05/11/2017 – 05H45 Plédran (Breizh-info.com) – Une conférence sur la maladie de Parkinson se déroulera le jeudi 9 novembre à Pledran (22). Elle se déroulera à la salle Horizon, 2 rue Jacques Prévert.
La conférence sera animée par le Professeur Marc Vérin.
La maladie de Parkinson représente la deuxième maladie neurodégénérative en France après la maladie d’Alzheimer. Elle touche ainsi plus de 200 000 personnes en France. Elle débute en moyenne vers 60 ans, plus rarement avant 40 ans et touche autant les hommes que les femmes.
La conférence organisée par Harmonie Mutuelle en partenariat avec l’INCR a pour objectif de mieux comprendre et appréhender la maladie de Parkinson et ses effets au quotidien : les changements de la capacité motrice ainsi que les changements mentaux.
Trois questions à Marc Vérin, neurologue, spécialiste de la maladie de Parkinson :
Quel est l’objectif de cette conférence ?
Cette conférence donnera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette maladie qui, si elle reste handicapante, permet toutefois de maintenir une vie sociale normale. L’un des objectifs est aussi de lutter contre les idées reçues qui y sont associées, et de faire un point sur les traitements qui existent et qui sont développés aujourd’hui. Nous prendrons le temps d’échanger avec les participants à la fin de la conférence afin qu’ils puissent repartir avec un maximum d’éléments de réponse.
Est-il possible de vivre normalement avec la maladie de Parkinson ?
Il est tout à fait possible de maintenir une vie sociale normale. Il est temps que les personnes atteintes de Parkinson ne subissent plus la double peine, de souffrir à la fois des symptômes de la maladie et du regard du grand public qui mène souvent à l’exclusion. Plus de 200 000 Français sont touchés par la maladie de Parkinson.
Demain… quelles solutions ?
La plus prometteuse concerne les neuroprotecteurs, qui empêchent les neurones de mourir. Ces médicaments en cours de développement pourraient être bientôt donnés aux malades. Dans le domaine de la chirurgie, des tests sont réalisés pour tenter de stimuler d’autres zones du cerveau. Une autre piste est la thérapie cellulaire, qui consiste à greffer des cellules produisant la substance qui fait défaut, la dopamine. Enfin, un essai de thérapie génique est en cours depuis 2008 : il s’agit d’introduire dans l’organisme un virus, rendu inoffensif, contenant les gènes permettant de fabriquer la dopamine.
Crédit photo : Pxhere (cc)
Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.