25/10/2017 – 06H00 Rennes (Breizh-info.com) – En 2017, pour la 40ème rentrée consécutive, le réseau des écoles continue de s’étendre et l’enseignement bilingue progresse. Douze nouveaux sites ont ouvert (comme en 2016, contre 4 en 2015). On compte 734 élèves bilingues supplémentaires entre les deux académies. L’académie de Rennes scolarise 17 028 élèves et celle de Nantes 730. Telle est la conclusion de l’étude publiée par l’Office de la langue bretonne (disponible en intégralité ci-dessous).
Rapport sur l’enseignement bilingue en Bretagne, rentrée 2017 by Breizh Info on Scribd
Chacune des trois filières participe à la progression des effectifs mais il y a de grandes différences dans leur rythme respectif : la filière publique atteint un rythme bien plus élevé, elle tire le taux de croissance global vers le haut alors que les deux autres filières conservent des taux aussi bas que les années passées, voire même inférieurs.
La filière publique tire profit de la convention Etat-Région et de tous les outils qui ont été progressivement mis en place pour structurer son développement (développement équilibré sur l’académie, carte des pôles actualisée tous les deux ans, augmentation du nombre de postes au concours, fin des seuils minimaux pour les ouvertures de nouvelles filières, protocole de travail académique entre l’Education nationale et l’OPLB sur les ouvertures, etc.).
La filière catholique, par contre, peine encore à programmer le développement de son réseau et à structurer celui-ci. De plus elle ne se voit octroyer que peu de postes aux concours.
Diwan est également confronté à ce problème, mais aussi à des difficultés récurrentes à trouver des locaux publics pour l’ouverture de nouveaux sites. De surcroît, le réseau Diwan a été malmené à la rentrée par la question des contrats aidés.
Dans l’histoire de l’enseignement bilingue, 2017 est la 3ème meilleure année quant au nombre d’ouverture, juste en dessous de 2012 (14 sites) et 2000 (15 sites) et à égalité avec 2016. Les 10 sites ouverts dans la filière publique sont pour beaucoup dans ce résultat : c’est la première fois qu’autant de sites bilingues ouvrent dans le primaire public (on dépasse le record déjà enregistré en 2016).
La filière bilingue en quelques chiffres :
Le seuil des 500 sites d’enseignement bilingue a été franchi cette année : entre les deux académies, on compte désormais 514 sites d’enseignement bilingue dont 235 maternelles.
En cette rentrée, le seuil des cinquante collèges bilingues a également été franchi (52). Dans l’académie de Rennes, le nombre d’élèves concernés s’élève à 17 028 dont 13 091 élèves dans l’enseignement bilingue à parité : 7 737 dans le public et 5 354 dans l’Enseignement catholique.
L’académie de Nantes, pour sa part, scolarise 730 élèves dont 349 élèves dans l’enseignement bilingue à parité : 272 dans le public et 77 dans l’Enseignement catholique.
Le réseau Diwan scolarise 4 318 élèves entre les deux académies (3 937 dans l’académie de Rennes et 381 dans celle de Nantes).
Rennes est la première ville à dépasser le seuil des 800 élèves bilingues de la maternelle au lycée (808). Quimper est, elle, la 2ème ville à passer la barre des 700 élèves (715).
Brest poursuit sa croissance et atteint le 3ème rang par le nombre d’élèves bilingues avec 649 élèves. Elle était encore au 7ème rang en 2014. C’est aussi cette ville qui enregistre la croissance la plus forte en 2017 (+70 élèves) ; c’est la 6ème année de suite que Brest se classe parmi les trois communes présentant la meilleure progression, grâce aux nouvelles écoles ouvertes régulièrement ces dernières années.
A l’inverse, Vannes continue de reculer dans le classement avec des effectifs qui font du sur-place depuis dix ans, aux alentours de 570 élèves.
Nantes enregistre une baisse (-4 élèves). Il y a cinq ans que le réseau nantais n’a pas progressé (2012). Saint-Herblain compte à présent plus de 100 élèves bilingues. Jusqu’à l’ouverture de deux sites en primaire l’an passé, la commune ne bénéficiait que d’une offre en collège (réseau Diwan).
Sources des données chiffrées : Education nationale, Enseignement catholique, Réseau d’écoles Diwan, Office public de la langue bretonne.
Crédit photo : wikipedia (cc)
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12 réponses à “L’enseignement bilingue breton-français progresse en Bretagne”
Me zo ar Gedour bras en e sav war ar c’hleuz.
Gouzout a ran petra on ha me a oar petra a ran:
Ene Kornog, he douar, he merc’hed hag he bleuñv
Holl kened ar bed, en noz-mañ, e viran.
(Je suis le grand Veilleur debout sur la tranchée.
Je sais ce que je suis et je sais ce que je fais :
L’âme de l’Occident, sa terre, ses filles et ses fleurs,
C’est toute la beauté du Monde que je garde cette nuit).
Diwan progresse effectivement aux niveaux des classes comme des effectifs. Une école privée pour les antifas.
Les élèves inscrits en maternelles ne sont pas des enfants des terroirs concernés mais un ensemble de nouveaux arrivants dans les villes, je ne parle pas de migrants, mais de couples ou mère seule venant des centres urbains qu’ils ont quittés en venant chercher en Bretagne un nouveau territoire d’expression sociale, dans une école qui les accueille comme l’enfant prodige.
Diwan est un insulte à la Bretagne, je m’explique : arraisonner la langue vivante et en enseigner un gloubiboulga appauvri ressemblant de loin aux langues bretonnes issues d’une culture ancestrale en bref : un breton pour des petits français…
Les écoles Diwan sont pleines de familles nombreuses de Bretons de souche, dont les anciens parlent breton. Diwan est ce qui se fait de plus raciste au niveau de l’enseignement en Betagne. Pour ce qui est des Français, la langue gauloise ancestrale des Français de souche est tellement appauvrie qu’elle n’existe tout simplement plus. De toute façon, les Français de souche préfèrent apprendre à leurs enfants la langue ancestrales des migrants Romains qui les ont soumis il y a des siècles. Un conseil, si vous n’êtes pas 100% d’origine bretonne, n’essayez pas de mettre vos enfants à Diwan, ils seront systématiquement ostracisés et humiliés. Bref, les écoles Diwan sont ce qui se fait de mieux, c’est l’idéal si vous ne voulez pas que vos enfants fréquentent la racaille franco-africaine ! N’écoutez pas les jaloux qui prétendent savoir juger de la qualité d’une langue qu’ils ne connaissent pas, ils ne savent pas de quoi ils parlent. La langue gauloise a disparu, c’est trop tard pour eux, ils ne retrouveront jamais leur honneur et leur fierté. C’est tellement humiliant pour eux, et les Bretons adorent !
« des migrants Romains qui les ont soumis il y a des siècles »
amusant de la part de ceux qui ont été soumis par les Romains PUIS par les Angles et les Saxons au point de devoir fuir leur terre et d’immigrer CHEZ NOUS
Un Français, 100% Celte de sang, et assez heureux de parler une langue latine.
Vous êtes sur un schéma historique datant du XIXe siècle. Les études ont évoluées.
Il n’y a pas eu fuite de l’île de Bretagne; il y a eu un projet de thalassocratie entre les Britto-Romains, abandonnés par Rome en 410, et les Gallo-Romains d’Armorique qui ont déclarés leur autonomie envers Rome au milieu du Ve siècle.
Lisez donc sur les Bagaudes armoricaines.
Regardez les mégalithes, lisez aussi sur Pythéas. Constatez que Chrétien de Troyes, le premier auteur roman tire sa matière de ceux que vous dénigrez et non pas du cycle carolingien qui n’a pas marqué grand monde (en dehors du comte Roland, et encore seulement en France, la matière de France n’a pas beaucoup inspiré).
Vous comprendrez peut-être que l’Atlantique a été un lien et non pas un obstacle pendant des millénaires, jusqu’à… la victoire française de la guerre de Cent ans qui a mis fin à un processus d’unification d’Europe occidentale plus large que celui des États-Nations qui prendra la place par la suite.
Hypothètiquement, l’Europe aurait suivi le même chemin que la Chine. Sur le tard, Napoléon l’a tenté, les Allemands l’ont tentés. C’était trop tard. Les Anglais les en ont empêchés. Mais l’origine de cette politique anglaise est à chercher du côté d’une folle à lier blasphématrice nommée Jeanne d’Arc (et son ami psychopathe et pédophile Gilles de Rais).
Pour en revenir au présent, prenez conscience que le français est, à une majorité écrasante, une langue d’Afrique du nord et de l’ouest.
À partir de là, si vous persistez à vous opposer aux locuteurs du breton, ne vous étonnez pas si vous êtes le dernier de votre lignée à être 100% celte.
PS: ça ne dédouane pas d’une profonde bêtise des propos comme ceux de Yann-Kel (pour peu qu’on puisse en tirer une quelconque cohérence).
Sauf que les Bretons on gardé leur langue, pas les Gaulois.
Sauf que les Bretons ne s’appellent pas Anglo-Saxons, tandis que les ex-Gaulois s’appellent eux-mêmes Français, du nom d’une poignée d’immigrés Francs.
Alors c’est qui les soumis ? Soyons sérieux.
L’Europe de l’ouest apartient aux autochtones, qui sont celtes de sang, de langue et de culture. Le reste ne sont que des éternels cocus de l’histoire, cocus et contents.
Un Breton, 100% Celte de sang et fier de parler la langue celtique de ses ancêtres.
les Bretons n’ont « gardé » aucune langue puisque celle-ci est une création artificielle des années 30, fusionnant les différents dialectes bretons (la « langue bretonne » n’ayant jamais existé) et qui se diffuse dans les lieux où elle n’a jamais été employée (Nantes), ou bien où son usage a disparu aux alentours de l’an Mil (Rennes).
bref on n’est pas dans la culture, mais dans du folklore assez largement inventé et qui fantasme énormément de choses.
« ‘l’Europe de l’ouest appartient aux autochtones »
on est bien d’accord, la France, de Brest à Strasbourg, appartient à ses autochtones celtes, parfois mêlés de Germains, qui parlent la langue qu’ils veulent et emmerdent gentiment ceux à qui ça déplaît.
La langue bretonne enseigné en diwan est effectivement unifiée à partir de dialectes. Comme à peu près toutes les langues du monde.
L’Académie française a été inventée pour quoi à votre avis ?
L’hébreu ? Le finnois ? L’allemand ? L’italien ?
En attendant, le premier dictionnaire avec du français (qui n’a plus grand chose à voir avec celui que l’on utilise) est le Catholicon. Je vous laisse faire les recherches.
Quant à l’usage du breton à Nantes, il n’y a aucune différence d’avec l’usage du breton à Rennes. Le breton n’y a effectivement jamais été dominant et depuis l’an mil, très minoritaire. Mais le breton avait son dialecte majoritaire et populaire dans la presqu’île guérandaise jusqu’au XIXe. Mais si vous pensez que la presqu’île guérandaise ne fait pas partie intégrante du pays nantais, il faut que vous revoyez, en plus de l’Histoire, la géologie et l’hydrographie locale.
Bref, vous tenez un discours complètement périmé qui ne tient pas la distance.
Et qui fait écho à un nationalisme BBR. Le plus pathétique qui soit. Cela fait plus d’un siècle que les nationalistes des Provinces de France tiennent un discours contre la pensée unique et orwellienne face aux BBR, plein de dédain. Hors, depuis une trentaine d’années, face à la mondialisation, qui n’est qu’une logique suivant le modèle BBR, la RF ayant le 1er théorisée l’universalisme, devenant un mythe chez les communistes, et bien les BBR découvrent la pensée unique, la novlangue, la réécriture de l’Histoire etc.
Vu du point de vue des natios de Provinces, c’est hilarant.
Quant à la langue française, je le répète, peut-être vainement face à la fresque que se construise les BBR, c’est déjà une langue d’abord d’Afrique occidentale.
Les BBR sont des imbéciles incapables d’appréhender la complexité du monde. Ou avec retard et mauvaise foi.
Critiques légitimes mais par trop virulentes.
Diwan = un moindre mal.
Et on ne peut pas l’accuser d’empêcher des alternatives.
Le monde militant, culturel et politique breton est en mode d’autodestruction.
On trouve beaucoup plus facile de critiquer haut ou bas-bretons, gauchistes et fascistes, peunruvan et ethnolinguistiques etc. que… bah Paris.
La Bretagne est à la croisée des chemins depuis un siècle et elle semble avoir choisi de faire le pas qui mène au ravin depuis une dizaine d’années.
Tud an Argoad ha tud an Arvor, tud diwar ar maezh ha tud ar chêrioù bras, tud Breizh izel ha tud an Naoned ; diwallit ta mar plij, diwallit ta:
HEP BREZHONEG BREIZH EBET !
Hep Brezhoneg arrabat komz diwar-benn Breizh.
Echu eo an abadenn da virviken !
(Gens des terres et gens des côtes, gens de la campagne et gens des grandes citées, gens de Basse-Bretagne et gens du Pays Nantais ; attention je vous prie, attention : SANS LANGUE BRETONNE PAS DE BRETAGNE ! Sans langue bretonne ne parlons plus de la Bretagne. La séance est à jamais terminée !)
SG : Gorge, il est très possible que »ar skolioù Diwan » soient vérolées par toute une engeance gaucho-bobo-parigos.
Je l’ai moi-même bien souvent constaté.
Mais n »est-ce pas malheureusement une image tristement fidèle du délabrement actuelle : morale, mentale, politique et culturel, de l’ensemble des bretons (qui politiquement et culturellement sont encore »pire à l’ouest » que les français) qu’elles nous renvoient bien malgré elles ?
Que d’inepties dans ces propos de Gorge et Yann-Kel !
Tout le monde y est accueilli. Et nombreux sont les Bretons de souche comme les immigrés qui y laissent leurs enfants. Entre les familles bretonnes (dont certaines élèvent leurs enfants en breton à la maison), les néo-ruraux d’origine francilienne ou autre qui veulent s’intégrer et ont une sensibilité écologique ou localiste, il y en a de tout type et de toutes les couleurs.
Personnellement, dans l’école Diwan de mon coin, j’y vois des enfants d’origine africaine adoptés par des Bretons, des enfants issus de familles catholiques traditionnelles, des enfants de bobos, des enfants de paysans, des enfants de notables, des Floc’h, des Dupont et des Smith.
Bref, quand on ne sait pas, on se tait.
Tout ce que je peux dire c’est que les parents qui ne mettent pas leurs enfants à Diwan (qui n’est pas une école bilingue mais une école par immersion linguistique totale jusqu’au CE2), ou dans une école bilingue (catholique ou publique), ratent le coche car le niveau y est bien meilleur que dans les filières monolingues. Ces dernières sont de véritables nids à cassos qui en sont restés à la mentalité des années 80-90 concernant le breton (« c’est une langue morte », « ça sert à rien », « c’est une langue de ploucs »…), avec des élèves au prénom américain ou italien assorti à un patronyme bien breton (Cf. « Yudal » d’Erwan Hupel).
Dans les collèges publics où existe une filière bilingue, les bilingues ont des moyennes nettement supérieures aux autres et Diwan a été élu meilleur lycée de France à plusieurs reprises. Ceux qui ont été à Diwan ou dans des filières bilingues se retrouvent plus souvent en droit, médecine ou école d’ingénieur qu’ailleurs.
Bref, restez-en à vos âneries sur le breton et les écoles bilingues; pour ceux qui savent il n’y a pas photo sur l’endroit où mettre leur progéniture.
Excellente nouvelle. En 1997, c’était environ 0,5% des Bretons de moins de 25 ans qui parlaient breton. En 2007, c’était environ 3%…(Différents sondages Broudic et Office public de la langue bretonne). Aujourd’hui, nous devons être autour des 5%.
Nous nous acheminons, lentement mais sûrement, vers 10% de Bretons de moins de 25 ans qui parleront breton. D’ici 2030, si tout continue dans le même sens et dans les mêmes proportions. Or si la proportion de brittophones augmente dans cette tranche d’âge, elle augmentera nécessairement dans les autres.
De plus, on constate un niveau scolaire moyen supérieur parmi ceux qui ont fréquenté Diwan ou les écoles bilingues, relativement à ceux qui sont ou ont été dans des filières monolingues franco-françaises. L’avenir de la Bretagne appartient aux brittophones.