29/06/2017 – 08H00 Rennes (Breizh-info.com) – Les chiffres du chômage sont tombés pour le mois de mai 2017. Alors qu’en Bretagne (5) le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a baissé de plus de 2% sur un an, le nombre total des inscrits à Pôle emploi (catégories A, B, C, D et E) a progressé de 1% sur la même période. Du pain sur la planche donc pour Emmanuel Macron et sa ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Mais, compromise dans l’affaire de la fameuse soirée de Las Vegas, cette dernière restera-t-elle à son poste ?
Dans les cinq départements bretons on comptait, fin mai 2017, 211 960 demandeurs d’emploi de catégorie A (inscrits tenus de rechercher un emploi, sans emploi) contre 216 670 en mai 2016, soit une baisse de 2,22% sur un an.
Pour l’ensemble des inscrits tenus de rechercher un emploi (catégories A, B, C), leur nombre s’élève à 383 310 à fin mai 2017 contre 373 470 un an plus tôt, soit une augmentation de 1,81% sur un an.
Si l’on ajoute les inscrits à Pôle emploi en stage ou en maladie (catégorie D) et les créateurs d’entreprise, en contrats aidés (catégorie E) on arrive au chiffre de 435 000 personnes à fin mai 2017 contre 428 710 en mai 2016 soit une progression de 1,01% sur un an.
En France métropolitaine, on comptait fin mai 2017, 3 494 100 demandeurs d’emploi de catégorie A ; 5 560 800 demandeurs d’emploi de catégorie A, B et C ; 6 277 300 demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C, D, E.
Contrairement à la pratique du précédent quinquennat, le ministère du Travail a annoncé que les chiffes du chômage ne feront pas l’objet d’un communiqué mensuel.
Plus que les chiffres du chômage, l’actuelle titulaire du poste, Muriel Pénicaud doit aujourd’hui faire face à l’affaire de la fameuse soirée organisée à Las Vegas – pour le coût modique de 381.759 euros, dont 100.000 euros pour les seuls frais d’hôtel – en l’honneur d’Emmanuel Macron, par Havas pour le compte de Business France dont elle était à l’époque directrice générale.
Selon Libération , cette dernière aurait en effet « validé » certaines dépenses relatives à l’organisation de cette soirée, ce qui constituerait un « contournement des règles » de l’agence publique chargée de faire la promotion de la France auprès des investisseurs étrangers qu’elle dirigeait.
Interrogée ce mercredi sur cette affaire sur RTL, la ministre du Travail, a redit qu’elle n’avait rien à se reprocher. Reconnaissant qu’«il y a eu une erreur de procédure », elle a rappelé qu’elle a déclenché un audit à la fois interne et externe. « Il y a eu ensuite une inspection générale qui a confirmé qu’effectivement il y avait eu erreur et que d’autre part j’avais pris les bonnes mesures. Rien d’autre à dire », a-t-elle conclu. Selon elle, l’idée qu’elle ait pu tenter d’étouffer l’affaire est «une blague».
Crédit photo : Julien Faure pour Pôle Emploi, via Flickr (cc)
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