06/09/2017 – 07h00 Brest (Breizh-Info.com) – La semaine passée a été très violente à Brest. Le 31 août dernier, un migrant mineur blessait un autre migrant avec un tesson de bouteille. Peu avant cela, une vague de violence s’abattait déjà sur la ville avec notamment un règlement de comptes mortel chez des Antillais après une bagarre contre des Tchétchènes. Mais l’horreur a encore augmenté d’un cran ces derniers jours.
Retour sur quelques uns des nombreux faits marquants de cette semaine passée.
Le migrant qui avait failli être égorgé le 31 août terrorise des familles le lendemain
C’est une histoire incroyable. Le migrant – demandeur d’asile aux Pays-Bas et donc vraisemblablement clandestin en France – qui avait failli être égorgé par un migrant mineur a terrorisé de nombreux Brestois place de la Liberté le vendredi 1er septembre vers 20h.
Remis en liberté – c’est le cas de le dire – après son audition, il n’aura pas attendu longtemps avant de refaire parler de lui. Brandissant un coup de poing américain et visiblement hors de lui, il aurait menacé les nombreux clients d’une terrasse de les frapper. La police est finalement intervenue et – enfin ! – le migrant a été placé en garde-à-vue puis dans une unité de soins.
« C’est un cas typique de la délinquance créée par les flux de migrants qui se déversent sur Brest » nous explique un policier brestois. « Le pire est qu’on ne peut pas faire grand chose avant que l’individu n’ait agi… Bravo aux collègues de la BAC car ce genre d’intervention est très risqué. »
Des migrants mineurs (8,9 et 14 ans) agressent des étudiants
Encore et toujours place de la Liberté et encore et toujours un fait divers incroyable… Dans la nuit du 2 au 3 septembre, un groupe d’étudiants a été la cible d’une tentative de vol par deux enfants de 8 et 9 ans ! Devant leur résistance, d’autres très jeunes mineurs sont venus à la rescousse de leurs jeunes amis.
Les deux interpellés les plus jeunes « ne peuvent pas être condamnés et risquent malheureusement de se servir de leur impunité dans les jours à venir » selon un policier brestois. « On a pas de solution. »
4 mois de prison pour apologie du terrorisme islamique
Mercredi 26 juillet dernier, un jeune musulman brestois de 24 ans avait été interpellé à son domicile pour apologie du terrorisme. Selon le procureur, il consultait et diffusait des messages faisant l’apologie du terrorisme islamique et était un « néo-converti ».
Une procédure judiciaire avait été ouverte.
Le 1er septembre dernier, il comparaissait devant la justice. Décrit comme solitaire et sans ami, il aurait commencé à consulter des vidéos sur l’islam pour démêler le vrai du faux sur cette religion à laquelle il s’était converti à l’âge de 21 ans.
Mais très vite, les vidéos qu’il consulte et partage attirent l’attention. En effet, les références à l’Etat islamique ou à Oussama Ben Laden sont nombreuses.
Le ministère public et le juge ont donc été confrontés à la douloureuse question de savoir comment punir ce comportement tout en évitant qu’il ne se reproduise.
Si Rabah Laraba, l’avocat du jeune musulman, plaide la relaxe, le prévenu écope finalement d’une condamnation à quatre mois de prison ferme, à un suivi socio-judiciaire et à une obligation de soins.
De l’aveu d’un policier brestois, « ces condamnations ne servent strictement à rien, on n’arrive pas à traiter le mal à la racine chez une majorité de ces individus. »
18 mois de prison pour avoir tiré au fusil place de la Liberté
Nous évoquions cet acte grave en juillet dernier. Le 24 juillet au soir, une altercation entre le prévenu et un groupe d’individus dégénère. Bien que solidement bâti, l’homme d’origine africaine choisit de s’aider d’une arme à feu. Selon lui, il récupère un fusil dans une cave avant de tirer un coup de feu en l’air pour effrayer ses assaillants.
Maître Nkogue, son avocat, tente de trouver des circonstances atténuantes à Cédric Eliezer-Vanerot mais ne convainc pas les juges.
Déjà condamnée à 13 reprises par la justice, notamment pour des vols et du trafic de stupéfiants, Cédric Eliezer-Vanerot est condamné à 18 mois de prison ferme et à une interdiction du Finistère pendant cinq ans.
Plutôt heureux du jugement, un policier brestois commente : « Cette condamnation est vraiment intéressante car elle signifie que les juges commencent à comprendre qu’il faut mettre un coup d’arrêt aux agressions et à l’insécurité de la place de la Liberté. Mais, même si la place est nettoyée de sa délinquance, les fauteurs de trouble se déplaceront juste. »
8 mois de prison ferme pour un butin de… 40 €
Dans le quartier sensible de Recouvrance, en juin dernier, un braqueur amateur avait récolté un butin maigrelet de 40 €. Âgé de 20 ans, il est déjà connu de la justice puisqu’il avait été condamné deux fois alors qu’il était mineur.
Son avocat, Maître Labat, pointe du doigt le profil fragile de son client qui vit à la rue depuis 6 mois ainsi que le fait que l’arme était factice.
Finalement, le jeune est condamné à 18 mois de prison, dont 10 avec sursis.
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