La gauche antiraciste ou l’obsession de la race [Tribune libre]

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Il y’aura sans doute un avant et un après Charlottesville, évènement assez anodin au regard de ce qui se passe aujourd’hui partout dans le monde (une manifestation, une contre manifestation, un mort) mais dont les conséquences semblent majeures aux Etats-Unis et également en Europe.

En effet, Charlottesville semble avoir réveillé, chez la gauche antiraciste, une forme d’obsession presque pathologique pour la race et le fait racial. Par gauche antiraciste, il faut en fait élargir un peu , c’est à dire désigner un mouvement majoritairement blanc qui va de l’extrême gauche antifasciste à la droite libérale à genoux devant le politiquement correct.

Après avoir fait en sorte pendant des années, dans la presse mainstream notamment, de masquer les origines (en changeant les noms et prénoms) notamment des délinquants ;

Après avoir voulu faire disparaître le mot race (à quoi bon avoir un mot pour une chose qui n’existerait pas ? Ce qui n’empêche pas dans le même temps de condamner pour incitation à la haine raciale …cherchez l’erreur) ;

La presse mainstream, les associations de gauche, et même des politiques, ne communiquent quasiment plus qu’à travers le prisme de la race. Il s’agit d’un grand renversement. Tel journaliste qui a qualifié publiquement Donald Trump de suprémaciste blanc est décrit avant tout comme un noir par un quotidien régional.

« Un policier abat un cambrioleur violent : la victime était un noir ».

Un député de gauche a des comptes à régler avec un autre député de gauche : il le tabasse à coup de casque en justifiant son attaque par les remarques racistes supposées de l’autre.

Et de fil en aiguille, par mimétisme, le lycéen qui a une mauvaise note car incapable d’écrire correctement le français va plaider la cause du racisme institutionnel en raison de son africanité. La racaille maghrébine en survêtement trouvera une écoute attentive auprès d’associations vigilantes lorsque des videurs (noirs) d’un établissement l’éconduiront en raison de son comportement et de son look. Et ils trouveront toujours une oreille à l’écoute pour les entendre, cette même oreille qui est sourde à la souffrance de l’adolescente blanche devenue souffre-douleur dans sa cité de banlieue parisienne.

Même l’emploi du mot « européens » est aujourd’hui assimilé à la race et donc au racisme potentiel, comme en témoigne le déferlement totalement dingue sur la personne de Marine Lorphelin, ancienne Miss France.

Du côté de l’extrême-gauche militante, là aussi, changement de siècle, changement de public : exit la défense des prolétaires européens. Bienvenue dans les luttes non plus sociales mais sociétales et raciales. L’ennemi de ceux qui sont majoritairement des petits blancs bourgeois, c’est le mâle, blanc, hétérosexuel. Des manifestations non mixtes à la défense de camps ethniques réservés aux noirs (aux « opprimés » pour l’extrême-gauche), les « antifas » pourraient bien faire  se retourner Marx ou Lénine dans leurs tombes …

La question raciale (ou ethnique, identitaire, culturelle…) est certes centrale dans un monde de plus en plus ouvert, interconnecté, et nécessitant justement de connaître ses racines pour l’affronter. La grille idéologique de lecture « raciale » de la gauche antiraciste est toutefois obsessionnelle, pathologique, et dangereuse, car elle déforme la réalité avec encore une fois pour objectif de tailler en pièce l’homme blanc hétérosexuel.

Quoi qu’il fasse, quoi qu’il se passe le blanc est responsable.

L’esclavage ? On apprend aux gamins d’Europe que leurs ancêtres furent des négriers, sans évoquer la traite arabe, largement supérieure, ni la traite inter africaine, là aussi importante (et toujours en vigueur aujourd’hui en Mauritanie notamment). Salopards d’esclavagistes ! Clament des professeurs et des idéologues à des gamins dont pour certains, les ancêtres travaillaient durs dans les champs de France et de Navarre sans même connaitre l’existence d’autres continents.

La misère et la faim dans le monde ? C’est le blanc. Lui, le colonisateur qui a pillé, qui a conquis, qui a soumis des régions entières du monde (les autres peuples, les autres races n’ont bien entendu jamais pratiqué ni la conquête, ni le viol, ni le pillage, ni la soumission…)

Le Black Power, le pouvoir pour les Noirs ? C’est révolutionnaire c’est un combat progressiste. Le White Power ? C’est du suprémacisme blanc.

La guerre en Afrique ? C’est terrible, c’est de notre faute, il faut faire quelque chose, les accueillir chez nous. Le massacre des fermiers blancs au Zimbabwe ? La traque des blancs d’Afrique du Sud ? Ils l’ont bien cherché après tout …

Combien d’exemple de cette obsession raciale vis-à-vis de l’autre, de l’homme différent, qui se transforme en ethnomasochisme à un stade encore jamais atteint dans nos contrées.

Lorsque des institutions, des médias, des personnalités suivies et écoutées par la population, des associations subventionnées, jouent la carte de la haine de soi, et de la promotion permanente des autres cultures, ethnies, races, faut-t-il alors s’étonner de tous ces extra européens qui n’ont aucun respect de nos drapeaux, de nos institutions, de nos cultures, de nos gastronomies, de ce que nous sommes ?

Pour se faire respecter, il faut déjà se respecter soi-même. Intolérable pour la gauche antiraciste, qui oeuvre bien au contraire pour que l’homme blanc et hétérosexuel soit vu par le monde entier comme un monstrueux criminel à châtier pour l’éternité.

Elle en est d’ailleurs bien souvent – et ça en est presque satisfaisant car amplement mérité – la première des victimes, concrètement, sur le terrain .

Par ailleurs, à force d’agiter en permanence la question raciale au nez de tous, elle devrait faire attention : lorsque les peuples prennent conscience de qui ils sont – et à force d’être stigmatisé comme tel, l’homme blanc finira par se sentir homme blanc – et réagissent, ils se défont en priorité de ceux qu’ils estiment être des traîtres.

Julien Dir

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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3 réponses à “La gauche antiraciste ou l’obsession de la race [Tribune libre]”

  1. Armoricaine dit :

    Quand je vois un Ali Badou qui s’était permis de prendre un temps d’antenne perso sur C+ pour se permettre de bannir Michel Houellebecq et de gerber (sic) sur lui et son oeuvre. Un Ali Badou mêlé à un trafique de corruption. Mais un Ali Badou récupéré et sauvé par le service public audio-visuel de gauche il est vrai et Ali Badou est musulman, une espèce à préserver, il parait même que c’est une race, dixit cette gauche. La gauche « ou l’obsession de la race » est une observation juste et justifiée. Cette gauche moraline aux manipulations malsaines,éperdues. Ces gauches morbides, ivres d’une violence débile dans leur chaos d’intolérance, d’où la connivence opportune avec une religion archaïque, bédouine et sa politique coranique d’égorgeurs fanatiques à travers le monde et autres kalachniqueurs et camionneurs criminels. Mais présentée par le catalogue totalitariste de la novlangue qui s’est trouvé un bras armé en le voilant ( c’est très mode) via le bisounours de la dhimmitude à l’instar de cette taqiya mahométane, et présentée donc comme religion de paix et d’amour. D’une paix et d’un amour terriblement mortifères et à haute dose s’il en est. Mais le doigt
    a-moral de la pensée unique asservissante, veille,accuse, condamne et met au pilori.
    Le temps d’une Croisade des Temps Modernes vient. Quelle qu’en sera sa forme.

  2. Ludo22 dit :

    Bien dit !
    Sauf que: « qui va de l’extrême gauche antifasciste… » n’ est pas de mise lorsqu’ il s’ agit de qualifier des petits fascistes décérébrés faussement auto-proclamés « antifas ».

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