15/11/2017 – 05h00 Rennes (Breizh-Info.com) – Selon les derniers chiffres publiés du dépistage de la drépanocytose – cette maladie génétique qui ne toucherait presque qu’exclusivement des populations extra-européennes – le taux de naissances d’origine non européennes en Bretagne aura été, en 2016, de 9,10% et de 14,89% en Pays de la Loire.
Si la France interdit toute statistique ethnique, d’autres données, médicales en particulier, permettent de mesurer, par la bande, les bouleversements démographiques actuellement en cours.
La drépanocytose, par exemple, est une maladie génétique qui ne concerne quasi-exclusivement que les populations extra-européennes : elle ne touche essentiellement que les personnes originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.
Les chiffres du dépistage de cette maladie (publiés par l’AFDPHE) permettent ainsi de lever une partie du voile sur les modifications en profondeur de la population française. En effet, en raison des particularités ethniques de cette maladie, le dépistage en France métropolitaine ne concerne que les enfants à risque en raison de l’origine de leurs parents (alors qu’il est en revanche systématique chez tous les enfants naissant en Guadeloupe, Martinique, Guyane, à la Réunion, à Mayotte).
Les données disponibles permettent dès lors d’appréhender la réalité du bouleversement démographique en cours en France. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines associations demandent un dépistage universel, aussi inutile que coûteux, afin d’éviter « la stigmatisation » (voir cet article), c’est à dire en réalité d’éviter un sujet considéré comme « dérangeant ».
Pour la Bretagne administrative donc, alors que le chiffre était de 3,47% des naissances en 2005, il a été de 9,10% l’an passé. Un bond impressionnant. Cela signifie qu’au cours de l’année 2016, sur les 33 200 bébés nés en Bretagne, 3000 environ sont d’origine extra européenne. Pour les Pays de la Loire, le taux est passé de 8,24% de naissances en 2005 à 14,96% en 2016, ce qui représente 6305 naissances sur les 42 150 survenues dans cette région l’an passé.
Très nettement, avec les Pays de la Loire et l’Aquitaine, la Bretagne est la région qui compte le moins de naissances d’origine extra européennes (et parallèlement une des régions qui historiquement vote le plus à gauche, hasard ou pas …). Pour la France entière le chiffre est de 39,39% des naissances en 2016, contre 31,50% en 2010. En 2016, 785 000 bébés sont nés en France, dont 306 150 extra européens. A noter que des régions comme l’Ile de France enregistrent 73,56% de naissances non européennes, ou encore 56,35% pour la PACA. Alors que certains persistent encore à soutenir que la notion de « Grand remplacement » serait un mythe, les chiffres parlent d’eux mêmes …
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Une réponse à “Drépanocytose. En 2016, environ 9,10% et 14,89% de naissances extra-européennes en Bretagne et Pays de la Loire”
[…] Selon les derniers chiffres publiés du dépistage de la drépanocytose – cette maladie génétique qui ne toucherait presque qu’exclusivement des populations extra-européennes – le taux de naissances d’origine non européennes en Bretagne aura été, en 2016, de 9,10% et de 14,89% en Pays de la Loire. Si la France interdit toute statistique ethnique, d’autres données, médicales en particulier, permettent de mesurer, par la bande, les bouleversements démographiques actuellement en cours. […] Les chiffres du dépistage de cette maladie (publiés par l’AFDPHE) permettent ainsi de lever une partie du voile sur les modifications en profondeur de la population française. En effet, en raison des particularités ethniques de cette maladie, le dépistage en France métropolitaine ne concerne que les enfants à risque en raison de l’origine de leurs parents (alors qu’il est en revanche systématique chez tous les enfants naissant en Guadeloupe, Martinique, Guyane, à la Réunion, à Mayotte). Cliquer sur l’image pour l’agrandirLes données disponibles permettent dès lors d’appréhender la réalité du bouleversement démographique en cours en France. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines associations demandent un dépistage universel, aussi inutile que coûteux, afin d’éviter « la stigmatisation » (voir cet article), c’est à dire en réalité d’éviter un sujet considéré comme « dérangeant ». […] Très nettement, avec les Pays de la Loire et l’Aquitaine, la Bretagne est la région qui compte le moins de naissances d’origine extra européennes (et parallèlement une des régions qui historiquement vote le plus à gauche, hasard ou pas …). Pour la France entière le chiffre est de 39,39% des naissances en 2016, contre 31,50% en 2010. En 2016, 785 000 bébés sont nés en France, dont 306 150 extra européens. À noter que des Régions comme l’Île de France enregistrent 73,56 % de naissances non européennes, ou encore 56,35 % pour la PACA. Alors que certains persistent encore à soutenir que la notion de « Grand remplacement » serait un mythe, les chiffres parlent d’eux mêmes… [source : Breizh Info] […]