21/09/2017 – 07h15 Rennes (breizh-Info.com) – Les caciques socialistes de Rennes ont eu chaud. Certes, lors des élections législatives de juin, ils ont perdu toutes leurs circonscriptions au profit des « marcheurs » et de leurs alliés (l’ancien PS François André), mais ils ont conservé l’essentiel : l’hôtel de ville, lieu de pouvoir qui permet aux pros que sont les membres de la municipalité d’organiser leur carrière dans le plus grand confort. Le contribuable rennais leur fournissant indemnités, bureaux, collaborateurs… c’est-à-dire les moyens de faire de la politique.
Si, dans la foulée des législatives, Emmanuel Macron avait eu la fantaisie de dissoudre les conseils municipaux, on aurait assisté au même raz-de-marée. Les « marcheurs » auraient enlevé à coup sûr la ville de Rennes, un solide bastion du PS depuis l’époque Edmond Hervé, lorsque le modeste assistant à la faculté de droit avait succédé au pape local de la démocratie chrétienne, Henri Fréville.
On comprend donc les aigreurs d’estomac de ces messieurs – dames du PS qui voient leur plan de carrière sérieusement contrarié par l’ouragan Macron. Ce qui provoque polémiques et piques à l’échelon local. Un exemple récent à propos des contrats aidés. Un jeune loup macroniste, Florian Bachelier, député de Rennes – Saint-Jacques-de-la-Lande, et premier questeur de l’Assemblée nationale, ayant expliqué, en reprenant une constatation de la Cour des comptes, que « les contrats aidés ont une faible efficacité pour le retour à l’emploi malgré leur coût élevé pour les finances publiques. » (Ouest-France Rennes, 05/09/2017). Marc Hervé (PS), fils de son père (Edmond Hervé, ancien maire de Rennes, ancien député, ancien sénateur), présentement adjoint au maire de Rennes, délégué aux finances, à l’administration générale, aux relations économiques, au commerce et à l’artisanat, réplique en dénonçant ce qu’il croit trouver chez Bachelier, à savoir « brutalité, arrogance et mensonge », ainsi que son « manque d’humilité vis-à-vis de l’action publique ». Au final, Marc Hervé ne peut s’empêcher de montrer le bout de son nez, à savoir l’immense vexation subie par lui et ses copains du PS de voir leur fief rennais enlevé par des « marcheurs » novices et inconnus du public : « Espérons qu’expérience, compétence et humilité redeviennent des qualités appréciées de nos concitoyens, loin du dégagisme aveugle et destructeur » (Ouest-France Rennes 08/09/2017).
Depuis 1977, année qui vit Edmond Hervé devenir maire de Rennes, les socialistes s’estiment propriétaires de la ville de Rennes. Ils sont chez eux. D’où l’humiliation terrible subie par eux avec l’arrivée du « dégagisme aveugle et destructeur ». Ils sont « socialistes », mais pas « partageux ». Malheureusement les électeurs sont persuadés, eux que changer les têtes constitue un acte de salubrité publique.
Dommage pour Marc Hervé qui rêve forcément de devenir, un jour prochain, maire de Rennes…Comme papa. Adjoint aux finances, ça va un temps…En attendant il y a plus malheureux que Hervé junior, qui cumule deux mandats, adjoint au maire et conseiller départemental (canton de Rennes 1), c’est-à-dire deux indemnités ; son casse-croûte est donc assuré.
Bernard Morvan
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3 réponses à “Rennes. Marc Hervé (PS) craint pour son avenir”
Entre les fils d’Edmond HERVÉ, fils BALKANY, SARKO, DASSAUT etc etc etc, même au MEDEF le fils GATTAZ, plus ça va plus il y a des « »fils de » » tous nés avec une cuillère en argent (voire en or) dans la bouche et complètement déconnectés de la réalité !!
Ils critiquent Marine LE PEN, mais ils sont pareils !! fils de et de ………..!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Au moins, en monarchie, nous aurions le Prince qui serait fils du roi et seulement ça mais la 5ème République nous en a créé des rois et des princes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La nuit du 4 août vit l’abolition des privilèges et…dès le lendemain on en créait de nouveaux.
Que les socialo-gauchistes dégagent de la mairie de Rennes me ferait bien rigoler même si je n’éprouve aucune sympathie pour Bachelier et ses clones.