29 mars 2019. C’est la date à laquelle le Royaume-Uni quittera officiellement l’Union européenne. Une sortie de route pour les uns, une échappatoire salutaire pour d’autres. Comment les choses se préparent-elles concrètement ? Un plan est d’ores et déjà prévu par Theresa May afin d’inciter les entreprises britanniques à rester au pays de Churchill.
Sereins face au Brexit
Le gouvernement du Royaume-Uni anticipe. Et c’est tout à son honneur. Afin de ne pas voir les forces vives de l’économie nationale quitter le territoire lorsque arrivera le Brexit tant appréhendé, l’exécutif a annoncé que quelques 61 millions de livres sterling seront débloqués. Une somme qui équivaut à 80 millions de dollars et 69 millions d’euros.
Quant à l’utilisation de cette enveloppe, elle servira notamment à étendre le réseau Tech City, qui est à l’origine une initiative londonienne dédiée au développement des Start-up. Ce sont 21 millions de livres qui seront attribués afin d’étendre le concept au reste du Royaume-Uni, Tech City étant jusqu’à présent uniquement mise en place à Londres. Ces sortes de « pépinières de l’économie moderne » vont désormais voir le jour à Glasgow, Belfast, Newcastle, Birmingham mais aussi chez les Gallois, à Cardiff. Un bel exemple de décentralisation par le concret avec ce plan baptisé « Tech Nation ».
Au total, pas moins de 4 000 start-up et 40 000 chefs d’entreprise vont pouvoir bénéficier de cette aide gouvernementale.
Des visas au mérite
D’autre part, le Royaume-Uni va investir une autre partie de l’enveloppe (20 millions de livres) dans l’intelligence artificielle, notamment celle mise en œuvre dans les services publics.
20 autres millions de sterling seront consacrés à la prévention de la cybercriminalité auprès des adolescents britanniques.
Enfin, le nombre des visas spéciaux va doubler et passer de 1 000 à 2 000. Des visas qui seront dispensés aux « talents exceptionnels », selon les mots de la Première ministre du pays, Theresa May. Qui a également précisé que ces visas ne seront octroyés qu’en cas de besoins particuliers dans un secteur professionnel.
À priori, les premiers concernés par le Brexit ne semblent pas les plus paniqués.
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