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Immigration. Le point sur l’accueil imposé par l’Etat en Bretagne

27/10/2017 – 06H00 Paris (Breizh-info.com) –  Alors que pour la troisième fois, la Jungle de Calais est de retour – signe de l’échec total des politiques d’immigration en France – le gouvernement vient d’annoncer la création de 7 500 nouvelles places de centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) en 2018 et 2019 et 5 000 places CPH.

La CIMADE – association militante de gauche qui oeuvre pour l’immigration – vient de publier un état des lieux des dispositifs d’accueil et d’hébergement dédiés aux personnes migrantes, demanderesses d’asile et réfugiées tels qu’ils sont décrits par le schémas régionaux d’accueil des demandeurs d’asile. Faisons le point sur les structures d’accueil imposées par l’Etat en Bretagne historique.

En Loire Atlantique, le dispositif national d’accueil (DNA) est composé, au 1er juillet 2017, de 1 675 places, tandis que le Finistère comptait 763 places, les Côtes d’Armor 468, le Morbihan 854, et l’Ille-et-Vilaine 1 504. Soit 5 264 places au total (qui n’incluent pas les places réservées pour les vrais/faux mineurs non accompagnés).

Bureaucratie française oblige, les immigrés sont répartis dans différentes structures qui permettent « d’étaler » et de segmenter ces vagues d’immigration : CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile), AT-SA (accueil temporaire des services de l’asile), HUDA (hébergement d’urgence des demandeurs d’asile) ou encore CPH ( centres provisoires d’hébergement, qui accueillent des bénéficiaires de la protection internationale). Mais cela ne suffit pas ; de nouveaux dispositifs vont donc être ou sont déjà mis en place :

Il s’agit des CAO (centre d’accueil et d’orientation), CHU(M) (centre d’hébergement d’urgence migrants), PRAHDA (programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile), DPAR CAES ( centres d’accueil et d’examen de situation administrative ).

Selon la CIMADE,  ce sont les régions Pays de la Loire, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Occitanie qui ont connu le plus grand nombre de créations de CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile) ces derniers mois. Le principal opérateur chargé de gérer cet accueil est ADOMA puis viennent COALLIA, FTDA, Forum réfugiés-Cosi, tous financés par l’Etat pour gérer cette immigration sur laquelle les populations autochtones n’ont pas été consultées.

Pour justifier ce schéma d’accueil bureaucratique, imposé par l’Etat aux collectivités et aux populations, les préfectures expliquent « la réalisation du schéma régional d’accueil des demandeurs d’asile (SRADA) s’inscrit dans un double contexte, à la fois géopolitique et juridique ». Et l’Etat de reconnaître l’illégalité d’origine de ces entrées sur notre territoire : « depuis 2014, les flux d’immigration dans l’espace Schengen ont sensiblement augmenté. Ils s’expliquent non seulement par les troubles dans les pays du Proche et du Moyen-Orient mais aussi par des raisons économiques. Cette situation s’est traduite par une hausse du nombre d’entrées illégales au sein de l’Union européenne. »

S’en suit, dans une longue directive, une explication digne des heures sombres de l’Union Soviétique : un phrasé volontairement compliqué, pour empêcher quiconque d’en comprendre la finalité, comme vous pouvez le voir en lisant les rapports pour la Bretagne et les Pays de la Loire que nous vous proposons ci-dessous :

La répartition de l’accueil des immigrés en Bretagne by Breizh Info on Scribd

Schéma d’accueil des immigrés en Pays de la Loire by Breizh Info on Scribd

Un an après le second démantèlement de la jungle de Calais, 42% des 7 400 personnes évacuées ont obtenu l’asile selon les données de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Contrairement aux mensonges répandus notamment par les associations qui les aident, ces migrants étaient à 95% des hommes, originaires du Soudan pour 60% d’entre eux. Venaient ensuite les Afghans (25%), les Érythréens (5%), les Pakistanais (4%) et, enfin, les Éthiopiens. Parmi ceux qui n’ont pas obtenu le statut de réfugié, 46% sont dans l’attente d’une décision définitive de l’Ofpra ou de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) s’ils ont essuyé un premier refus. Enfin, 7% des demandeurs ont été déboutés ce qui ne signifie pas qu’ils ont été expulsés puisque aucune information ne filtre à ce sujet.

Pendant qu’en Europe de l’Ouest, les frontières sont volontairement grandes ouvertes par des dirigeants paralysés par l’idéologie des droits de l’Homme, en Europe centrale, les gouvernants ont décidé de protéger leur population en fermant les frontières, tandis qu’en Algérie, le problème de l’immigration est traité de manière efficace (2 000 expulsions en quelques jours vers le Mali et le Niger) et qu’aux Etats-Unis, la politique de Donald Trump commence déjà à porter ses fruits avec un niveau d’immigration clandestine qui pourrait atteindre en 2017 son niveau le plus bas depuis 45 ans.

Question de volonté, uniquement.

Crédit photo : DR
Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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3 réponses à “Immigration. Le point sur l’accueil imposé par l’Etat en Bretagne”

  1. Abrux dit :

    Finalement ces humanistes parachutent des gens comme des pions. Qid des regles economiques, les gens sont senses aller la ou il y a un emploi. La France etend son modele DOM TOM en metropole. Les prefets sont le symbole de cette gabegie. Ca va continuer les lecteurs du Monde.fr, Lefigaro.fr etalent leurs certitudes sur la superiorite de la planification centralisee.

  2. jzldebretagne dit :

    On peut y aller les bretons ne disent rien , au contraire ils sont contents , vive la gauche …bientôt il n’y aura plus de Bretagne .. on est loin du Breiz Atao d’ une certaine époque !…

    On a enlevé la croix de la statue de jean Paul II à Ploërmel , au nom de la laïcité , ces gens deviennent cinglés , des laïcards extrémistes , on commence à descendre les croix … c’est le début .. on s’en repentira!…

  3. Pascal dit :

    Si on n’a pas compris que la complexité du dispositif a pour but de nous embobiner et de brouiller les statistiques … Ceci dit, revenons aux fondamentaux, qui paye pour tout cela ? et plus généralement qui paye le coût de l’immigration ? Réponse : des contribuables déjà ruinées pas les impôts.
    Faisons un liste à la Prévert des coûts liés à l’immigration
    1) Lors de l’entrée sur le territoire (durée de la phase : 0 à 5 ans) :
    – structures d’accueil, logements, repas, transports, habillement, cours de français etc …
    – frais de structure pour la gestion des flux migratoires, ministères, associations, assistance sociale …
    – soins médicaux, vaccination, traitements de fond, opérations, chambre dans les hôpitaux, antennes médicales dédiées, AME …
    – scolarité renforcée, classes de soutien, gardiens à l’entrée des écoles et accessoirement dépressions nerveuses du corps professoral …
    2) Une fois installé sur le territoire (durée de la phase : plusieurs décennies) :
    – traitement des maladie réimportées, vaccination généralisée (même les coureurs du tour de France n’ont pas autant de piqûres)
    – arrêts maladie pour surmenage des policiers, renforcement des polices municipales, frais de justice, frais d’emprisonnement, construction de nouvelles prisons, suivi des détenus …
    – aides sociales au logement, APL, EDF, forfaits mobile (oui !) …
    – politique de la ville et rénovation des quartiers
    – aides sociales à la vie quotidienne : chèques services, minimum sociaux, …
    – frais médicaux : CMU, soins spécifiques aux maladies tropicales
    – frais de recherche d’emploi : pôle emploi, transport, indemnité d’entrée dans l’emploi …
    – financement des associations de soutien et de réécriture de l’histoire
    – construction de lieux de cultes spécifiques, cession de baux emphytéotiques …
    – augmentation des assurances en raisons des feux de voitures et autres nuisances
    – regroupement familial (et rebelote, cf. n°1 puis 2)
    3) En cas de retour (très rare, juste pour mémoire) :
    – Indemnités de retour, frais d’avions, frais d’accompagnement
    – Coût des tractations gouvernementales
    – Coût des structures de suivi etc ..
    J’en oublie sans doute et je passe les coûts indirects. Pour les sommes à mettre en face, tout est fait pour que nous ne les connaissions pas. Je note que l’AME et la politique de la ville se chiffrent déjà en dizaines de milliards d’euros !!
    Evidemment tout cela n’est rien pour les hommes politiques qui ne payent pas avec leurs deniers. J’attends les arguments de ceux qui disent que l’immigration est une richesse pour le pays et surtout qu’ils chiffrent les coûts listés ci-dessus.

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