22/09/2017 – 05h15 Rennes (Breizh-Info.com) – L’Etat Espagnol a décidé de mener une politique de répression qui ferait bondir n’importe quel défenseur des droits de l’homme dans le monde, depuis l’annonce de la tenue le 1er octobre d’un référendum sur l’indépendance de la Catalogne.
Mercredi matin, 20 septembre, 14 arrestations ont eu lieu, essentiellement des hauts responsables du gouvernement de Catalogne. Plus d’une vingtaine de perquisitions – dont certaines se poursuivaient dans la soirée – ont aussi été enclenchées sur ordre d’un juge, dans le cadre d’une enquête sur un présumé vol de données visant à permettre aux séparatistes de disposer d’un fichier recensant les contribuables catalans.
Par ailleurs, les locaux de la presse indépendantiste catalane ont été perquisitionnés par ailleurs, alors que des dizaines de milliers de Catalans commencent à manifester – comme mercredi soir à Barcelone – pour dénoncer la répression espagnole et le centralisme de l’Etat.
En l’espace, des réunions publiques ont été interdites, 1,3 millions d’affiches saisies et 45 000 convocations d’assesseurs.
Enfin, le gouvernement espagnol a suspendu l’autonomie de la Catalogne en décrétant l’état d’urgence .
En Bretagne, où le référendum sur l’indépendance a, comme lorsque ce fût le cas de l’Ecosse, une raisonnance toute particulière bien que le mouvement indépendantiste y soit politiquement inexistant ou presque, une manifestation de soutien à la Catalogne se déroulera samedi, à Rennes.
Il s’agit d’un rassemblement organisé par l’UDB Jeunes, qui s’explique :
« La situation de l’autre côté des Pyrénées devient de plus en plus préoccupante. Alors qu’une large majorité des Catalans (plus de 70% selon les sondages) souhaite s’exprimer sur l’autodétermination par l’intermédiaire d’un référendum, l’Etat espagnol use de méthodes qui ne sont pas sans rappeler la sombre période du franquisme : intervention de la police militaire, menaces, perquisitions, arrestations,… Ce sont les droits civiques les plus basiques qui sont bafoués. Peut-on encore dire que l’Etat espagnol est une démocratie ?
Nous organisons ce rassemblement, ouvert à tous (adhérent UDB ou non), pour montrer notre soutien et notre solidarité avec le peuple catalan qui souhaite s’exprimer sur son avenir. C’est la démocratie, il n’y a rien de plus primordial et de plus fondamental.
Nous souhaitons également interpeller nos dirigeants politiques qui restent muets sur la question.
Soyons nombreux samedi matin ! Solidarité avec la Catalogne ! Kengred gant Katalonia ! »
A voir désormais si ces rassemblements en Bretagne (voir le lien de l’évènement facebook) dépassent le simple cadre des militants de gauche et d’extrême gauche.
Les indépendantistes catalans sont majoritaires en sièges au parlement catalan depuis septembre 2015, bien que sur la question de l’indépendance, cela ressemble à du 50-50 au sein de la population. Toutefois, il ne s’agit là que d’un référendum que l’Etat espagnol veut empêcher, alors que selon les derniers sondages, plus de 70% des Catalans souhaitent y participer.
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3 réponses à “Rennes. Rassemblement de soutien à la Catalogne, samedi 23 septembre”
Le gouvernement à Madrid est vraiment stupide, ils auraient pu faire comme le Royaume Uni avec l’Ecosse, où les gens ont pu s’exprimer, au lieu de ça ils ne font que pousser vers une guerre civile.
Soutien et solidarité avec le peuple catalan, c’est bien, mais il aurait été plus légitime et utile de se faire entendre lors du « découpage » fait par Hollande et de revendiquer les pays de Loire en Bretagne. Il est vrai que la Bretagne est tellement socialiste……………………
L’UDB est gonflé…
Toujours à soutenir les autres qui bossent pour leur pays et a qualifier de fascistes ceux qui font la même choses en Bretagne (au titre qu’ils ne sont pas gauche/extrême gauche)…
La Bretagne ira très vite dans la même direction que la Catalogne quand les Bretons penseront à l’avenir de leurs enfants avant de penser politiquement correct…
Mais pour l’instant, en Bretagne que ce soit pour le PS français, Macron ou le FN, les Bretons préfèrent voter français dans l’espoir médiocre de recevoir un geste de sympathie de ceux qui nous marchent sur les pieds…