1 mort et 19 blessés. Les Etats-Unis se déchirent à Charlottesville

14/08/2017 – 07h40 Charlottesville (Breizh-Info.com) – Un symbole de la haine que se vouent les radicaux de gauche et de droite. Ce samedi 12 août 2017 marquera durablement la psyché américaine. Dans ce pays ravagé par les tensions ethniques, rien ne va plus entre ceux qui défendent une Amérique blanche et ceux qui veulent une Amérique où les Blancs ne seraient plus qu’un souvenir.

Un mort et 19 blessés

Samedi, les deux blocs les plus radicaux, les plus irréconciliables des Etats-Unis se sont violemment affrontés à Charlottesville en Virginie, jusqu’à l’irréparable.
La veille au soir, une marche aux flambeaux sur le campus de la ville avait déjà été très tendue. La matinée du samedi avait été plus calme mais aux alentours de 11h du matin, la police américaine se seraient retirée, laissant les deux camps face à face, selon le New York Times.

En début d’après-midi, une voiture conduite par un militant de droite radicale a fauché plusieurs manifestants de gauche radicale. Résultat : un mort (une femme de 32 ans) et 19 blessés. Coup de folie ? Attaque préparée ? Volonté d’échapper à une foule hostile ? Personne ne peut encore affirmer quoi que ce soit sur la nature de l’acte mais ses répercussions ont été énormes.

De nombreux responsables politiques, dont le président Donald Trump, ont pris la parole.

Dans une unanimité totale, ils ont condamné « la haine » ayant mené à ce déferlement de violences.
Malgré cette dénonciation claire de la part du président des États-Unis, les commentateurs de gauche – et certains de son propre camp – lui ont reproché d’avoir également évoqué la haine et la violence des contre-manifestants.

Défense d’une statue et union de la Droite

Charlottesville Etats-UnisLes membres de la Droite radicale américaine étaient réunis à Charlottesville afin d’empêcher le déplacement de la statue du général Robert Lee, plus haut gradé confédéré pendant la guerre de Sécession. Homme intègre admiré par ses adversaires, le général Lee est une figure historique américaine qui n’avait jamais été controversée jusqu’à très récemment et l’émergence de mouvements de gauche radicale comme « Black Lives Matter ».

Cette statue, en place depuis 1924, a ainsi été récemment remise en cause par des individus et des organisations souhaitant supprimer les symboles sudistes qu’ils estiment dérangeants.
Pour empêcher la statue d’être transportée ailleurs, mais aussi pour procéder à une démonstration de force, divers groupes de Droite radicale (du Klu Klux Klan à l’Alt Right de Richard Spencer) s’étaient donnés rendez-vous à Charlottesville. En face, de nombreux contre-manifestants avaient décidé d’être présents.

De la dispersion jusqu’au drame

Les violences entre les deux groupes ont très vite éclaté samedi, décidant le gouverneur de Virginie à déclarer l’état d’urgence. Les manifestants de la Droite radicale ont rapidement obéi et se sont dispersés. Alors que les manifestants de gauche, toujours sur place, fêtaient la fin de la manifestation de droite, une voiture a foncé sur la foule avec le résultat que l’on connaît.

Les suites de ce qui pourrait être un geste délibéré comme une tentative d’échapper aux militants violents d’extrême-gauche ont été, et sont toujours, extrêmement instructives.
En cas de voiture conduite par un musulman djihadiste fonçant sur une foule, la presse et les hommes politiques n’hésitent pas à se montrer très prudents et à parler de « voiture folle » ou de musulman « ne représentant pas l’islam ». Force est de constater que l’appel au « pas d’amalgame » ne s’applique pas aux sympathisants de la Droite.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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15 réponses à “1 mort et 19 blessés. Les Etats-Unis se déchirent à Charlottesville”

  1. Michel Donceel dit :

    Excellente mise au point,mais pourrait-on conseiller l’usage du terme « extrémistes », plutôt
    que « radicaux » ?
    Le radical est celui qui va à la racine des choses.
    L’extrémiste est celui qui va au bout de son idéologie.

  2. David Torondel dit :

    « rien ne va plus entre ceux qui défendent une Amérique blanche et ceux qui veulent une Amérique où les Blancs ne seraient plus qu’un souvenir »
    Dès le premier paragraphe, une ineptie…
    Donc les « radicaux de gauche » veulent que les « blancs » n’existent plus.
    Vous vous rendez-compte de l’absurdité de vos propos ? C’est à peu près comme si je disais que les radicaux de droite, dont vous vous prévalez, étaient pour l’extermination des noirs…

    « Les suites de ce qui pourrait être un geste délibéré comme une tentative d’échapper aux militants violents d’extrême-gauche »
    Une tentative d’échapper aux militants… vous avez vu les différentes vidéos ? Quand la voiture a foncé dans la foule, il n’y avait personne autour d’elle…

    « En cas de voiture conduite par un musulman djihadiste fonçant sur une foule, la presse et les hommes politiques n’hésitent pas à se montrer très prudents et à parler de « voiture folle » »
    Dans votre article, quelle a été la première hypothèse invoquée ? « Coup de folie »…

    Bref en un seul article, vous démontrez que vous faites 3 fois pire que ce que vous dénoncez.
    A ce stade, ça devient de l’auto-sabotage, franchement…

    • Pschitt dit :

      David Torondel, ce que vous écrivez relève soit de l’ignorance, soit de la mauvaise foi. Le thème de la disparition des blancs (où avez-vous lu le mot « extermination » ?) est bel et bien agité aux Etats-Unis depuis des années, et pas seulement chez les extrémistes d’un bord ou de l’autre. Une courte recherche sur l’internet vous aurait permis de vous en rendre compte. Si vous comprenez l’anglais, je vous conseille de lire un article intitulé justement « The End of White America? » paru voici quelques années dans la revue « The Atlantic » (https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2009/01/the-end-of-white-america/307208/) — un article très modéré dans une revue très modérée, dont l’auteur est un universitaire d’origine chinoise. Si vous considérez que cet article date de 2009 (et fait remonter son analyse à 14-18) vous devrez bien admettre que le problème ne date pas d’hier. Et qu’il va en s’aggravant.

      • David Torondel dit :

        Le souci est que l’article que vous citez n’a aucun rapport avec le sujet… Ce que je relevais dans l’article ci-dessus, c’est qu’il commence en définissant les « radicaux de gauche » comme étant, je cite : « Ceux qui veulent une Amérique ou les blancs ne seraient qu’un souvenir ». Donc ceux-ci seraient dans une démarche volontaire visant à faire en sorte que les personnes blanches n’existent plus en Amérique. il ‘est pas question, comme dans votre article, d’une réflexion sur les tendances, inversions de majorité, etc.
        Et le camp adverse, donc les radicaux de droite, sont désignés comme « ceux qui défendent une Amérique blanche ».
        Je ne vois pas ou est la mauvaise foi dans mes propos, je ne fais que citer le texte.

        Accepteriez-vous sans broncher qu’un média « de gauche » écrive que les radicaux de gauche sont ceux qui défendent l’Amérique métissée, et les radicaux de droite ceux qui veulent une Amérique ou les noirs ne seraient plus qu’un souvenir ?

        Et sinon, concernant les autres contradictions soulevées, le fait que le conducteur de la voiture aurait pu faire ça pour « échapper aux militants violents d’extrême-gauche », alors que les vidéos montrent qu’il est parti d’une rue ou il n’y avait personne, donc aucune menace sur lui ?
        Et sur le fait de dénoncer l’alibi de la « folie », tout en l’utilisant soi-même ?
        Sur ces 2 points, vous la voyez où, la mauvaise foi ?

      • Pschitt dit :

        Aucun rapport avec le sujet ? Peut-être ne maîtrisez-vous pas suffisamment l’anglais pour voir le rapport, car il est clair, même si les mots et le style sont différents. Vous tenez apparemment à faire une lecture extrême (extrémiste ?) d’une expression comme « les blancs ne seraient qu’un souvenir ». Si l’idée avait été celle d’une épuration ethnique anti-blanche, je suppose que Breizh-info l’aurait dit. Sans doute est-il question plutôt d’une éradication de la « blanchitude » (« whiteness »), ainsi que le dit Hua Hsu.

        Quand aux circonstances du drame, je n’y étais pas, et vous non plus je suppose, donc je ne m’avancerai pas trop. Vous évoquez des vidéos qui montreraient que le conducteur « est parti d’une rue où il n’y avait personne ». Nous n’avons peut-être pas vu les mêmes vidéos ! Moi, je n’ai trouvé en ligne qu’une seule vidéo significative, reproduite plusieurs fois en tout ou partie. Elle montre qu’il n’y a personne DEVANT la voiture sur une vingtaine de mètres. Mais elle ne montre pas ce qu’il y a DERRIERE, c’est-à-dire ce qui a éventuellement pu arriver au conducteur dans les instants précédents. Or sur une autre vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=9mnywjPPDtU) on voit que deux ou trois secondes après le choc, la voiture est rejointe par des poursuivants munis de bâtons qui se mettent à la frapper. Notez bien que cela ne peut pas être une riposte spontanée au drame car 1) le délai est trop court, les spectateurs immédiats sont encore hébétés, 2) ces personnes qui arrivent de l’arrière en courant n’ont pas pu voir ce qui s’est passé à l’avant, 3) elles arrivent déjà armées et casquées. L’hypothèse d’un conducteur fuyant une agression n’est donc pas à écarter d’emblée.

        J’ajoute, puisque vous parlez de bonne foi, que ces images des poursuivants rejoignant la voiture pour la frapper ont été coupées dans la plupart des vidéos disponibles en ligne.

        Breizh-info se contente d’ailleurs de dire que « personne ne peut encore affirmer quoi que ce soit ». Mais vous semblez persuadé de détenir la vérité !

      • David Torondel dit :

        « Elle montre qu’il n’y a personne DEVANT la voiture sur une vingtaine de mètres. Mais elle ne montre pas ce qu’il y a DERRIERE, c’est-à-dire ce qui a éventuellement pu arriver au conducteur dans les instants précédents. »
        Si, sur les vidéos il est bien visible qu’il n’y a personne derrière, au moins sur les 200 mètres qui ont précédés… et il y avait des ruelles à droite et à gauche avant d’aller dans la foule, donc si vraiment il voulait échapper à quoi que ce soit, il pouvait partir sur les cotés sans percuter personne. Regardez sur cette vidéo, par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=D7FPmojhEeE

        Quand aux casseurs qui tapent sur la voiture 3 secondes après son arrêt, si elles venaient des le départ, ca induirait qu’elles aient courus le 100 mètres en moins de 4 secondes, et sans qu’on les aient vues sur les images vidéo. Ca fait beaucoup…

        Par ailleurs, outre ces considérations, qu’il y ait des manifestants armés et cagoulés, de quel bord que ce soit, est inadmissible.

        « Breizh-info se contente d’ailleurs de dire que « personne ne peut encore affirmer quoi que ce soit ». »
        Encore eureux… ils n’affirment donc rien, heureusement. Ils ne font qu’emettre des hypothèses, en effet.
        Et quelle est la première hypothèse ? le « coup de folie ». Donc ils font EXACTEMENT ce qu’ils reprochent aux médias qu’ils dénoncent, à savoir avancer en premier la thèse de la folie.

        Et pour être clair, je suis plutôt en accord avec cette hypothèse… je n’arrive pas à coire qu’on puisse foncer dans une foule sans avoir une part de folie. Une folie attisée par une idéologie extrême, mais une part de folie dans tous les cas.

        Je ne détiens pas la vérité, pas plus que vous ou breizh-info.
        Je dénonce juste cet article dans sa forme, qui pour moi est malhonnête, tout comme peuvent l’être tout article écrit dans un but idéologique.

      • Pschitt dit :

        Ah ! vous voyez vraiment sur cette vidéo qu’il n’y a personne à 200 mètres derrière la voiture ? Moi je vois qu’il n’y a presque personne DEVANT la voiture, pas sur 200 mètres mais sur une cinquantaine de mètres. Vous voyez des ruelles à droite et à gauche ? Moi pas. Il y a bien une échancrure sur la droite, seulement ce n’est pas une ruelle mais une place de parking. Comment je sais ça ? Je suis allé voir sur Google Earth, pardi, ce qui m’a aussi permis de mesurer la distance : 50 mètres entre la caméra et le point d’impact (si vous voulez vérifier vous-même, la voiture descend la 4th street NE dans le sens nord-sud et le choc a lieu à l’intersection de Water Street).
        Sur la fin de votre vidéo, quand la caméra tourne, on aperçoit des personnes qui courent à la poursuite de la voiture.
        Vous avez quand même raison sur un point : courir le 100 mètres en moins de 4 secondes n’est pas possible. Mais vous admettrez que, sur la vidéo que je citais, on voit bel et bien des personnes casquées et armées de bâtons attaquer la voiture par l’arrière. Alors j’ai refait le compte chrono en main et j’ai constaté, je l’avoue, que j’avais mal estimé la durée. Il ne s’écoule pas 2 ou 3 secondes mais plus de 5 secondes entre l’impact et les coups de bâton (je parle de la première partie de la vidéo, en vitesse réelle, pas de la séquence au ralenti). Courir le 50 mètres lancé en moins de 6 secondes n’a rien d’un exploit pour des jeunes gens en bonne santé !
        Je suis d’accord avec vous, la présence de manifestants armés est inadmissible. Mais sur ces vidéos, c’est indéniable, les armes sont entre les mains de contremanifestants.

  3. Pschitt dit :

    Le drame de Charlottesville devait arriver un jour, et il était probablement désiré par les extrémistes de gauche. Les Etats-Unis connaissent depuis deux ou trois ans un climat de chasse aux sorcières envers tout ce qui rappelle la Confédération. Dans telle ville de la côte Est, il n’était pas rare voici dix ans de voir des drapeaux confédérés devant certaines maisons ; à présent on montre « la » maison du quartier où il reste un récalcitrant. La destruction de monuments aux Confédérés est un sujet de débat non seulement à Charlottesville mais à La Nouvelle-Orléans, Asheville, Orlando, St. Louis, etc. L’idée est que non seulement les Confédérés ont été vaincus mais que toute trace de leur existence doit disparaître. Cette attitude de talibans révulse l’extrême-droite mais commence à indisposer aussi une bonne partie de l’opinion américaine. Or depuis la tuerie de 2015 dans une église noire de Charleston, l’extrême-gauche a pu observer que des martyrs étaient un bon moyen de redorer son blason — et comme l’extrême-droite ne demande qu’à lui en donner, il est probable que ses dirigeants enverront des idiots utiles au casse-pipe chaque fois que l’occasion se présentera.

    • jaffrs dit :

      Je pense que l’idée du déboulonnage de la statue vient des mêmes gens qui, chez nous, militent pour telle ou telle cause apparemment acceptable, voire profondément « humaine », mais lorsqu’on creuse un peu la question, on s’aperçoit vite que ce sont toujours ces crapules du genre Soros qui tirent les ficelles, et ce , dans un but pas du tout humanitaire. Un exemple récent: les ONG financées par Soros et l’argent distribué par celui ci aux universités Hongroises pour ensuite, par le biais de ces mêmes ONG répandre la discorde chez les étudiants dans le but réel de les dresser contre Viktor Orban, qui lui, est un adversaire acharné de la mondialisation. En bref, on utilise tous les moyens possibles et imaginables pour arriver à ses fins et le projet de déboulonnage de la statue en est un.
      La question que je me pose de plus en plus est: que veulent ils réellement? Un changement radical de société avec tout ce que cela comporte ou bien provoquer une guerre? Parce qu’ils font vraiment tout ce qu’il faut pour la deuxième hypothèse. Il y a déjà énormément de problèmes inter-ethniques partout, particulièrement aux USA et pour cause! et malgré cela, on continue à faire venir à pleins wagons des gens qui nous sont aussi étrangers que pourraient être des martiens. On comprend difficilement que nos dirigeants soient aussi stupides, c’en est même une caricature. Si l’hypothèse est acceptable, alors demandons nous pourquoi ils veulent la guerre?

  4. Bernard Pinaud dit :

    God bless Général Robert Edward LEE.

  5. Nomizoé dit :

    Breizh-Info devrait adopter une attitude un peu plus solidaire envers les nationalistes américains, car ils sont dans la même situation que nous.

    « Dans ce pays ravagé par les tensions ethniques »

    Les USA sont dirigés par des remplacistes, tout comme l’Europe de l’Ouest et l’Australie. C’est ça leur problème. Ce n’est pas propre à l’Amérique.

    « une voiture a fauché plusieurs manifestants. Coup de folie ? Attaque préparée ? Volonté d’échapper à une foule hostile ? »

    À mon avis, le conducteur s’est énervé quand les gauchistes ont commencé à tabasser sa voiture alors qu’il cherchait à se barrer. Au cours de la journée, il avait peut-être déjà été victime d’insultes, coups de poing, jets de cailloux, de merde, de bouteilles d’urine, de bombes lacrymogènes, etc. Ou alors, il était peut-être très méchant, et il avait envie depuis le début de tamponner des gauchistes. Il y aura une enquête.

    Mais ce n’est pas ça le côté important du rassemblement de Charlottesville. La plupart des nationalistes qui s’y sont rendus sont des gens très bien. Ce sont eux les gentils. Leur but n’était pas seulement de s’opposer au démontage des monuments de la Confédération sudiste. Il s’agissait aussi de défendre l’existence des Blancs. Leur combat est le nôtre.

    La destruction des monuments sudistes est elle-même une agression contre les Blancs. En dépossédant les Blancs de leur histoire et de leur identité, il ne s’agit pas seulement de faire plaisir aux Noirs du mouvement BLM (Black Lives Matter = « la vie des Noirs ne compte pas pour rien »), mais surtout de faire en sorte que les Blancs aient plus de mal à défendre leur identité et leur existence.

    C’est pareil quand on fait disparaître l’histoire de Bretagne des écoles bretonnes, quand Paris s’oppose à l’enseignement du breton et à la création d’une grande télé bretonne, quand ouest-france nous répète jour après jour qu’on est des ouestiens, quand les tribunaux nous interdisent de faire la distinction entre Celte breton et Celte togolais, etc. Les Bretons ne sont plus très conscients de leur identité. Ils ne peuvent plus la défendre.

    Aux USA, les Blancs sont de plus en plus marginalisés. Non seulement ils sont en cours de remplacement rapide, mais ils ont du mal à trouver du boulot du fait de la préférence systématique donnée aux gens de couleur. Par exemple, à qualification égale, il paraît que les femmes noires touchent le double des femmes blanches.

    Les médias américains ne publient que des infos bidon (fake news) et de la propagande anti-blanche. Les universités ne sont pas seulement un lieu de discrimination massive et systématique contre les étudiants blancs, elles encouragent les sentiments antiblancs en dispensant un enseignement bidon où il est question de « déconstruire la blanchitude » et le système d’oppression imposé par les Blancs.

    Dans les universités et dans la vie américaine en général, toutes les races ont droit à leurs propres organisations à la fois pour les activités culturelles et pour la défense de leurs intérêts particuliers, sauf les Blancs.

    Il est strictement interdit aux Blancs de s’organiser sur une base raciale pour défendre leurs intérêts, leur existence, leur sécurité, leur culture, etc. Toutes les autres races ont le droit de le faire, mais pas les Blancs. Ce n’est pas interdit par la loi, mais par les médias, les universités, les gauchistes, les politiciens qui veulent éviter les ennuis, etc.

    En pratique, quand les Blancs cherchent à s’organiser, ils se font traiter de criminels par les médias, puis les assos anti-racistes (=antiblanches) essayent de leur faire perdre leur emploi, de les faire virer de l’université et d’un peu partout, de faire fermer leur compte en banque, de les bannir de toutes sortes de lieux, etc. Et par dessus le marché, ils se font agresser par les « antifas », avec la complicité de la police, de la justice, des médias, de l’administration et des politiciens.

    Résultat: aucun mouvement pro-blanc n’a pignon sur rue.

    L’organisateur principal du rassemblement de Charlottesville s’appelle Jason Kessler. Au début, il s’opposait seulement au déboulonnage de la statue du Général Lee. À la suite de ça, il s’est fait suivre et harceler par ses adversaires politiques qui prétendaient en particulier lui interdire certains bars et restaurants de la ville. Si bien qu’il a élargi son combat politique et s’est rapproché d’autres organisations nationalistes.

    Il ne s’agissait plus seulement de défendre le Général Lee, mais aussi de s’opposer au système de terreur imposé par les antifas, et plus largement, de redonner la parole aux Blancs.

    On a le même problème en Bretagne. Quand les militants d’Adsav ont essayé de se faire connaître et d’orienter l’Emsav sur une autre voie que celle du remplacisme licrasseux (udébistes, etc), ils se sont fait diffamer et attaquer par la presse et les antifas avec la complicité de l’administration.

    Donald Trump a eu le même problème pendant sa campagne électorale. Il faisait des meetings géants dans différentes villes, et ses supporters se faisaient agresser par les antifas avec la complicité des élus locaux.

    Dans une interview au New York Times, Jason Kessler, qui se présente comme un « white advocate » (avocat des intérêts des Blancs) a déclaré que son objectif était de « déstigmatiser l’activisme pro-blanc (« white advocacy ») afin que les Blancs puissent défendre leurs intérêts exactement comme le font tous les autres groupes identitaires ».

    Jason Kessler savait très bien que lui et ses amis politiques allaient sans doute se faire agresser par les gauchistes, avec la complicité des médias, de l’université et de la plupart des politiciens. Il espérait quand même que la police aurait fait son travail, malgré le maire anti-blanc, et malgré la traitrise du gouverneur de Virginie.

    Si la police avait fait son travail et tenu les antifas à distance, le rassemblement nationaliste aurait consisté en un grand pique-nique avec barbecue et discours politiques. Les militants qui se connaissent uniquement par internet auraient pu discuter entre eux en prenant un verre. Ça aurait été sympa. Ça aurait prouvé qu’avec un peu de courage, on peut quand même s’exprimer, et ça aurait encouragé tous les Blancs à oser se défendre.

    Mais ça ne s’est pas passé comme ça. En fait, la police a reçu l’ordre d’aider les tarés gauchistes à attaquer les nationalistes. Il paraît que les nationalistes étaient un millier, et les tarés gauchistes deux milliers. Les vidéos montrent que les nationalistes étaient armés de simples boucliers, tandis que les antifas et les Noirs du mouvement BLM étaient équipés de briques, de battes de base ball, de bouteilles d’urine…

    Les nationalistes se sont fait agresser d’abord sur place par les antifas, et ensuite par la télé et les journaux-menteurs, y compris par les scélérats de ouest-france. Le lendemain, Jason Kessler s’est présenté devant les journalistes pour une conférence de presse, mais les cris des antifas l’ont empêché de s’exprimer. Après s’être pris un coup de poing dans la figure, il a dû s’enfuir en courant. La vidéo est sur YouTube.

    Mais le simple fait que ce rassemblement ait eu lieu est quand même une victoire. Les Américains qui s’informent seulement à la télé et dans les journaux verront ça comme une lamentable opération organisée par des néonazis lyncheurs de Noirs. Ceux qui ont accès à internet comprendront que c’était tout autre chose. Les nationalistes vont sans doute lancer une série de procès contre les élus et fonctionnaires qui ont collaboré à l’agression antifa et piétiné la liberté d’expression des Blancs.

    De toute façon, il fallait y aller. Quand on est en train de se faire génocider, il y a un moment où il faut sortir de la tranchée, comme disait Georges Hirel. Ça s’est mal passé, mais il est impératif de renouveler l’expérience dans les mois qui viennent. Quand ils auront conquis le droit de s’exprimer librement, non seulement les Blancs d’Amérique auront de meilleures chances de survie, mais ce sera un exemple et une inspiration pour nous tous.

    • Alain dit :

      Votre commentaire est intéressant, mais je pense que vous faites erreur en utilisant le mot « nationaliste » et en faisant le parallèle qui est le votre avec la Bretagne.

      Si nation existe aux USA, c’est principalement celles des Indiens que les Européens ont envahies et exterminés pour une grande part… c’est donc un parfait exemple que des peuples peuvent disparaître suite à une immigration agressive.

      Les Européens en Amérique ont affirmé créer une nation (ils ne mettaient pas les indiens dans le paquet à l’époque et ne leur ont pas demandé leur avis), c’est à ce titre que cela peu nous interpeller en Europe face à la monté de population exogène dans une dimension non négligeable qui un jour pourrait eux aussi proclamer une nation artificielle autre que les nations historique et contre la volonté de ces dernières.

      Mais dans l’histoire une telle invasion n’est pas que le fruit unique des blancs comme certains voudraient le faire croire, pas plus que l’esclavage qui était en arrière plan de l’événement (les Africains détenant d’ailleurs la pole position sur le sujet en tant qu’esclavagiste, vendeurs et utilisateur d’esclaves…)

      Comme vous l’avez dit, il semble qu’il s’agissait plus d’une manifestation pour préserver le droit à l’histoire à laquelle s’est invité un groupe violent fermement décidé à en découdre… sauf que leur violence s’est retournée contre eux, ce qui ne légitime en rien l’acte du conducteur mais qui implique probablement une responsabilité partagée.

      Donc évoquer le terme « nationalisme » est une erreur, il n’y était question d’aucune nation dans cette événement et encore moins de nation historique.

      Utiliser ce mot à tord et à travers comme le fait l’extrême gauche va dans le sens de nier l’identité des gens qui est pourtant l’une des premières richesses de notre monde…

      National, nationalisme, nation sont des beaux mots… qui malheureusement sont détruit pas ceux qui veulent imposer leur volonté aux peuples… il y a l’exemple de la « nation » créé par la République pour faire disparaître les nations historiques, il y a l’utilisation de ce mot pour décrire le nazisme et surtout faire oublier que le mot « socialisme » est le mot premier composant ce mot composé et dont on n’utilise plus que la forme contractée et pour cause…

      Donc, merci d’utiliser le mot nationalisme dans son sens réel et non pour décrire un groupe politique de droite qui s’oppose à la gauche.

    • koko dit :

      Mon questionnement :
      Qui a intérêt à ce grand remplacement mondial , au point de se renier soi même ?

  6. koko dit :

    Si les américains ultra gauchos peuvent aux Etats unis , même avec l’ultra violence qu’on leur connaìt , qu’ils n’oublient pas que c’est grâce aux Pilgrims , blancs , qu’ils le doivent !
    Sans eux , cet unique pays de liberté n’existerait pas .
    Donc renier leurs origines est plutôt malvenu !

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