08/09/2017 – 11h00 Saint-Omer-de-Blain (Breizh-Info.com) – La technologie évolue et entre partout dans nos vies : drones pour surveiller l’état des télécommunications, robots pour traire les vaches, nanoparticules pour soigner les hommes… et pourtant parfois il manque tout simplement un homme pour appuyer son échelle contre un poteau, ouvrir un boîtier et reconnecter des fils. C’est ainsi qu’un hameau de Saint-Omer-de-Blain, et ses trois familles, n’ont plus d’internet ni téléphone fixe depuis deux semaines.
MàJ 08/9/2017 20h : la réparation a été enfin effectuée au cours de la journée. Il n’est jamais trop tard pour bien faire (et lire).
Au lieu-dit la Garelais, trois familles sont privées de téléphone fixe depuis le 26 août, date à laquelle le sous-répartiteur implanté dans le poteau situé au centre du hameau a grillé. Cela arrive – un hameau voisin y a eu droit après une tempête. Bilan : trois jours sans téléphone avant qu’un technicien vienne avec une nacelle remplacer le précieux boîtier. Comme on est à la campagne, loin de la 3G voire de la 4G des villes, pas de téléphone fixe, c’est aussi pas d’internet.
Le 30, un réparateur envoyé par (Orange) est venu inspecter l’installation. « Puis il est descendu mais sans faire sa réparation, ni envoyer son rapport », explique M. Gravethe, artisan-plombier installé dans le lieu-dit. « Résultat, on a beau appeler tous les jours, ils nous répondent que l’intervention est en cours sans donner de délais ».
Bien que tout le monde a des portables, vivre sans internet, ce n’est pas facile. « Tout passe par internet maintenant. Les commandes, les devis, la comptabilité… envoyer la comptabilité, c’est impossible. Idem pour les impôts, la TVA – la date limite c’est le 15, ça se rapproche », explique-t-il. « Pour envoyer les devis dans ces conditions, je les charge sur mon téléphone depuis l’ordinateur, je prends la voiture, je vais à Tataouine où il y a du réseau, que de temps perdu ! ».
Reste à savoir quand est-ce que Orange réparera l’installation – pour l’heure, aucune date n’est donnée aux infortunés habitants de la Garelais, malgré leurs appels quotidiens. Ou faudra-t-il que les habitants excédés montent eux-mêmes sur le poteau pour raccorder manuellement les fils dans le répartiteur ?
Louis-Benoît Greffe
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