04/10/2017 – 06h30 Nantes (Breizh-Info.com) – Annoncée au miroir d’eau devant le château des ducs de Bretagne à Nantes, la manifestation de 44=Breizh a fait « plouf ». A peine deux cents manifestants s’étaient regroupés pour ce « rassemblement pacifique et familial » qui dans l’esprit des organisateurs devait prendre le relais de la Breizh manif prévue par les dirigeants de Bretagne réunie pour l’unité administrative de la Bretagne, puis annulée par crainte d’incidents entre extrême gauche et extrême droite .
« La mobilisation pour la réunification ne doit pas déserter la rue », avait pourtant déclaré Gaël Roblin, de Breizhistance . Ce ne fut pas vraiment le cas.
Il y avait peu de familles au rendez-vous et les interventions des organisateurs et les slogans des manifestants n’étaient guère pacifiques. Il y eut bien sûr, actualité oblige, une longue déclaration de soutien aux nationalistes catalans en butte au gouvernement espagnol « digne héritier du franquisme ».
Mais, pour les organisateurs, le principal danger auquel le peuple breton doit faire face aujourd’hui « c’est le fascisme associé au capitalisme, au colonialisme et à la xénophobie qui se cache derrière tout discours identitaire.».
D’où la présence massive de revendications « antifas » : sur les T shirts, les drapeaux, les banderoles mais y compris dans la sono, au son du rap antifa pour patienter avant de défiler. Comme disait un manifestant : « pour une fois qu’il n’y a pas de gueule louche dans une manif bretonne (sic)» !
Significatif aussi, le fait que le seul parti politique participant à la manifestation était le NPA trotskyste dont on connait l’attachement à l’identité bretonne… Prudente, l’UDB avait, quant à elle, préféré s’abstenir. L’appel au soutien des « minorités sexuelles bretonnes » avait été entendu, un drapeau arc en ciel flottait au dessus du maigre défilé. En queue de celui-ci, bien isolés, quelques Kroaz du et bonnets rouges : qu’étaient–ils venus faire dans cette galère ?
Les organisateurs ont annoncé des Assises du mouvement pro-réunification, le 9 décembre, à Saint-Herblain, « pour reconstruire un mouvement uni » (traduction : un mouvement de gauche antifasciste). L’espoir fait vivre.
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Une réponse à “Nantes : pour la réunification de la Bretagne, l’extrême gauche n’a pas fait recette”
Tant mieux, ces gauchiasses vont bientôt pouvoir se réunir dans les cabines téléphoniques ( s’ il en reste) !!!!