15/07/2017 – 06h00 Rennes (Breizh-info.com) – Les musiques actuelles sont une priorité pour le conseil régional de Bretagne. C’est du moins ce qui apparaît suite à la signature d’une convention régionale entre l’État français, la Région Bretagne et les acteurs du secteur d’activité. Ce partenariat, conclu lors du dernier festival Astropolis de Brest le 30 juin dernier, se compose de cinq priorités afin de développer les musiques actuelles et les variétés.
Des musiques actuelles en danger ?
La convention en question a donc été présentée au Centre d’art contemporain La Passerelle de Brest par trois personnalités : Jean-Michel Le Boulanger, vice-président de la Région Bretagne chargé de la culture et de la démocratie régionale, Philippe Nicolas, directeur du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) ainsi que Michel Roussel, directeur régional des Affaires culturelles de Bretagne.
Le projet porte sur une durée de trois ans et répond à une « volonté de co-construire une politique territoriale forte de soutien et d’accompagnement à la filière des musiques actuelles et des variétés », selon la communication du conseil régional.
Une expérimentation a déjà eu lieu sur les années 2015 et 2016 et le but est « d’accompagner une démarche qui associe les acteurs de la filière installés en Bretagne et de répondre à des problématiques territoriales spécifiques au développement des musiques actuelles ».
La convention va donc comporter cinq points essentiels à mettre en œuvre d’ici 2019 :
- Accompagner des parcours de développement artistique
- Aider au développement stratégique des entreprises de production
- Développer les pratiques de coproduction des salles de musiques actuelles
- Développer le numérique et les nouveaux usages
- Encourager la collaboration entre les acteurs des musiques actuelles et des variétés.
190 000 € de subventions
Pour concrétiser ces mesures, le partenariat va engendrer un financement de 190 000 € pour l’année 2017. Le conseil régional de Bretagne administrative apportera son concours à hauteur de 80 000 € tandis que la DRAC (direction régionale des affaires culturelles de Bretagne) contribuera pour 30 000 €.
La mise en route ne s’est pas faite attendre puisque deux appels à projets sont déjà lancés, notamment un portant sur les parcours de développement artistique.
La notion de « musique actuelle » reste cependant floue et il apparaît difficile de savoir ce que ce terme recouvre vraiment. Si Astropolis est effectivement un événement incontournable de la scène électronique avec notamment des productions locales, les musiques actuelles en Bretagne riment souvent avec « musiques du monde ».
Quant aux montants des aides apportées, même s’ils ne sont pas extravagants, ils risquent de voir le contribuable breton s’interroger malgré tout sur ces choix de financement puisque la modernisation des lignes de TER ou la défense de la langue bretonne sont, pour de très nombreux Bretons, des postes de dépenses tout aussi prioritaires pour le moins.
VL
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Une réponse à “La Région finance 190 000 € de subventions pour les « Musiques actuelles »”
Ils vont bien réussir à remplacer le biniou coz et la bombarde par les « tam tams » !!!!!