « lui » ou « elle » par les personnes atteintes de dysphorie de genre, autrement appelée « transexualité » ou même « non-binarité » dans le langage fleuri de l’extrême-gauche militante.
Confronter des étudiants à des opinions différentes des leurs, bientôt interdit ?
Dans ce débat, le professeur Jordan Peterson expliquait en quoi il s’opposait à l’utilisation de « pronoms non-genrés » tandis que plusieurs personnes lui portaient la contradiction.
Le débat en question (en anglais) :
Après que ce débat a été visionné, un ou plusieurs élèves se sont plaints auprès de l’administration de l’Université Wilfrid Laurier. Cet élève ou ces élèves auraient accusé Lindsay Sheperd d’avoir créé un environnement « toxique » en les exposant à cette vidéo de 5 minutes où des opinions contraires aux leurs étaient diffusées.
Convoquée, la professeur a été obligée de s’expliquer face à une administration kafkaïenne.
Un procès de Kafkaïen
Lindsay Sheperd a réalisé un enregistrement de cet entretien surréaliste avec ses supérieurs et collègues.
L’un de ses collègues professeurs de communication, Nathan Rambukkana, n’hésite pas critiquer vertement cette diffusion d’un débat : « Si tu présentes quelque chose comme ça, tu dois réfléchir au type de climat d’enseignement que tu crées. […] La réalité est que tu as créé un climat toxique pour plusieurs étudiants. »
Et le professeur d’asséner : « Tu es parfaitement libre d’avoir ta propre opinion mais, quand tu l’amènes dans le contexte d’une salle de classe, cela peut devenir problématique. Et cela peut devenir quelque chose qui créée un environnement de travail délétère [« unsafe » en VO] pour les élèves. »
Un autre professeur l’accuse d’avoir « ciblé » les « trans ». Estomaquée, Lindsay Sheperd lui répond alors : « En leur présentant des idées qui existent ? Vraiment ? » Nathan Rambukkana explique alors que sa démarche a « légitimisé » ces idées en en faisant des « perspectives valides ». « Dans une université, toutes les perspectives sont valides » argumente alors Sheperd. « Ce n’est pas tout le temps vrai, Lindsay » conclut Nathan Rambukkana.
Un échange surréaliste qui a créé l’émoi au Canada. En France, la journaliste Peggy Sastre s’en est émue sur Twitter
orwell, kafka, gardes rouges, inquisition, procès de moscou, kampuchéa démocratique &tous leurs petits copains -ceux qui ne s'en rendent pas compte sont soit à fond dans la dissonance cognitive soit ignorants des processus psy que l'on retrouve dans tous les systèmes totalitaires https://t.co/Q6lxrEzchW
— Peggy Sastre (@nikitakarachoi) November 21, 2017
Cette affaire témoigne de l’influence hégémonique de la gauche égalitariste dans de très nombreuses universités nord-américaines.
Crédit photo : DR
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5 réponses à “Dictature idéologique. Un professeur réprimandé pour avoir diffusé un simple débat”
Et si vous croyez que ça n’arrive qu’en Amérique…
La « bien-pensance » marxiste domine nos universités depuis des lustres, lavant le cerveau de nombreuses générations (dont la mienne) en inculquant un façon de penser contraire à la raison et à la simple logique.
Voir dans l’enregistrement comment le « professeur » fait un parallèle entre Jordan Peterson et… Hitler (car refuser la Novlangue marxiste c’est être Nazi dans l’esprit de ces « professeurs »).
On a toléré cela pendant des décennies et le résultat est là!
Tout à fait exact malheureusement. A tel point qu’en France quand l’on vous accuse de « dérapage » c’est que vous avez osé une « vérité à ne pas dire ».
A ma connaissance, Marx n’a jamais été passionné par la « transexualité ».
Pourtant il se tapait des travelos. Plus sérieusement, le marxisme a toujours favorisé tout ce qui troublait l’ordre des choses, la morale, le bon sens. Un certain marxiste, Saul Alinsky, a très bien théorisé cela: https://fr.wikipedia.org/wiki/Saul_Alinsky
Avec cette fameuse citation:
« Il importe de ne pas briser d’un seul coup les traits de l’existence quotidienne, mais de créer le désenchantement, la désillusion vis-à-vis des valeurs régnantes, de susciter un climat qu’il va utiliser sans jamais énoncer clairement ses intentions, et de produire, sinon une passion pour le changement, au moins un climat de résignation, de passivité, d’acceptation. »
Pour moi, la gauche, le socialisme, ce sont des maladies mentales. Lire leurs journaux met mal à l’aise. C’est comme les films français financés par l’Etat, tournés vers la tromperie, le handicap, les travers malsains, les minorités, les migrants, la bêtise humaine, la lutte des classes, le mépris… On ne s’étonnera pas que nos films aient si peu de spectateurs, au grand étonnement des producteurs français… de gauche donc malades dans leurs tetes.