Vaccins. Non, Madame Buzyn, vous n’avez aucun droit sur mes enfants

Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-info.com, publiait jeudi 29 juin une tribune libre sur le site Boulevard Voltaire, que nous vous proposons ci-dessous. Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place. 

Ainsi donc, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, vous avez indiqué réfléchir à rendre obligatoires onze vaccins, comme l’a suggéré le Conseil d’État. Par ces déclarations, vous adressez votre mépris vis-à-vis des millions de Français sceptiques sur la politique vaccinale en France.

Ainsi qu’à tous ces médecins, ou scientifiques, qui, eux aussi, pour une partie d’entre eux tout du moins, ne sont pas des ayatollahs de la vaccination obligatoire.

Mais de quel droit, Madame Buzyn, entendez-vous décider de ce que les parents doivent ou ne doivent pas faire concernant leurs enfants ?

Vos successeurs, et aujourd’hui vous-même, vous montrez par ailleurs incapables d’endiguer la recrudescence de nouvelles maladies contagieuses (gale, syphilis, tuberculose…) liées aux arrivées de migrants non soignés partout en Europe.

Et vous prétendez aujourd’hui sérieusement nous dire ce que nous devons faire ou pas en matière de santé publique ?

Et vous entendez donc, par la loi, par la prison s’il faut (et pourquoi pas par le retrait de garde ?), nous forcer à injecter dans les corps de nos enfants une série de produits dont vous ne pouvez pas certifier qu’ils n’auront aucun effet secondaire ?

« Nous ne nions pas les troubles et les souffrances rencontrés par les gens qui pensent être victimes de l’aluminium présent dans les vaccins, mais il faut bien admettre que l’origine de leur état n’est pas encore établie », écrivaient, en 2016, Julie Boulier et Louise Cluny (Rougeole Epidémiologie), qui demandaient à ne pas soutenir la pétition du professeur Joyeux.

Mais le principe de précaution n’est-il pas une des bases de la médecine ?

Ce ne sont pas des adultes, que vous voulez vacciner de force.

Mais bien des bébés, dont le système immunitaire est, par définition en construction, donc par définition instable.

Non, Madame Buzyn, vous n’avez aucun droit sur mes enfants. Ni sur ceux des autres. Non, Madame Buzyn, la vaccination obligatoire n’est pas le remède miracle pour en finir avec certaines affreuses maladies.

Avant de vouloir contraindre, réfléchissez à savoir pourquoi l’Allemagne, et sa vaccination seulement recommandée pour le DTP, possède le même taux de vaccination qu’en France. Demandez-vous pourquoi 15 pays sur 29 pays européens (en comptant la Norvège et l’Islande) n’ont pas d’obligation vaccinale.

Madame Buzyn, mes enfants ont plus de chance, dans la magnifique société que vous leur offrez aujourd’hui, de mourir contaminés par une maladie exotique que vous et vos ministres laissez importer « au nom de la solidarité » que des suites du tétanos ou de la rougeole.

Madame Buzyn, mes enfants ont également plus de chance d’être, demain, victimes d’un attentat islamiste ou d’une agression mortelle dans le pays du « mourir ensemble » que d’une méningite foudroyante.

Alors, s’il vous plaît, ne venez pas nous dire ce que nous devons faire pour nos enfants, vous qui – avec votre gouvernement et ceux qui vous ont précédée – vous montrez quotidiennement incapables de les protéger.

À bon entendeur…

Yann Vallerie

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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9 réponses à “Vaccins. Non, Madame Buzyn, vous n’avez aucun droit sur mes enfants”

  1. Nanar dit :

    C’est drôle quand même…d’un côté :
    -« vaccinez vous c’est très important pour votre santé… »
    D’un autre côté :
    -« À partir de maintenant,surtout,vous refusez n’importe quel vaccin…! »
    (C’est ce que mon neurologue préféré m’a dit lorsque ma sep a été diagnostiquée…)

    • Fleur De Blé Noir dit :

      Choisir sans hésiter la recommandation de votre neurologue. Il sait de quoi il parle. Les vaccins peuvent avoir des suites lointaines et inattendues……voilà ce qui m’a été dit, il y a bien longtemps ..’
      Beaucoup de livres existent sur le sujet, voir les éditions Jouvence et bien d’autres. Consultez les publications du Pr. Henri Joyeux. Voici le titre d’un petit livre à ne pas manquer :
      La (bonne) santé des enfants non vaccinés.
      Dr Berthoud

      Je vous souhaite d’aller aussi bien que possible.

      • Nanar dit :

        Merci beaucoup je vais regarder çà …. mon généraliste m’avait confié avoir reçu un jour des parents qui emmenaient leur petit pour une visite simple.
        Ces gens se sont arrangés pour ne faire aucun vaccin à leur petit depuis toujours….
        Le docteur m’a dit texto : » Ce petit était effectivement en meilleure santé que la plupart des enfants que je reçois…. »
        Merci…

      • Fleur De Blé Noir dit :

        Peut-être connaissez-vous « La Ligue pour la liberté des vaccinations » c’est une source sérieuse de renseignements. Elle nous a été très utile lorsque nos enfants étaient petits. Vous avez aussi des livres riches d’infos sur le magnésium qui est l’aliment de la cellule nerveuse. Le Pr Delbet et le Dr Neveu ont expérimenté avec succès le chlorure de magnésium. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous transmettrai volontiers ce que j’ai appris, ce n’est sans doute qu’une goutte d’eau, mais ça peut être utile . Le chlorure de Magnésium est contrindiqué en cas de faiblesse rénale.

      • Nanar dit :

        Chacun voit midi à sa porte merci mais dans mon cas l’huile de c.b.d. me va très bien alors je vais continuer….mais merci quand même…

      • Fleur De Blé Noir dit :

        Je suis très contente que vous ayez trouvé ce qui vous convient,je vous souhaite d’obtenir les meilleurs résultats. Bonne continuation à vous.

  2. Goulven Tanguy dit :

    Sur le fond on ne peut nier qu’il y a plus de risque d’avoir des maladies tropicales aujourd’hui qu’il y a 150 ans. Mais il y a un juste milieu concernant la vaccination. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les archives municipales, et de voir comment la moindre épidémie (diphtérie, typhus, phtisie, grippe…) pouvait, il y a moins de 200 ans, emporter des dizaines de personnes en quelques semaines.

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