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Enracinés contre mondialistes, Alt right contre Alt left : pourquoi toute entente est désormais impossible

Les points de vue exposés ici n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Sur la question des migrants, de l’immigration (plus globalement), mais également sur la question du respect des identités et du droit des peuples à disposer d’eux mêmes sur un territoire défini, sur la question du sexe, du « genre », de l’éducation, de l’armée … tout oppose, de plus en plus radicalement, les mondialistes d’un côté, les enracinés de l’autre.

La vie de la cité, le pacte des citoyens ayant décidé de se réunir et de fonder des communautés à travers le monde, sont aujourd’hui totalement remis en question. En effet, désormais, des individus ayant les mêmes racines, le même sang, la même histoire (ou tout du moins le même passé civilisationnel) ne veulent plus, ne peuvent vivre ensemble tant ils sont séparés par des visions du monde irréconciliables.

Tâchons d’expliquer ici pourquoi toute entente est désormais impossible, et pourquoi toute cohabitation dans l’avenir sera nécessairement synonyme de mal vivre ensemble, et en cas de crise majeure, de guerre civile.

Qui sont les mondialistes ?

Nous les nommerons « mondialistes », ou encore « Alt Left » (gauche alternative), ou encore « progressistes ou humanistes » comme ils aiment à se définir eux mêmes. Majoritairement blancs dans un monde où les blancs sont minoritaires, ils sont les pourfendeurs de ce qu’ils nomment à tout bout de champ le fascisme, le nazisme, le suprémacisme notamment.

Se définissant comme ouverts, tolérants, respectueux, ils n’en sont pas moins plein de haine et acharnés contre ces ennemis jurés qu’ils ont fait leur. Contre leurs ennemis (qui représentent une large population) , ils sont prêts à dénoncer, à traquer, à lyncher, à effacer, à détruire …

Ils se caractérisent par une détestation profonde de qui ils sont, non pas à titre personnel, mais en tant qu’héritiers des époques où l’homme blanc dominait le monde. Un passé qu’ils refusent d’assumer et qu’ils cherchent même à détruire, à éradiquer par tous les moyens.

Fascinés par « l’autre », c’est à dire tout ce qui n’est pas un « mâle, blanc et hétérosexuel » en réalité, ils ont donné naissance à toutes les causes sociétales de notre époque, les plus diverses et variées, au départ largement minoritaires, mais toujours fortement médiatisées et appuyées par des intérêts économiques qui ont perçu le pouvoir qu’il y’avait à mettre cela en valeur jusqu’à les faire devenir majoritaires.

Ainsi, ils sont favorables à l’ouverture totale des frontières – les individus étant partout chez eux.  Ils sont favorables à ce que les peuples du monde entier reprennent  les richesses que l’homme blanc leur aurait volé durant des siècles. Partisans du « devoir d’hospitalité » (lire à ce sujet la tribune édifiante de M. Plenel)  ils estiment que nous, les Européens, devont moralement et au nom des droits de l’homme partager nos terres, notre savoir, nos richesses, nos congénères avec l’humanité entière.

Mais puisqu’il faut aller plus loin dans l’indifférenciation généralisée (qui est tout de même la conséquence à long terme du métissage à grande échelle) , les mondialistes militent également pour l’abolition des sexes. On ne nait pas homme ou femme, on le devient et on a le choix.

On peut également choisir de ne pas avoir de sexe, d’en changer, et surtout, on tente vaille que vaille d’imposer ce raisonnement partout, dans toutes les strates de la société à commencer par l’Education, échelon prioritaire pour la fabrication de masses prêtes à obéir au garde à vous.

Le néo-féminisme, accompagne, orchestre, attribue les bons et les mauvais points, autour de cette question du sexe qui, avec celle de la race, sera fondamentale dans les années à venir.

Indifférenciation des sexes et disparition progressive de l’homme blanc dans le métissage sont les deux souhaits majeurs des mondialistes, qui rêvent donc au final d’un être nouveau, d’une évolution de l’espèce humaine, d’une forme de race supérieure.

Qui sont les enracinés ?

Nous les surnommerons enracinés, ou identitaires, tandis que pour la presse mainstream ou pour leurs adversaires, ils sont des extrémistes de droite, des nazis, des fascistes, des fafs, des fachos…Certains d’entre eux se plaisent parfois d’ailleurs à donner au système et aux médias le comportement et l’image que ces derniers attendent d’eux. Tandis que d’autres avancent, visages non masqués, et idées assumées.

Ces idées, elles se caractérisent avant tout par le fait de se savoir provenant d’une lignée, héritiers d’une civilisation, et nés pour créer, inventer et transmettre un flambeau à ceux qui les suivront. Les enracinés sont parfaitement conscients que l’humanité est diverse. Que les peuples qui composent le monde n’ont pas vocation à fusionner dans une sorte d’être supérieur métisse qui serait une forme de nouveau Dieu.

Et surtout, qu’hormis chez l’homme blanc, minoritaire, cette question ne se pose d’ailleurs que très peu.

De la Chine à l’Inde en passant par le Japon, qui pèsent tout de même plus de deux milliards d’habitants sur cette planète, il ne vient pas à l’idée d’une majorité des habitants de cette planète que leur pays, leur terre, leur nation est une zone où chacun peut rentrer et vivre, sans y avoir été au préalable invité et sans en respecter la ou les cultures, la ou les langues, la ou les histoires.

Les visas et autres passeports qui régissent les flux humains dans le monde sont d’ailleurs là pour en attester.

L’enraciné n’est pas un « raciste » , ou un adorateur d’Adolf Hitler, comme le mondialiste n’est pas aujourd’hui un admirateur de Staline. Mais pour lui, les races, les cultures, les langues, les civilisations existent. Et diffèrent. Et pour lui, les êtres humains n’ont aucune vocation à l’universel, ce qui n’empêche par ailleurs ni échange, ni communication, ni rapports pacifiques.

Au même titre que les échanges économiques, financiers, nés sous le règle de la mondialisation, doivent se réduire pour permettre à chaque peuple de vivre chez lui et à son rythme, les flux humains doivent également se réduire, telle est la pensée de l’enraciné.

Les êtres humains naissent par ailleurs hommes, ou femmes. Et pour les enracinés, aucune société saine qui veut perdurer dans les siècles n’a pour vocation à faire disparaitre cette différenciation, à promouvoir de façon généralisée les vies ou la sexualité communes entre personnes de même sexe, à tenter d’inverser des rôles attribués que chaque société a préalablement et globalement (ce qui n’enlève aucune possibilité individuelle originale) établi et éprouvé.

Des règles communes, qui ont, au fil des siècles, été validées par les membres des communautés qui ont décidé de vivre ensemble dans le même Etat.

Différenciation des sexes, sauvegarde de l’homme blanc et de son territoire, ainsi que de toutes les civilisations aujourd’hui existantes, voici les deux souhaits principaux des enraciné d’Europe.

Et les autres ?

On pourra me rétorquer que le continent n’est pas divisé simplement entre mondialistes et enracinés. Ces deux courants constituent toutefois les minorités, à l’intérieur de chaque population, guidées par la question du sexe et de la race, que les majorités suivront de toute façon en cas de grands bouleversements.

Personne ne se raccroche à Starbucks Coffee, au Cac 40 ou à MacDonald’s lorsque la tempête arrive ; ce sont bien ceux qui défendront des valeurs et un projet de civilisation qui seront suivis par les masses populaires (est ce qu’une majorité a déjà, à un moment donné, influencé le cours de l’Histoire, ou bien sont-ce les minorités qui ont transformé le monde ? Vous avez la réponse).

Pourquoi enracinés et mondialistes ne peuvent plus vivre ensemble

Quel Etat, quelle société humaine, pourrait contenir en son sein, à nombre quasiment équivalent, des individus régis par les deux critères principaux qui sont ceux des mondialistes et des enracinés ? Ce n’est tout simplement pas possible. Ou bien c’est se mentir à soi même que de le penser.

Et c’est d’ailleurs un peu ce que font les mondialistes en France par exemple, lorsqu’ils s’imaginent que leur féminisme, leur antiracisme, leur lutte contre l’homophobie, sera compatible avec des peuples qu’ils incitent à venir chez eux et qu’ils qualifieraient pourtant, s’ils étaient blancs, de réactionnaires, homophobes, de patriarcaux…Toujours l’espoir de changer, grâce à une grille de lecture qui évolue au fil des années mais donc l’essence reste la même, l’âme des peuples. Pourtant, il est difficile d’appliquer des principes théoriques non éprouvés au réel (cf : les massacres des Khmers rouges).

Il n’y a plus de droite, de gauche, de centre. En tout cas, il n’y a plus la place pour ces clivages politiques aujourd’hui, clivages qui sont valables dans une société saine avec des gens désireux de vivre et de construire un avenir ensemble.

Mais aujourd’hui, dans le même pays, se côtoient parfois avec violences et affrontements, des individus qui ne peuvent plus parvenir à convaincre l’autre (hormis par la force mais cela ne s’appelle plus convaincre mais opprimer).

Ils ne le peuvent plus, car ils n’ont pas le même logiciel. Car comment essayer un instant de trouver un juste milieu entre celui qui voudra défendre son « droit » à devenir une femme et à l’imposer aux yeux de tous dans la rue et à l’école, et celui qui estime qu’il s’agit d’une maladie mentale qui nécessiterait des soins et de la compassion plutôt que de l’encouragement ?

Comment concevoir le moindre dialogue entre celui qui manifeste pour accueillir et maintenir 30 migrants d’Afrique dans sa commune, pour vivre avec eux en harmonie, et celui qui n’a viscéralement pas l’envie, ni de les côtoyer, ni que ses enfants partagent la même école que les leurs, ni de donner de son argent à travers les impôts pour satisfaire son « devoir universel » ?

Comment réunir celui qui aime son pays, avec son passé, son histoire, toute son histoire, et un futur à dessiner, avec celui qui « nique » le pays qui l’héberge, qui « nique son passé colonialiste » et qui rêve de couper la tête à toutes les statues à connotation historique ?

La vie en société, comme son nom l’indique, implique de côtoyer et d’accepter l’autre, dans ce qu’il est, dans ce qu’il pense, dans ce qu’il entend transmettre autour de lui.

Il n’y a pas de camp du bien et de camp du mal, ni du juste ou de l’injuste. Il est grand temps de rejeter cette version binaire.

Ces exemples, pris à la volée, démontrent que la vie en société, n’est plus possible entre les enracinés et les mondialistes. Hormis à accepter de vivre sous un Etat policier supérieur, forçant les gens à co-exister , ou bien penchant pour l’un ou l’autre de ces deux camps et opprimant, voir exerçant une répression féroce (ou un rééducation mentale) sur la partie lésée.

Malheureusement, ces hommes et ces femmes, qui ne peuvent pas espérer vivre en harmonie dans le même espace, vont donc finir par s’entretuer,  parce qu’hormis à laisser les uns ou les autres fonder spécifiquement leur Etat et y vivre selon leur volonté première (la race et le sexe, le métissage et l’indifférenciation), les attentes et les objectifs des deux camps ne sont pas conciliables.

Les évènements de Charlottesville aux États-Unis, comme les successions de manifestations et de contre manifestations en France et partout en Europe – qui opposent enracinés et mondialistes – sont des prémices.

Alors désormais, la sécession volontaire et acceptée de tous, ou bien le chaos ?

A chacun, en regardant ses enfants dans les yeux, de décider dans quel monde il souhaite qu’ils grandissent.

Julien Dir

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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3 réponses à “Enracinés contre mondialistes, Alt right contre Alt left : pourquoi toute entente est désormais impossible”

  1. Virgin dit :

    Les mondialistes n’existent pas. La réalité des mondialistes est seulement théorique, elle est inventée par des prédateurs qui entendent être les maîtres du monde en décidant qui a le droit de s’enraciner quelque part ou pas. Aujourd’hui, ces prédateurs veulent qu’un certain type de migrants s’enracinent en Europe en déracinant les enracinés existants.

    Autrement dit, les migrants ne sont pas mondialistes, ce sont des enracinés qui se déracinent temporairement pour venir s’enraciner ailleurs. Quant aux mondialistes qui se déclarent tels, ils se font des illusions sur la nature des migrations car ils méconnaissent le désir d’enracinement des migrants. Loin de préparer un monde de mondialistes, ils préparent un monde de nouveaux enracinés. Dans ce monde nouveau pour lequel ils travaillent, ils préparent surtout à leur descendance (dont les migrants ne voudront pas pour qu’elle soit métissée) un avenir d’esclaves. Quant aux autres, ils se battront pour défendre leur liberté.

    Par conséquent, il me semble que le combat n’est pas engagé entre mondialistes et enracinés, mais entre enracinés et envahisseurs en recherche d’un nouvel enracinement. Dans ce combat, les mondialistes essaient d’exister mais ils font juste de la figuration. Au mieux, leur emploi est celui du bois dont on fait les flèches car ils ne sont ni l’archer ni la cible ; ils sont seulement des instruments inconscients du rôle pour lequel ils ont été conditionnés.

    Cela dit, au coeur des espaces privés, si enracinés et mondialistes ne peuvent effectivement pas cohabiter, par contre enracinés et migrants peuvent très bien s’entendre en bonne intelligence. Pour la bonne raison qu’ils partagent au fond les mêmes valeurs d’enracinement. L’un a un passé d’enraciné, l’autre a un futur d’enraciné. C’est comme entre les générations, la question est de savoir comment gérer au mieux le partage et la transmission. Ces échanges ne peuvent pas se faire sous la contrainte d’envahisseurs imposés par des prédateurs. Ils peuvent se faire par consentement mutuel quand chacune des parties trouve un intérêt à le faire. Renouveler l’intérêt, c’est tout l’intérêt de migrations maintenues dans des proportions acceptables et laissées au libre choix des populations.

    Dans un monde où les valeurs de liberté et de responsabilité seraient respectées, la libre circulation des personnes ne poserait pas de problèmes : les migrations se réguleraient d’elles-mêmes naturellement. Cette régulation naturelle se ferait au détriment des prédateurs qui perdraient le pouvoir de manipulation dont dépend leur puissance. D’où leur fureur à imposer par la violence une évolution dont ils ne sauraient accepter qu’elle se fasse sans eux par le libre exercice de notre intelligence. Le fait est qu’« ils ne sont grands que parce que nous sommes à genou »… et même carrément à plat ventre avec les mondialistes au mental de carpette. Il est plus que temps de nous relever pour nous retrouver libres et bien enracinés. Car de notre enracinement dépend notre liberté.

  2. An dit :

    « Construire le vivre ensemble n’est pas utopiste »
    Exemple concret prouvant que ce n’est pas utopiste ?
    Sans renvoyer au camp d’en face svp.
    Objectivement, il y a deux grands modèles de multiculturalisme : les USA et le Brésil.
    Assumer le multiculturalisme, c’est assumer vouloir une société proche de ces pays.
    Vous l’assumez ?
    Et encore, on laisse de côté la dimension géographique, les territoires ne sont pas comparables à l’Europe (mais le vivre-ensemble à l’européenne ne tient compte de ces données qu’à partir d’une certaine concentration de clandestins économiques, mâles et célibataires).
    Un multiculturalisme à l’européenne ? Sur un modèle différent ?
    Pourquoi pas.
    Mais si, effectivement, jamais une société n’aura été aussi mélangée de façon relativement pacifique que l’Europe actuelle, ce n’est pas encore une société multiculturelle. Plus elle le devient, moins elle est pacifique.
    Il suffit de constater.
    L’expérience a commencé, les faits suivent.
    Vous êtes, objectivement, plus épanouie dans la société de 2017 que de 2007 ?
    Le besoin de commencer à défendre une idée en se précipitant à dire qu’elle n’est pas utopique démontre un gros problème de confiance en cette idée.
    Quant au modèle enraciné, il y a le Japon.
    Aller passer une nuit dans certains quartiers de Sans Francisco ou Rio et partout à Tokyo et si vous ne vous sentez pas mieux à Tokyo, c’est que vous êtes autodestructeur.
    L’Europe n’est certes pas le Japon (la géographie, encore une fois) mais rejeter le multiculturalisme n’est pas forcément la haine de l’autre ou la violence. Tout comme le multiculturalisme n’est pas une supériorité morale pleine d’amour et de bienveillance.
    Prenez la Guyane et la Réunion. Les deux territoires intrinsèquement les plus multiculturels de la République française : la majorité de leurs ressortissants veulent stopper l’immigration. Et quand ils sont en métropole, ils ne promeuvent pas particulièrement le multiculturalisme non plus.
    Vous un utopiste qui a oublié que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

  3. Henri Lapoire dit :

    Votre accusation contre l’Europe de consanguinité n’a pas de base génétique. De plus Mikael est un prénom très répandu dans une race qui se prétend élue et qui se glorifie d’une stricte endogamie.

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