30/10/2017 – 07H30 Rennes (Breizh-info.com) – Le lundi 6 novembre prochain, à Rennes, l’association Mémoire du futur invite Maître Trémolet de Villers à venir raconter le procès de Jeanne d’Arc.
Maître Trémolet de Villers est sans doute l’un des plus grands avocats actuellement au Barreau de Paris.
Cette conférence sur le procès de Jeanne d’Arc est exceptionnelle tant au niveau de son contenu, que du conférencier. En tant qu’expert, il analyse ce procès sous l’angle juridique en le positionnant dans le contexte compliqué de l’époque en raison des acteurs en présence et des enjeux politiques.
En avril 2016, ce dernier était déjà l’invité de l’émission Perles de Culture, sur TV Libertés, pour présenter l’ouvrage qu’il a écrit sur le sujet intitulé « le procès de Rouen ».
Le prix de la conférence sera de 7 euros (5 euros tarif réduit) et les inscriptions sont à faire ici
La conférence se déroulera à 20h30, au Centre Commercial des Longschamps, Avenue Morvan Lebesque à Rennes.
Le procès de Rouen :
Le 21 février 1431 s’ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.
Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.
Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont abbés, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.
Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Église et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.
Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.
Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.
Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour.
Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue…
ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.
Crédit photo : DR
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6 réponses à “Rennes. Le procès de Jeanne d’Arc raconté le 6 novembre par Maître Trémolet de Villers”
Toute l’épopée de cette jeune femme exceptionnelle qui nous est contée par la version officielle, est un tissus de mensonges, destinée à idéaliser les valeurs chrétiennes dés la fin du 16° siècle. Des historiens sérieux, ont donné des versions totalement différentes, en particulier sur les origines natales de Jeanne
Michel Lamy nous offre dans son ouvrage « Jeanne d’ARC » une version très crédible en totale contradiction avec les versions officielles des historiens (Michelet par ex.) destinées à promouvoir les valeurs patriotiques et populaires. Tout dans cette légende est une accumulation de faits invraisemblables, destinés à amuser le bon peuple de France …!
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La totalité de l’histoire de France est une immense foutaise. Les Français sont un peuple factice sans âme et sans racines, qui sera balayé par l’histoire. Bevet Breizh !
Quand à retracer les faits de l’histoire j’admets en toute chose / Ce qui est vrai /Ce qui est probable / Ce qui est faux… ! Ce n,est pas le premier ouvrage sur ce sujet Dans le passé il y’aurait eu ‘plagiat’ mais pour ce qui est de la suite faut pas sauter aux conclusions sans avoir écouté et entendu ce grand historien qu’est Maître Trémolet De Villers !
Et si vous relisiez Henri Wallon ?
Ayant publié diverses biographies , sa Jeanne d’Arc , rééditée tout au long du XIXème siècle ,plongeait en extase les républicains , comme le symbole de la résistance à l’oppression , jusqu’à mourir pour la patrie ; mais aussi les royalistes , comme étant l’archétype de la « vierge et martyre » , victime de sa foi ; comme il recevait le « tout-Paris » dans sa maison de pêcheur des Petites Dalles ( près de Fécamp ) , l’évêque d’Orléans ( https://www.youtube.com/watch?v=JoV8JlyxZVE ) lui révéla détenir aux archives épiscopales les minutes du procès de Jeanne d’Arc ; le seul ennui est qu’elles étaient inexploitables , en cursive gothique ; ni une , ni deux , Jules Quicherat ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Quicherat ) , directeur de l’École des Chartes , paléographe et franc- maçon , déchiffra le texte , Dupanloup apportant les arguments théologiques , et Wallon , les arguments historiques ; en 1894 , premier grade , le titre de vénérable ; en 1909 , deuxième grade , la béatification ; entretemps , avec la loi Combes , intervinrent les inventaires ( http://www.cparama.com/forum/cominac-t14879.html ) et la rupture des relations diplomatiques avec le St Siège . Rupture très handicapante pendant la première guerre mondiale ( le franc germinal dévalué ; 1,5 million de MPLF , autant de veuves , d’orphelins et d’invalides ; et rebelote avec la grippe espagnole ; bref , c’était le blues , version XXL … ) ; Georges Clémenceau , président du Conseil de 1917 à 1920 , grand franc-maçon sous l’Éternel , mandate Gabriel Hanotaux , ancien ministre des Affaires étrangères , via Henri-Louis Chapon, évêque de Nice ( qui avait refusé en 1901 de se « faire embrocher » par la légion d’honneur ) , pour reprendre contact avec le Vatican : « D’accord , je vous ai traité de pape boche ! Cependant , mes compatriotes ont le moral dans les chaussettes ; vous ne pourriez pas me canoniser la petite Jeanne ? » ; Benoit XV de répliquer : « Banco ! » … Et c’est ainsi que la plus illustre des filles de France fut canonisée en 1920 par deux francs-maçons … comme quoi la Providence tire des lignes droites par des chemins sinueux !
Pour se plonger dans cette époque en général mal appréhendée à cause d’un romantisme national et religieux inhérent, un ouvrage passionnant qui représente 13 années de travail et de recherche,
Louis XI, de Paul Murray Kendall
Si la conférence est ouverte au débat il serait intéressant qu’un point de vu breton sur cette période soit aussi exprimé. Car nous avons certainement une vision assez différente de Jeanne d’Arc ! Notre »sainte » Jeanne à nous c’est Janedig Flamm ! »Koulz hag eskern Gall bruzhunet,
Da lakaat da sevel an ed ».