06/11/2017 – 06h15 Redon (Breizh-info.com) – « Quatre jeunes, âgés de 18 à 19 ans, ont été condamnés, vendredi 3 novembre, par le tribunal correctionnel de Lorient, pour l’agression d’un chauffeur de bus de la CTRL, lundi 30 octobre » écrivait un journaliste d’Ouest-france, récemment, à propos d’une violente agression que nous avions relatée la semaine dernière.
Voilà qui a fait bondir l’un de nos lecteurs de Redon – qui nous a confié être par ailleurs très touché par le meurtre d’un buraliste par un membre de la communauté turque la semaine dernière – qui nous a adressé l’article par email, avec un commentaire sur l’emploi du mot « jeune » à tout bout de champ dans les médias.
« Le mot jeune est employé à tout bout de champ pour désigner de la racaille » nous écrit-il. « C’est devenu un mot passe partout pour ne pas nommer réellement les personnes. On a l’impression lorsqu’on lit les journaux que c’est en raison de l’âge de quelqu’un qu’il a commis tel ou tel méfait. Il faudrait arrêter d’employer ce mot à tout bout de champ .»
Ce lecteur n’a pas tort.
Dans son dictionnaire de Novlangue, Jean-Yves Le Gallou a parfaitement expliqué pourquoi ces appellations étaient complètement orientées. Et Michel Geoffroy, qui chroniquait l’ouvrage, indispensable, d’écrire : « La novlangue part de l’idée, lancée par les structuralistes français, que les mots véhiculent des valeurs et qu’en changeant le sens des mots on réussira à changer la réalité des choses (…) La novlangue a donc pour but d’empêcher de penser les choses telles qu’elle sont. Il s’agit d’une désinformation qui a pour finalité de jouer sur les perceptions du sujet qui utilise ces mots. »
« Les « mots trompeurs » sont des mots qui ont souvent changé de sens et finissent par désigner le contraire de ce qu’ils prétendent signifier. Des mots orwelliens par définition (« La liberté, c’est l’esclavage », dit le slogan du roman). Par exemple le mot « jeunes », qui ne définit plus un âge mais une origine immigrée, ou encore « populaire », qui est synonyme d’immigrés (« un quartier populaire »).»
La novlangue, explique Michel Geoffroy, pour conclure, « est un bobard permanent qui exprime l’emprise du politiquement correct sur notre société. Dépister la novlangue constitue donc une œuvre de salubrité et contribue à rétablir une liberté essentielle : la liberté de pensée ».
Promis, à Breizh-info, nous tentons et nous tenterons par tous les moyens d’appeler un chat un chat et de bannir de nos écrits certains mots inquisiteurs.
Illustrations : DR
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3 réponses à “Redon. « Le mot jeune est employé à tout bout de champ pour désigner de la racaille »”
Les pisse-copie qui se disent journalistes preférent écrire le mot :jeunes;plutôt que d’indiquer les prénoms (on ne demande même pas les noms)car indiquer des prénoms pas vraiment Français ça doit les gêner et les empêcher de dormir.Il faut se mettre à la place de ces chéris de gauche ;ils sont des petites choses fragiles.
« Le mot jeune est employé à tout bout de champ pour désigner de la racaille » nous écrit-il. «
C’est devenu un mot passe partout pour ne pas nommer réellement les
personnes. On a l’impression lorsqu’on lit les journaux que c’est en
raison de l’âge de quelqu’un qu’il a commis tel ou tel méfait. Il
faudrait arrêter d’employer ce mot à tout bout de champ .»
Wow, la révélation de diiiiiingue !!!
Ne dites pas tout haut ce que chacun pense tout bas = pas d’amalgame.
Vols, rackets, incendies = incivilités.
Appeler un chat un chat et désigner des coupables = stigmatiser .
Dépotoirs ethniques criminogènes = cités sensibles.
Condamnation à 10 ans de prison fermes = 4 ans et demi.