16/09/2017 – 07h00 Nantes (Breizh-Info.com) – Mardi 12 septembre, un nouvel épisode des règlements de compte entre quartiers sensibles nantais a défrayé la chronique. Cette fois, c’est une maison dans une allée tranquille du Tillay, à Saint-Herblain, qui a été frappée. Les circonstances laissent penser que cette fois, clairement, un nouveau palier a été franchi dans la violence de la guerre des gangs à Nantes.
Vers 4h30, le rez-de-chaussée a été la cible de neuf tirs de 9 mm ; une grenade à plâtre a aussi explosé devant la maison. Heureusement, la famille dormait à l’étage. Inconnue des forces de l’ordre, elle est abasourdie devant la violence de l’attaque qui aurait pu être meurtrière. La police pense cependant que l’équipe de tireurs s’est trompée de cible en attaquant cette famille.
Dans la nuit du 10 au 11 septembre, une entreprise de Carquefou spécialisée dans le matériel de jardinage, située dans la zone industrielle, a été victime d’un cambriolage. La porte a été forcée, le coffre aussi, 5 000 € ont été dérobés. Les cambrioleurs ne sont restés que quelques minutes, ils s’étaient déjà enfuis lorsque gendarmes et chef d’entreprise ont rappliqué, alertés par l’alarme.
Ce 11 septembre a été jugé en comparution immédiate l’homme qui a refusé d’obtempérer devant la police et a été poursuivi, le 8 septembre dernier, jusqu’à la route de Pornic. Il lui était aussi reproché une dizaine de grivèleries d’essence – le fait de se servir à la pompe et de partir sans payer – au printemps 2017 dans l’agglomération nantaise. Bien qu’il soit au RSA, cet homme de 31 ans a affirmé carrément à la cour qu’il possédait « une bonne partie des actions Total ». Quant à son refus d’obtempérer, il crâne : « j’ai voulu m’échapper. J’ai tenté ma chance. Je connais bien la route, je sais qu’on peut gazer sans problème, je pensais les semer à la longue ». Tout ça pour avoir été ivre et refusé dans une boîte de nuit toute proche. Verdict : 8 mois avec sursis et suspension du permis.
Mardi 12 septembre toujours, des trafiquants de civelles ont été jugés pour en avoir pêché au niveau de l’écluse Saint-Félix à Nantes. Une dizaine d’entre eux comparaissait et a reçu des amendes allant de 600 à 2 000 € ainsi que des peines de prison allant d’un mois ferme à cinq mois avec sursis. Ici à Nantes, la civelle coûte de 100 à 400 € du kilo, alors qu’en Asie, où elle est acheminée par des réseaux de contrebande, elle est très recherchée et tutoie les 2 000 € du kilo.
À Nantes, suite à la manifestation de mardi où des éléments d’extrême-gauche se sont à nouveau livrés à la casse et à la violence – notamment envers un journaliste de Breizh-Info – l’un d’eux passe en justice ce vendredi matin pour avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre. Cinq autres seront convoqués en correctionnelle pour avoir participé à un attroupement avec le visage dissimulé. Un autre a fait l’objet d’un rappel à la loi pour les mêmes raisons, n’étant pas encore connu des forces de l’ordre.
Le sud de l’agglomération de Nantes connaît une épidémie de vols dans les gares. Dans la nuit du 11 au 12 septembre, la gare de Bouaye a été cambriolée, le fond de caisse a été volé. La nuit suivante, c’est la gare du Pallet qui a été visée ; cette fois l’équipe de voleurs est repartie sans rien. La SNCF a prévenu ses agents tandis que le groupe d’enquête de lutte anti-cambriolages de la gendarmerie de Rezé a ouvert une enquête.
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Une réponse à “Métropole de Nantes et Vignoble : tirs, vols et cambriolages”
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