11/08/2018 – 05h30 Dannemarie (Breizh-Info.com) – Si l’hystérie féministe était encore à démontrer, la preuve viendrait de Dannemarie, petite bourgade du Haut-Rhin, de 2400 âmes. La commune vient en effet d’être sommée par le tribunal administratif – saisie par l’association féministe « Les effrontées » – de retirer immédiatement des silhouettes féminines installées dans sa commune.
La justice estime qu’elles portent atteinte au principe d’égalité entre les hommes et les femmes.
Une décision prise alors même que la commune, dont le maire est le régionaliste Paul Munbach, fête cette année, par différentes initiatives, l’année de la femme. Au cours de l’année, la municipalité a mis à l’honneur des femmes œuvrant au sein d’associations et a même inauguré une rue au nom de Monique Wittig, théoricienne féministe née dans la commune, qui fut l’une des fondatrices du Mouvement de libération des femmes (MLF).
Mais également disposé dans la commune 65 silhouettes de femmes ( Femmes enceintes, femmes d’affaires, femmes avec un sac de shopping, en talons aiguilles, Betty Boop …) .
Des panneaux pas forcément très esthétiques, mais dont personne ne pouvait penser dans la commune qu’ils provoqueraient la rage (voir les commentaires sur les réseaux sociaux) d’une association féministe (et LGBT comme précisé sur sa page facebook) dont personne ne semble connaitre les membres dans la commune.
Une association qui défend par ailleurs la PMA d’une façon que beaucoup pourraient également estimer dégradante pour la femme (voir photo ci-dessous) :
Quoi qu’il en soit désormais, le tribunal administratif a tranché estimant « que ces représentations de silhouettes féminines ou d’éléments du corps féminin illustrent une conception de la femme, inspirée par des stéréotypes et la réduisant de façon caricaturale, et parfois graveleuse, à une fonction d’objet sexuel.» Et que cela « constitue une atteinte grave au principe d’égalité entre les hommes et les femmes et est manifestement contraire à la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.»
« Pour éviter un trouble à l’ordre public » (alors que dans la commune, beaucoup jugent que ce sont les féministes qui l’ont créé, le tribunal demande le retrait de ses silhouettes sous huit jours pour exécuter cette décision, sinon la commune devra payer 500 euros par jour de retard.
Dannemarie : la justice ordonne le retrait immédiat des silhouettes féminines by Aymeric Robert on Scribd
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8 réponses à “Hystérie féministe : la justice ordonne le retrait de silhouettes célébrant … l’année de la femme”
On dirait vraiment un gag de 1er avril ! Je comprends que l’initiative de Dannemarie puisse ne pas plaire à certaines femmes mais il faut que cette association ait perdu tout sens du ridicule pour aller en justice. Heureusement pour elle, elle a trouvé un juge au TA qui a encore moins le sens du ridicule !
Si j’étais le Maire je ne retirerais pas ces silhouettes mais les voilerais intégralement ! …
A quand on supprime toutes ses P… qui se promenent avec leur burka et torchon sur la tronche dans ce pays?
C’est discriminatoire!
Strasbourg ou le tribunal des flagrants délires, tout ça au N.O.M. de la Raie publique française…! Pour contenter des assos qui ne représentent rien d’autres qu’une infime minorité non élue de personnes (c.-à-d. de riens…), bravo la justice merdique, ça mérite une note sur le mur des cons… !
HALTE. Halte à cette tambouille vicieuse d’une pensée importée habillée en burqa dans un féminisme perverti dans une déviance où la féminité doit être effacée voire éliminée, perversion véhiculée grâce _ou plutôt à cause_ de la gauche alter mondialiste compromise islamo-fasciste. Que continue de vivre le charme de la féminité sous toutes ses formes d’existence. L’Occident libre doit être défendu.
Le point 8 du jugement est particulièrement choquant, car il statue sur la liberté de création artistique et sa place dans l’espace public. Autrefois c’était les puritaines qui jouaient ce rôle de censeurs dès qu’on voyait Brigitte Bardot ou Valérie Kaprisky un peu dénudées à la télé. Aujourd’hui, c’est l’inverse. L’Hexagonnerie a toujours été un pays gouverné par des censeurs. Normalement les tribunaux administratifs devraient promouvoir les initiatives et les libertés locales, et défendre le bien commun. Au lieu de ça, par crainte du « buzz », ils font le jeu d’associations parisiennes qui ne représentent personne.
Il est urgent de cacher la Vénus de Milo, qui de toute évidence représente la femme comme un objet sexuel (qui plus est un objet sans défense puisqu’elle n’a pas de bras). La condamnation du Louvre ne devrait pas tarder.
» … et parfois graveleuse … » : délit peccamineux !! cf : » Le théâtre de Satan » d’ Eric Delcroix, L’Aencre éditions – 2002. Il s’agit du jugement inquisitoire et le terme n’est pas exagéré.