02/11/2017 – 16h45 Nantes (Breizh-Info.com) – François Bousquet – qui sera présent au 3e Forum de la Dissidence – a réglé leur compte à tous les déconstructeurs depuis bien longtemps. Pourtant, les promoteurs de ces déconstructeurs n’en finissent pas de mettre en avant ceux qui ont œuvré contre la société enracinée. Dernier exemple en date dans la ville de Nantes où l’artiste antifasciste Jean-Jacques Lebel est à l’honneur avec une salle entière dédiée à son fonds de dotation.
Jean-Jacques Lebel, militant d’extrême-gauche assumé
Jean-Jacques Lebel, né le 30 juin 1936 est un artiste cosmopolite ayant vécu en Italie, aux Etats-Unis, Londres et Paris. C’est un spécialiste de ce que l’on nomme des « happenings ».
http://gty.im/478091443
Sur le site de sa fondation, on peut ainsi lire qu’il « fut l’auteur, en 1960, à Venise, de L’Enterrement de « la Chose » de Tinguely, le premier happening européen. Il publia sur le mouvement des happenings le premier essai critique en français (ed. Denoël, 1966) et produisit plus de soixante-dix happenings, performances et actions, sur plusieurs continents, parallèlement à ses activités picturales, poétiques et politiques. »
Militant contre la guerre d’Algérie, il organise en 1960 et 1961 « une manifestation et une exposition internationales itinérantes regroupant une soixantaine d’artistes, prenant position contre la guerre d’Algérie et contre la torture. » C’est à cette époque qu’il « prit l’initiative du Grand Tableau Antifasciste Collectif peint par Baj, Dova, Crippa, Erró, Lebel et Recalcati, puis exposé à l’Anti-Procès de Milan, en 1961. »
Ce tableau, peint à plusieurs mains dans l’urgence, trône aujourd’hui fièrement dans le musée des Arts de Nantes.
Des œuvres où le néant le dispute à la médiocrité
Outre ce tableau signé Jean-Jacques Lebel, le fonds de dotation Jean-Jacques Lebel expose plusieurs autres œuvres, aussi dérangeantes qu’insignifiantes.
On retrouve ainsi une œuvre de Wolf Vostell réalisée en 1979 qui associe dans un même cadre recouvert d’une vitre : un dessin crayonné de sexe féminin en gros plan, le dessin d’une fourchette, une image de journal montrant un peloton d’exécution, une serviette hygiénique salie ou encore une sauterelle.
Sans aucune cohérence artistique, sourd à toute représentation de la beauté, cette « œuvre » d’une vacuité immense n’arrive pas à la cheville d’une autre œuvre également présentée.
L’œuvre « Help Yourself » – traduite en « Servez-vous » – réalisée par Allan Kaprow en 1992 présente des éléments desquels le public était invité à se vêtir. Le néant total.
Les autres œuvres présentées sont à l’avenant. A quelques pas de la salle – boudée par le public lors de notre visite -, des œuvres classiques de grande beauté se laissent contempler, sûres d’elles, hiératiques. Elles en ont vu d’autres…
Crédit photos : breizh-info.com
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6 réponses à “Nantes. Au Musée d’arts, un militant d’extrême-gauche à l’honneur”
Comme à vos bonnes habitudes….Un titre grossièrement racoleur, une démonstration capilotractée, un chapelet de clichés.
Breizh info est la honte de l’âme bretonne libre!!!
L’imposture identitaire perdure… sous l’égide d’une info à l’emporte-pièce.
Autant pitoyables que risibles!
Hormis cette accumulation de qualificatifs péjoratifs, que reprochez-vous exactement à cet article ? Jean-Jacques Lebel n’est pas un artiste d’extrême-gauche ? Il n’est pas spécialiste des happenings ?
Une salle ne lui est pas consacrée au musée ? On n’y trouve pas une oeuvre de Wolf Vostell ? (Au passage, permettez-moi de vous signaler que votre utilisation de « sous l’égide de » est fautive, car cette expression signifie « se mettre sous la protection » d’une autorité supérieure — à moins que vous ne considériez « une info à l’emporte-pièce » comme une telle autorité.)
Cher Pschitt,
L’accumulation de qualificatifs péjoratifs est justement ce qui définit la « ligne Éditoriale » de Breizh info. (Et encore, parler de ligne édito pour un tel torchon c’est beaucoup dire).
Rien que dans cet article, qui est censé parler d’une exposition d’art (et non d’immigration ou de délinquance comme la grande majorité des articles de BI), je relève : «où le néant le dispute à la médiocrité…. aussi dérangeantes qu’insigniantes…..sans aucune cohérence artistique, sourd à toute représentation de la beauté….vacuité immense… »
Tout cela, entre cousu de magnifiques digressions du politique à l’art , de l’art à la morale…
Alors oui , Breizh info ce n’est pas du journalisme, la neutralité axiologique ça vous parle ? Les jugements de valeurs sur tous les thèmes sociétaux opérés par Breizh info ne dupent personne ci ce n’est le mouton frontiste.
La seule vérité dans cet article est que : Jean-Jacques Lebel s’appelle bien Jean-Jacques Lebel.
Être anticapitaliste, manié le surréalisme pour dépasser les logiques de pouvoirs signifie selon vous être d’extrême-gauche?
Le néo-droitisme, l’anarchie libérale, la minarchie ça vous parle?
La matrice de Breizh Info est aussi réduite que l’échiquier politique que nous servent à longueur de journée les médias oligarques français.
Le comble dans tout ça, c’est que BI se dit particulariste régionale et tente de lutter contre l’oligarchie en reprenant finalement exactement les mêmes codes, ceux du populisme!
« L’info à l’emporte pièce » semble donc, plus encore que de faire autorité chez Breizh Info, être une profession de foi!
Mon cher Pschitt, je concluerai pour faire miroir à votre usage autoritaire du mot « fautive », par citer un célèbre parolier « d’extrême-drauche » et de surcroît d’origine juive :
La fautive, c’est toi!
Si t’es dans ce merdier, c’est de ta/la faute à toi
La fautive, c’est toi!
Le vin que tu m’as fait, tu vas payer pour ça
La fautive, c’est toi!
Aujourd’hui tu chiâle, mais ne t’en prends qu’à toi
La fautive, c’est toi!
Tu m’as possédé, tu n’m’auras pas deux fois
La fautive, c’est toi!
J’te promet ma p’tite qu’tu t’en mord’ras les doigts
La fautive, c’est toi!
Fallait pas parler d’amour et cætera
Bon vent.
Je partage une bonne partie de votre point de vue sur breizh-info.com et je me fiche de Lebel (ce qui n’est pas un jugement de valeur) mais il faut prendre ce site pour ce qu’il est: réactionnaire. Certes, très simpliste mais qui a l’avantage de présenter à un public assez large un autre son de cloche sur ce musée que celui des officiels et de la PQR et autres presses subventionnées pour le coup, bien plus écoeurant.
Cela n’en fait pas du meilleur journalisme mais représente cependant un intérêt.
Alors c’est malheureux, mais c’est aussi le site probreton (bien que ce soit très relatif aussi mais certains rédacteurs semblent être sincères) qui a le plus de succès et de commentateurs (la censure ne semble pas exister, ce qu’il faut aussi reconnaître).
Regardez le désert que représentent 7seizh, l’ABP et bretagne-info malgré ici et là des articles intéressants.
breizh-info a aussi l’intelligence d’aborder des sujets plus neutres tels que les restaurants, les résultats sportifs etc.
Bref, ce site est bourré de morgue, est discutablement utile idéologiquement à la cause bretonne mais c’est le plus efficace et… le plus tolérant !
…et puis, avant un point d’interrogation ou un point d’exclamation, il faut mettre un espace.
Qu’est-ce qu’il cause bien ce Monsieur iodope de cygène: « la neutralité axiologique » ça vous pose son homme ! Je pense que ma concierge, fort aimable, mais peu instruite personne aurait remplacé cela par objectivité. Mais dans un monde ou un ballon devient dans le vocabulaire des pédago/gauchos un « référentiel bondissant » il ne faut pas trop s’étonner de voir l’enflure des expressions remplacer les idées. Voici revenues les « Femmes savantes » de Molière. Ce n’est pas comme ces affreux « populistes » qui, dans leur pauvreté d’esprit ne savent guère qu’appeler un chat un chat