04/08/2017 – 07H00 Florence (Breizh-info.com) ‑Nous avions relaté il y’a quelques mois l’attentat visant un local du mouvement Casapound – mouvement de défense du peuple italien – attentat survenu le 1er janvier dernier. Un colis piégé avait explosé devant la boutique, blessant grièvement un artificier de la police italienne appelé sur place. Ce dernier avait perdu une main et un oeil dans l’explosion.
Après plusieurs mois d’enquête, cinq militants d’extrême gauche, soupçonnés d’avoir placé le colis piégé, ont été interpellés cette semaine, a annoncé la police italienne dans un communiqué.
En janvier toujours, le journal lL Primato Nazionale, journal indépendant italien (en ligne) avait publié un article intitulé « l’extrême gauche et la bombe : une longue histoire d’amour » qui revenait sur les dernières tentatives d’attentat menées ces dernières années par ces derniers.
En France, le terrorisme est également utilisé par l’extrême gauche, encore aujourd’hui : dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 août, une bombe a explosé devant le local de l’action française, situé 14 rue Navarin, à Marseille. Derrière l’attentat, qui n’a pas fait de victime tandis qu’une enquête est en cour l’Action Française Provence, pointe le Front Révolutionnaire Antifasciste de Provence (FRAP), un groupuscule d’extrême gauche. Sur la page facebook du groupuscule, évoquant l’attentat, on pouvait y lire le commentaire suivant : « autodéfense populaire ! ».
Hormis Jacques Bompard, maire d’Orange, et Stéphane Ravier, maire FN du secteur, aucune réaction politique n’est intervenue pour condamner l’attentat.
En perte de vitesse sur le terrain des idées, une frange de l’extrême gauche semble se tourne de plus en plus vers la violence (y compris physique) et le sabotage.
Crédit illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.