21/09/2017 – 06h30 Strasbourg (Breizh-Info.com) – Voilà qui ne devrait pas réconcilier les citoyens d’Europe avec des institutions non élues : le Conseil de l’Europe vient de publier un rapport préconisant l’instauration d’une « présomption de minorité » concernant les vrais/faux mineurs isolés étrangers qui arrivent de plus en plus nombreux sur notre sol.
Ainsi, pour Le Conseil de l’Europe, « les jeunes migrants ne doivent pas être soumis contre leur gré à des examens médicaux visant à déterminer leur âge, et doivent, en cas de doute, être considérés comme des mineurs ». Par ailleurs, les tests osseux, examens dentaires, tests de maturité sexuelle doivent être réduits au minimum indique cette même institution.
Un véritable appel d’air donc, puisque l’on sait parfaitement (et les migrants le savent aussi) qu’en étant considérés comme mineurs, ils vont bénéficier de certaines garanties et privilèges, comme le droit à un hébergement et à des soins adaptés aux enfants, le droit au regroupement familial, voire une protection contre l’expulsion ou la reconduite à la frontière.
« En l’absence de preuves qu’une personne est un adulte, le principe général de présomption de minorité impose de considérer cette personne comme un enfant », souligne le rapport qui indique que 26 pays sur les 37 états européens appliquent déjà cette rhétorique.
Bien au chaud dans les bâtiments des institutions européennes, les auteurs du rapport n’ont sans doute pas pris la peine d’aller dans certaines villes comme Rennes, Nantes, ou encore Lille, où des « mineurs isolés » dont le physique indique qu’ils ont largement plus de 18 ans jouent avec les institutions et notamment les départements – parfois appuyés par ceux-ci ou par des associations dédiées.
Il suffira donc désormais d’indiquer venir de Libye ou d’Algérie, de proclamer que l’on est mineur, sans pouvoir montrer le moindre papier (en se revendiquant d’une ville où toute recherche dans l’Etat civil est impossible, et elles sont pléthores dans ces pays) pour bénéficier d’un statut extrêmement coûteux pour le contribuable en France – tout en pouvant prétendre par la suite à l’acquisition de la nationalité française et au regroupement familial.
Avec au passage, pour une partie de ces individus, des faits de délinquance, de plus en plus nombreux et violents, dont les premières victimes sont les citoyens d’Europe.
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