18/09/2017 – 09h00 Nantes (Breizh-Info.com) – Pour la seconde année consécutive, l’extrême-gauche et RESF appellent leurs contacts à contribuer financièrement à la scolarité de mineurs isolés étrangers à Nantes. Certains entrent en 1e année de CAP, d’autres, déjà soutenus en 2016, en seconde. Pourtant, cette opération est très limitée par rapport au nombre total de mineurs isolés étrangers que l’extrême-gauche prétend accueillir à Nantes, ce qui ouvre la voie à des questions dérangeantes.
La minorité desdits mineurs isolés étrangers est cependant peu probable – en effet, les lycées publics scolarisent ceux qui sont reconnus mineurs et pris en charge par le Conseil général de Loire-Atlantique – c’est à dire près de 500 des 886 mineurs isolés étrangers vrais ou faux arrivés dans le département en 2016. Ceux qui ne sont pas pris en charge par le CG44 sont refusés par les lycées publics.
Ironie du sort, c’est vers le… privé catholique que se sont tournés les militants pro-migrants, proches pour beaucoup de l’extrême-gauche radicale et anti-religieuse. C’est moins étonnant quand l’on sait que des paroisses catholiques diocésaines sont dans les premiers rangs de ceux qui collaborent à l’immigration dans le département.
En 2016 ce sont ainsi… cinq jeunes de Guinée et de Mali – du moins l’affirment-ils – qui ont été scolarisés en première année de CAP dans un lycée privé de Nantes. « A la rentrée de septembre 2017, Dramane, Hacourou, Maxime seront inscrits grâce au Hello Asso en deuxième année de CAP APH et ATMFC. Et Modibo, Fazal, Maroof, Mamadou, Lamine, Ousseyni, Fode et Arnaud seront inscrits en première année de CAP », explique l’antenne locale de RESF.
Ce qui fait onze jeunes en tout. Oui, 11.
Il y a deux semaines, après avoir installé des Soudanais dans la résidence secondaire de retraités nantais, l’extrême-gauche, par la voix de l’association Droit au logement 44, a avoué avoir organisé dix squats dans l’agglomération occupés par trois cent migrants. Contre cinq et 160 migrants un an plus tôt. Nombre d’entre eux se réclament du régime des « mineurs isolés étrangers », essentiellement à tort – les tests osseux pratiqués ont détecté leur majorité, et ils sont donc clandestins en France.
Logiquement ils devraient être expulsés, mais ils zonent, vivent en squats et enrichissent les statistiques de la délinquance – notamment au titre des vols avec ou sans violence, des infractions à la législation sur les stupéfiants et à la législation sur les étrangers. A ceux-là s’ajoutent encore 200 autres clandestins, dont beaucoup de faux mineurs, qui sont à la rue ou dans des squats gérés par des compatriotes.
Combien de vrais mineurs sont parmi ceux qui vivent en squats gérés ou non par l’extrême-gauche ? On peut se douter que leur nombre est sans doute très limité – ils ont en effet droit à la prise en charge totale par le département, et à des conditions de vie nettement meilleures.
Par ailleurs, l’école est un vecteur d’intégration majeur, dans la mesure où elle permet aux migrants d’apprendre un métier et le français, de sortir du système délinquant et de la rue.
Force est de constater que sur l’ensemble des migrants hébergés ou assistés par l’extrême-gauche immigrationniste – soit plus de 500 personnes à Nantes – seuls onze souhaitent vraiment s’intégrer en France. A peine 2%. Qu’est-ce que les autres 98% sont venus faire en France ?
Louis Moulin
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