07/09/2017 – 07h15 Nantes (Breizh-Info.com) – Il semble que les quartiers sensibles de l’ouest de Nantes soient repartis pour un nouvel épisode de la guerre des gangs, avec tirs sporadiques, guet-apens, règlements de comptes dans les rues etc. Deux jours après qu’un guet-apens aux Dervallières ait envoyé un jeune de Bellevue à l’hôpital dans un état critique – il est tiré d’affaire – des tirs ont à nouveau claqué, cette fois au Breil-Malville.
Vers 23 h près de la place Emile Cohl, un scooter s’est dirigé à grande vitesse vers un groupe de jeunes. Le passager a sorti une arme et tiré à plusieurs reprises sur les jeunes installés sur un canapé. Le tireur comme les jeunes visés ont quitté les lieux quand la police est arrivée. Il n’y aurait pas eu de blessés. La police a relevé plusieurs douilles de 9 mm et un impact dans l’immeuble le plus proche.
« Le Breil-Malville est un quartier dont les bandes sont souvent rivales des Dervallières », situées de l’autre côté de la Chézine, soupire un policier nantais. « Il n’y a pas de blessés, donc pas de noms à relever, et dans ces quartiers on ne parle pas à la police ». Il n’y a pas de lien fermement établi avec le guet-apens des Dervallières. Mais il semblerait que les investigations des bandes pour en retrouver les responsables aillent plus vite que celles de la police.
Quartier Feydeau : trois mineurs isolés étrangers squattent un appartement
Bis repetita (non) placent. Après l’affaire de la maison des retraités squattée par des migrants soudanais installés par l’extrême-gauche, une nouvelle affaire de squat s’est fait jour samedi dernier, sur l’ancienne île Feydeau cette fois. Trois hommes – qui se disent âgés de 17 ans et affirment être venues d’Algérie et de Libye – se sont introduits dans un logement ni abandonné ni vide en brisant une vitre. Ils y ont vécu une quinzaine de jours tandis que l’occupant légitime était en vacances.
La police a peu goûté cet AirBNB du pauvre : les trois squatteurs ont été immédiatement embarqués et placés en garde à vue après que le propriétaires ait déposé une plainte pour violation de domicile. Comme les soudanais de l’autre squat, ils sont ressortis illico après leur audition, avec un rappel à la loi à la clé.
Bouffay et Ile de Nantes : l’ivresse nourrit les rixes et les accidents
Dimanche 3 septembre vers 3h30 une rixe a démarré rue du Moulin, dans le nord du Bouffay, entre deux hommes. Le premier, roué de coups de pieds, a été blessé à la tête et admis au CHU. Le second a été interpellé dans la foulée. Il avait deux grammes d’alcool dans le sang. En attendant sa convocation au tribunal pour violences volontaires en état d’ivresse, il a été écroué. Déjà défavorablement connu de la justice, il était sous le coup d’un sursis, qui a été révoqué.
La veille vers 21h30, un conducteur s’était lui aussi laissé emporter par l’ivresse. Il s’était mis en tête de forcer le barrage établi aux abords des Rendez-vous de l’Erdre, dans la rue Pitre Chevalier – à l’est du pont Saint-Mihiel. Il n’est pas allé bien loin : rapidement interpellé par la police, il a du souffler. Bonne pioche : il avait 1.66 grammes d’alcool par litre de sang. Son permis a été suspendu, il a passé la nuit en salle de dégrisement et sera jugé pour conduite en état d’ivresse ; il était en récidive légale.
C’est encore l’alcool que l’on retrouve dans une rixe survenue dans la nuit du 2 au 3 septembre vers 4 heures du matin près du Hangar à Bananes. Alors qu’un fêtard s’interpose dans une dispute conjugale, il est roué de coups par le compagnon et ses amis – il aura 11 jours d’ITT. L’arme est inusitée : ce sont des clubs de golf. Un témoin relève la plaque d’un des véhicules dans lesquels les agresseurs embarquent et la police le rattrape vers 4h20. A bord trois hommes, âgés de 23, 29 et 32 ans. Et des clubs de golf. Si le troisième a refusé de souffler – il avait peut-être de bonnes raisons – le premier était à 0,70 g et le second à 1,2 grammes. Ils ont été relâchés en attendant de passer en jugement pour violences volontaires en réunion, avec deux circonstances aggravantes. L’usage d’armes par destination – en l’occurrence les clubs de golf – et en état d’ivresse.
Découvertes stupéfiantes à la maison d’arrêt
Quatre femmes ont été interpellées ce 3 septembre à la maison d’arrêt alors qu’elles tentaient de passer de la résine de cannabis à leurs proches emprisonnés. Deux d’entre elles, âgées de 22 et 44 ans, l’ont été vers 11 heures avec 30 grammes de cannabis et trois sachets d’herbe. Vers 13 heures une autre l’a été alors qu’elle passait 11 grammes de cannabis à son fils emprisonné. Enfin une dernière, âgée de 19 ans, avait 17 grammes de résine sur elle. En attendant leur convocation au tribunal pour infraction à la législation sur les stupéfiants, leurs permis de visite ont été suspendus.
Rue Lafayette : pieds nus, l’africain pique une crise devant les témoins de Jéhovah
A l’angle des rues Lafayette et Scribe, un peu au nord de la rue Crébillon, se trouve l’un des lieux favoris des témoins de Jehovah, qui s’y placent à deux avec leurs plaquettes, écrites un coup en russe, un coup en arabe ou en anglais. Si d’habitude les passants font leur métier, c’est à dire qu’ils passent, indifférents, ce mardi après-midi, il y en a eu un qui a une curieuse réaction. Gesticulant et prononçant des paroles incohérentes, ce jeune africain a piqué une crise pendant plusieurs minutes avant de s’éloigner vers la Tour de Bretagne. Remarquable : bien qu’il fasse un temps de septembre, donc assez frisquet, il était pieds nus sur le pavé.
Louis Moulin
Crédit photos : DR
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