02/09/2017 – 06h00 Rennes (Breizh-Info.com) – Le 49ème numéro de la revue nationaliste bretonne War Raok est sorti. En voici ci-dessous l’éditorial ainsi que le sommaire.
Révolution d’octobre 1917 : de l’utopie socialiste aux crimes contre l’humanité.
Dans quelques mois les nostalgiques de la terreur rouge fêteront l’avènement de la révolution socialiste d’octobre 1917, révolution qui imposa une idéologie de terreur, terreur de masse dont le fondement de sa doctrine sera l’élimination des classes, élimination par génocide en Europe, en Asie, en Amérique latine ou en Afrique. Des millions d’êtres humains seront ainsi condamnés en raison de leur appartenance à une classe sociale. Epurations ethniques, camps de concentration (goulags) 200 millions de morts de Lénine, Staline, Mao, Castro et autre Pol Pot… Ces crimes ne sont pas des accidents, mais l’application d’une idéologie : le communisme. Cette idéologie a continué de tuer après Staline, elle avait commencé avant lui.
Staline n’a fait que poursuivre l’œuvre de Lénine. Celui-ci, dès sa prise de pouvoir en octobre 1917, a posé les fondements de ce régime communiste : tribunaux révolutionnaires, police politique (Tcheka), notion d’ennemi du peuple, camps de concentration, déportations massives de populations et des minorités ethniques, massacres en masse… Le système totalitaire installé par les bolcheviks à la suite du coup d’Etat d’octobre 1917 est en fait la matrice de la répression communiste. La répression devient l’instrument privilégié de la mise au pas de la population. Les partis communistes, au pouvoir ou dans l’opposition, ont intériorisé et appliqué les méthodes répressives et élaborées au cours de l’édification du socialisme en URSS. La répression est donc vitale pour la survie du système. Si elle se relâche, le système vacille sur ses bases. Le communisme, qui fut la grande histoire du XXème siècle, surgi en plein traumatisme de la première guerre mondiale, est parvenu à régner sur un tiers de l’humanité et semblait prêt à progresser indéfiniment. Il a hanté la politique mondiale et polarisé les points de vue entre ceux qui l’envisageaient comme l’achèvement du socialisme et ceux qui le considéraient comme la tyrannie la plus totale.
Notre ami et collaborateur Youenn Caouissin, avec sa sensibilité qui lui est propre, nous dresse un tableau impitoyable de l’horreur que représente cette idéologie communiste, idéologie qui a malheureusement sévi en Bretagne, notamment contre les militants nationalistes et indépendantistes bretons.
Si le communisme et son parti sont devenus une force marginale en Bretagne, ses relais, toujours présents dans les médias, dans l’éducation nationale, dans la magistrature, dans de multiples associations, chapelles et réseaux où l’on retrouve tous les poncifs du politiquement correct : la lutte contre les thèses xénophobes ou racistes, la tolérance, le soutien aux clandestins sans papiers… gardent encore un fort pouvoir de nuisance. Voilà le nouveau visage de cette nouvelle gauche extrême qui avance masquée mais qui pratique toujours les mêmes campagnes de lynchage, qui chasse en meute et ne lésine pas sur les épithètes pour combattre les opposants ou abattre les dissidents. Ce stalinisme de la pensée a une histoire et des méthodes tristement connues.
Je dédie ces quelques lignes à tous les défenseurs de la liberté, à tous ceux qui se sont dressés et qui se dressent encore aujourd’hui, avec une foi profonde et téméraire, contre cette idéologie mortifère.
J’ai bien sûr une profonde pensée pour toutes les tragédies qui ont été trop souvent sous-estimées, voire délibérément cachées et ignorées. Profonde pensée pour tous les peuples qui ont été victimes des horreurs de ces bourreaux, les militants qui ont souffert des tortures physiques et psychiques menées avec zèle par une police politique ou qui sont tombés sous les balles de vulgaires assassins.
Face à un tel panorama de l’abominable, comment expliquer cette bienveillance, cette mansuétude, cette indulgence, cette frilosité à dénoncer une telle idéologie et détourner l’opinion sur les crimes odieux du communisme ?
Exception culturelle française ? Oui bien sûr, cette France jacobine, héritière de la terreur de 1789 qui a montré la voie à de nombreux dictateurs communistes comme Hô Chi Minh ou Pol Pot… cette France imprégnée des idées marxistes qui s’acharne à opprimer le peuple breton et à le priver de toute existence nationale.
Padrig MONTAUZIER.
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SOMMAIRE War Raok n°49 :
Buhezegezh vreizh page 2
Editorial page 3
Buan ha Buan page 4
Billet d’humeur : France éternelle, pays des non-droits de l’Homme page 9
Politique : Avènement du communisme, cent ans de perversité page 11
Histoire de Bretagne : Caches chouannes en forêt de Fougères page 16
Hent an Dazont : Votre cahier de 4 pages en breton page 19
Histoire de Bretagne : “J’ai tant pleuré sur la Bretagne”. Vie de l’abbé Yann-Vari Perrot page 23
Culture de Bretagne : Loeiz Herrieu, écrivain et patriote breton page 26
Religion de l’Europe : Notre paganisme nordique page 29
Littérature bretonne : Contes et légendes de Bretagne, la plus longue mémoire (11ème
partie) page 31
Nature : Le bison, symbole de la primitive Europe page 35
Lip-e-bav : Crêpes bretonnes et Michon breton page 37
Keleier ar Vro : Pas de prénoms pour les Bretons page 38
Bretagne sacrée : Le Chêne, symbole de force et de majesté page 39
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Une Bretagne, une identité. Sortie du n°49 de la revue War raok”
Le communisme a été la plus grande entreprise d’esclavagisme de tous les temps. Qu’il ne représente plus le principal danger auquel nous devons faire face aujourd’hui, ne nous dispense pas d’en désigner ses complices, sans lesquels il n’aurait pu parvenir à ses fins.
Le communisme n’aurait jamais pu prendre le pouvoir en Russie, sans l’aide décisive des financiers internationaux installés sur la côte Est des USA.
Il n’aurait jamais pu s’étendre sur la moitié de l’Europe, sans le concours des armées ploutocratiques anglo-saxonnes, alliés au « Petit père des peuples ».
Il n’aurait pas exercé ses ravages au sein de l’Europe orientale, durant une quarantaine d’années, sans la complicité bienveillante ou la passivité des gouvernements occidentaux, valets de l’impérialisme américain.
Aucune « démocratie » occidentale n’a osé croiser le fer avec la puissance
soviétique. Le communisme soviétique n’a fait l’objet d’aucune croisade. Il s’est
effondré de lui-même, après soixante-dix années d’expérience socialiste.
Aujourd’hui, le même scénario se renouvelle avec l’islam. Et nous retrouvons, comme de juste la vermine rouge alliée aux ploutocrates, dans leur besogne de destruction de nos peuples, de nos racines et de nos traditions.
Rien n’a changé. Aujourd’hui comme hier, c’est la lutte des forces saines contre les
forces de destructions. La lutte des forces du sang contre celles de l’Argent et de la Subversion.