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Vrais/faux mineurs isolés étrangers : deux lycées nantais collaborent à l’invasion migratoire

25/09/2017 – 06h00 Nantes (Breizh-info.com) – Nous écrivions il y a quelques jours que RESF-44 appelait à des dons pour financer la scolarisation de vrais/faux mineurs isolés étrangers, non reconnus comme mineurs, pour l’année scolaire 2017/18. Sur les 500 et quelques qui sont installés cette année en Loire-Atlantique, seuls 11 seront scolarisés, soit moins de 2% du total. Nous avons identifié les établissements qui collaborent à cette initiative – c’est à dire qui scolarisent ceux qui sont légalement des majeurs clandestins sur le territoire français – y compris parfois contre les consignes de leur hiérarchie.

Dans la mesure où la scolarisation est une démarche d’intégration, on peut constater que la grande majorité de ces faux mineurs isolés étrangers – légalement majeurs – ne sont pas du tout là pour s’intégrer à la société française.

Selon nos informations, dix de ces mineurs sont scolarisés en CAP au lycée Saint-Félix. Le tarif scolaire – le prix du plat de lentilles pour cet établissement  privé catholique est d’un peu plus de 800 € annuels, acquittés par RESF avec l’aide de subventions, des dons de bénévoles et des recettes de la braderie de ce dimanche (prix des emplacements, recettes de la buvette).

Au sein de RESF, une source qui souhaite rester anonyme, mais qui est très proche du dossier, nous a aussi confirmé qu’un des élèves avait été accepté un peu après la rentrée au lycée Michelet. Ce qui est contraire aux consignes de l’inspection académique – qui a imposé aux établissements d’enseignement publics, payés par le contribuable, de ne pas scolariser ceux qui sont légalement des majeurs clandestins, bien que l’extrême-gauche immigrationniste souhaite les faire passer pour des « exilés » (plutôt que clandestins) « mineurs non-reconnus ».

Cependant RESF peut s’appuyer sur une direction frondeuse – avec l’argent des autres : « au lycée Michelet ils furent dans les premiers à scolariser des mineurs isolés étrangers qui n’étaient pas pris en charge par le conseil général – c’est à dire que leur minorité n’était pas prouvée. Après, l’inspection académique a mis le holà mais ils trouvent toujours le moyen de ruser pour quelques élèves », nous précise notre source.

Quant aux établissements privés catholiques, RESF a trouvé un autre levier d’action tout aussi efficace. « Nous leur expliquons que le public ne prend pas ces mineurs, et que comme vous êtes catholiques, vous devez être généreux », nous précise une autre bénévole, qui croit tout ce que les « mineurs » lui disent. « Ils nous expliquent qu’ils sont venus en France soit parce qu’ils ont perdu leurs parents, soit parce qu’ils ne peuvent pas aller à l’école dans leur pays. Ils nous disent que s’ils apprennent un métier, ils repartiront ».

En réalité, dans les pays dont ils viennent (Guinée Conakry, Niger, Mali etc.) il existe un réseau scolaire et même des établissements d’enseignement professionnel déjà largement soutenus par des associations françaises – voire par le contribuable. Ce n’est pas au niveau de la France, mais lorsqu’on voit le petit nombre de faux mineurs isolés étrangers qui se fait scolariser par rapport au nombre total, l’école n’est pas la première raison de leur venue en France, loin de là. L’argent facile en revanche

Et encore, ce nombre, si petit qu’il soit, omet ceux qui se perdent en route. D’après la communication officielle de RESF, en 2016, « cinq Mineurs Isolés ont suivi leur première année de CAP […] ces cinq jeunes ont obtenu à chaque trimestre les encouragements ou les félicitations de leur conseil de classe. Ils ont brillé par leur assiduité et leur sérieux. Leur première année est une réussite ».

Pourtant, seuls trois iront en seconde année de CAP en 2017. Deux se sont donc perdus en route. Pour que les éventuels donateurs de RESF ne puissent s’en rendre compte, peu après la parution de notre article qui citait le communiqué originel – avec les prénoms des « mineurs » concernés, RESF a caviardé les noms dans son communiqué, sous pression il est vrai de militants de l’ultra-gauche.

L’ultra-gauche immigrationniste vue par elle-même : une portion congrue pour un rôle accru

Ultra-gauche qui semble avoir été vivement atteinte par notre article, au point de se fendre d’une lamentable bafouille où elle prétend que « L’extrême gauche est finalement peu représentée dans la lutte des exilé-e-s », les « exilés » étant les migrants et leur « lutte », leur arrivée massive sur le territoire français où ils bénéficient des largesses du contribuable.

Selon l’ultra-gauche, cette « lutte » est donc un « mélange de personnes exilé-e-s, des descendant.e.s des anciennes colonies européennes, d’assos »humanistes » et caritatives et de personnes qui revendiquent cette lutte par « citoyenneté » ». Autrement dit elle résulte de la conjonction de l’action de clandestins qui ont réussi à rester (régulièrement ou non) sur le territoire français, de personnes d’origine nord-africaine ou africaine qui ne se sont pas intégrées – c’est à dire que pour elles la défense des intérêts de la France ne prime pas sur ceux de leurs ex-compatriotes, d’associations caritatives spécifiques (RESF) ou détournées de leur vocation initiale (paroisses, association diocésaine…) et d’idéologues.

« Pour l’extrême gauche, il reste un maigre pourcentage, un peu isolé du reste ». A l’ultra-gauche la portion congrue, donc. Mais un rôle clé. C’est l’extrême-gauche qui ouvre et gère des squats de migrants – quatre d’entre eux sont dévolus aux faux mineurs isolés étrangers sur Nantes. Un se trouve à Rezé dans la zone d’Atout sud, un autre à Chantenay, deux à Doulon (Toutes-Aides) où l’extrême-gauche – dont plusieurs militants historiques nantais vivent dans le quartier – vient aussi d’ouvrir un bar « social ». Elle y organise ses « assemblées de la jeunesse » pour diffuser sa propagande dans les milieux lycéens et étudiants.

C’est encore l’extrême-gauche qui réunit de quoi faire vivre ces squats (aliments, matériel, meubles) et fournit « l’aide juridique », à savoir qu’elle explique aux clandestins les failles de la législation, dans tous les domaines : obtenir des aides, gagner l’indulgence des juges après avoir été l’objet d’une procédure judiciaire, rester sur le territoire français même après une mesure d’obligation de quitter le territoire, etc. Le rôle de l’extrême-gauche dans l’invasion migratoire de Nantes est donc tout sauf ténu.

Les enfants perdus du RESF

Ce sont donc les « les jeunes M., F., M., M.,  L., O., F., et A. seront inscrits en première année de CAP » cette année, d’après le site de RESF. Espérons qu’ils ne se perdront pas autant que l’an dernier. En effet, d’après nos confrères d’Ouest-France qui avaient consacré un article à la rentrée d’un de ces faux mineurs étrangers isolés – c’est à dire légalement, un majeur clandestin sur le territoire français, qui y est entré pour profiter des failles de la législation et des largesses du contribuable, ils étaient 14 à faire leur rentrée en septembre 2016.

Mais RESF n’en reconnaît que cinq. Ces 14 là étaient dispersés entre le lycée Saint-Félix (quatre élèves), mais aussi « les collèges Sainte-Anne, Saint-Jacques-de-Compostelle et Notre-Dame, à Rezé. Ou encore à la Durantière, à la Joliverie ». De ces 14 n’en restent finalement que trois, qui commencent en ce mois de septembre leur seconde année d’étude. Soit près de 80% de perte en cours de route. « C’est à se demander si ces jeunes n’ont pas montré patte blanche pour se concilier les faveurs des militants associatifs, qui ne se rendent pas compte qu’ils sont les valets des filières migratoires mafieuses qui aboutissent à Nantes », soupire un travailleur social, pas dupe.

Louis Moulin

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