18/10/2017 – 15h00 Paris (Breizh-info.com) – Les belles heures du Parti socialiste français semblent désormais bien derrière lui. Après la débâcle électorale, vient le temps du marasme financier. Les élections présidentielles et législatives du printemps dernier, en plus d’avoir marqué une désertion de l’électorat socialiste, forcèrent à la réduction de la voilure. C’est pourquoi le PS va vraisemblablement mettre en place un plan social drastique.
Solférino n’est plus
Le reflux avait commencé par la mise en vente, le 19 septembre dernier, du siège historique du parti. Un bâtiment dont les fastes ne sont plus nécessaires en cette période de disette.
Un déménagement lourd de symbolique, le PS y ayant installé son siège depuis 1980 et les grandes heures du mitterrandisme. Il est vrai que les quelques 3 000 m² de cet hôtel particulier situé rue de Solférino, dans le 7ème arrondissement parisien, ne sont plus d’une grande utilité. Les lieux seraient approximativement évalués entre 40 et 70 millions d’euros.
Sur le plan politique, il faut tout de même rappeler que les dernières élections législatives ont vu le nombre de députés socialistes passer de 284 à 30. Les conséquences directes de cette défaite étant une diminution de la subvention annuelle de l’État. Soit un manque à gagner d’une vingtaine de millions d’euros, puisque le budget annuel du parti est passé de 28 millions à 8 millions d’euros. À l’horizon des 5 ans de mandature législative, la diminution est donc de 100 millions d’euros.
Après les biens, les personnes
Cependant, la cession du siège de Solférino ne paraît pas suffisante pour renflouer les caisses du parti. Les salariés du PS sont, à leur tour, sur la sellette. Nous pouvons donc parler de plan social puisqu’environ la moitié des employés (50 à 70) sont concernés par un futur licenciement économique. Ainsi, la nouvelle devait être officialisée en ce début de semaine lors d’une rencontre entre les dirigeants du parti et les représentants des salariés. C’est dans ce cadre qu’un comité d’entreprise extraordinaire va se tenir le 24 octobre prochain.
Pour l’heure, la direction du PS n’a pas communiqué sur la situation. Rappelons au passage que la masse salariale actuelle entraîne environ 12 millions d’euros de charges.
Et en Bretagne ?
Nous avions déjà évoqué la mutation forcée du PS en Bretagne dans un précédent article. Le territoire, qui avait massivement voté pour François Hollande en 2012, dispose de fédérations socialistes puissantes dans ses départements. Mais, là aussi, le printemps 2017 a tout de même nettement fragilisé les choses. Le PS du Finistère compte par exemple 8 permanences et 73 sections à faire vivre. Cette assise est similaire dans les quatre autres départements bretons. Les socialistes vont-ils devoir, même sur leur terre de prédilection, tirer définitivement certains rideaux ?
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Parti socialiste. Des lendemains qui déchantent pour les salariés”
Fini la dolce vita socialiste !
Ces arrogants qui voulaient couper les têtes… Même s’il a mis du temps à revenir, je salue l’effet salutaire du boomerang.
Mais désespérante Bretagne où vas-tu ? avec tes villes socialos/écolos, tes campagnes cocos / FI, tes eaux polluées et les violences allogènes et gauchistes.
Les musulmans ont voté Macron..
parce que Macron veut faire une »autoroute », à sens unique, entre l’Algérie et la France afin que 20 millions d’Algériens »bons à rien » arrivent chez nous!..Les musulmans ont été déçus par les socialos et la »théorie du genre »…beaucoup de musulmans ont retiré leurs enfants des écoles »laïques » à cause de cela!…Macron a dit aussi que »la colonisation est un crime pour l’humanité » afin que les musulmans votent pour lui!..