28/08/2017 – 07h00 Rennes (Breizh-info.com) – Depuis deux semaines, les médias proches du gouvernement titrent à qui mieux que la France redémarre, qu’elle est En Marche vers la croissance (+1,6% en 2017), que Super-Macron a dopé la consommation (un petit +0,3% au deuxième trimestre). Et patatras ! Le chômage monte. Finalement, Macron ne s’en sortirait-il guère mieux que Hollande…?
Gonflée aux promesses électorales, la baudruche a éclaté avec une tonitruante hausse de 1% en un mois pour la seule catégorie A – soit 34.900 chômeurs en plus qui n’ont aucune activité. Avec les catégories B et C, c’est une hausse de 1.1%, soit 58.800 personnes supplémentaires sur la France métropolitaine. En tout, la France compte 3.518.100 chômeurs de catégorie A, et ils sont 6.327.900 chômeurs sur les catégories A, B, C, D et E.
Les deux dernières catégories sont utilisées pour faire baisser artificiellement les chiffres des trois premières catégories les plus surveillées par l’opinion publique, celles des inscrits tenus de rechercher un emploi – en D on trouve les chômeurs expédiés en stage ou en formation, parfois bidon, ou qui sont en maladie, et en E les contrats aidés.
En Bretagne historique, le chômage augmente également puisqu’on assiste à une hausse de 1.7% sur les cinq départements bretons pour la catégorie A, que rejoignent 3600 chômeurs supplémentaires par rapport au mois de juin. En tout, 214.270 personnes y sont inscrites, dont 64.100 pour la seule Loire-Atlantique – le département le plus peuplé, le plus actif, qui représente aussi une part importante de l’emploi breton. Et 1,44% de hausse pour les trois catégories A, B, C – soit 5.550 personnes de plus en juillet – où sont maintenant inscrites 389.060 personnes (dont 119.610 en Loire-Atlantique).
LM
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