21/06/2017 – 05h15 Rome (Breizh-Info.com) – La réforme du Code de la nationalité est actuellement débattue par le Sénat Italien après avoir été adoptée par la Chambre des Députés. Une réforme souhaitée par la gauche italienne – qui veut introduire en partie le droit du sol dans la législation – alors même que l’Italie est en proie à une submersion migratoire sans précédent. Quiconque s’est promené récemment du côté de la gare de Rome ou dans le Sud de l’Italie peine à reconnaitre la composition ethnique traditionnelle de ce pays.
Les débats sont houleux, dans l’enceinte des Assemblées comme en dehors. Au Sénat, les élus de la Ligue du Nord ont arboré des pancartes « Stop à l’invasion » tandis que des militants de Casapound ont manifesté devant le Sénat avant d’être violemment réprimés par les forces de l’ordre. L’Eglise – en perdition mais en première ligne pour l’immigration – voit dans cette réforme un « instrument qui améliorerait la vie dans nos villes, en favorisant l’inclusion et la participation ».
Notre correspondant à Rome, Adriano Scianca, journaliste pour Il Primato Nazionale, fait le point sur la situation – qui pourrait provoquer un cataclysme migratoire dans une Italie déjà en première ligne et qui subit depuis des années des vagues massives de migrants débarquant sur son sol.
Depuis son unification (1861), l’Italie a toujours inspiré ses lois sur la citoyenneté du “droit du sang” (ius sanguinis): le citoyen italien est ainsi le fils du citoyen italien. La loi aujourd’hui en vigueur, avant qu’elle ne soit changée peut être prochainement (actuellement en débat au Sénat), date de 1992 et elle prévoit déjà qu’un immigré a la possibilité de devenir Italien.
Il faut pour cela résider depuis 10 ans en Italie et démontrer que l’on possède des moyens de subvenir économiquement à ses besoins et que l’on ne possède pas de casier judiciaire. Et pour les mineurs? Les étrangers nés en Italie et qui y ont résidé légalement sans interruption jusqu’à leur majorité (18 ans), deviennent citoyens s’ils expriment la volonté de devenir Italien au moins un an avant cette date.
Bien sûr, en attendant l’acquisition de la citoyenneté, les soins, ainsi que l’école, sont gratuits.
La loi en vigueur actuellement n’est donc pas draconienne. Et il ne semble pas que les étrangers aient des difficultés à devenir italiens, même sans le droit du sol. En 2016 205 000 étrangers (en 2012 étaient un peu plus de 63000) ont obtenu la citoyenneté italienne . Parmi eux, 39,7% ont moins de 19 ans, 9,2% de 20 à 29 ans, 16,4% de 30 à 39 ans, 20% de 40 à 49 ans, alors que les plus de 50 ans sont 13, 9 %.
L’Italie est le premier pays européen pour le nombre de citoyennetés accordées. On se demande donc quel besoin a l’Italie de changer sa loi sur la citoyenneté.
Mais le Parti démocratique du Président du conseil, Paolo Gentiloni et la presse de gauche font pression pour modifier la loi avant la fin du mandat parlementaire (2018).
La réforme introduirait les principes de ius soli “modéré” (droit du sol) et de ius culturae. C’est une reconnaissance de la nationalité italienne à ceux qui sont nés en Italie de parents étrangers, dont au moins un serait en possession d’un permis de résident de longue durée.
Pourra aussi devenir italien l’enfant étranger qui est né en Italie ou qui est entré dans le pays avant 13 ans, à condition qu’il fréquente depuis cinq ans l’école italienne. Ce n’est donc pas le droit du sol comme aux Etats-Unis, mais le changement serait tout de même important.
800 000 « nouveaux » Italiens à venir
Les calculs effectués montrent que la réforme entraînerait l’acquisition de la nationalité italienne pour 800 000 personnes. En outre, environ 60 000 petits immigrés deviendront italiens chaque année.
La réforme est soutenue par le PD, les autres partis de gauche et les partis du centre qui soutiennent le gouvernement. Tous les partis de droite y sont opposés. Le Mouvement 5 Etoiles, de Beppe Grillo, va s’abstenir, un choix étonnant car beaucoup d’élus du M5S sont pourtant pro-immigration. Dans la démocratie italienne, s’abstenir à la Chambre des Députés et au Sénat n’a pas la même signification :
Au Sénat, les sénateurs qui s’abstiennent sont considérés comme présents, contrairement à la Chambre où sont considérés présents seulement les députés qui expriment un vote pour, ou contre. Et puisque la majorité est d’au moins la moitié plus un des sénateurs présents, s’abstenir au Sénat est comme exprimer un vote négatif, chose qui ne se produit pas à la Chambre.
Le M5S s’est abstenu à la Chambre, où la loi a été déjà été votée, et maintenant va désormais s’abstenir au Sénat, une preuve d’un certain amateurisme, ou bien de l’ambiguïté de ce parti.
Autre mouvement à avoir exprimé son opposition totale à la reforme, CasaPound, qui a manifesté à l’extérieur du Sénat lorsque le débat sur la nouvelle loi a débuté. Les militants de la “tortue”, emmenés par leur vice-président, Simone Di Stefano, toujours en premier ligne, ont manifesté de façon assez tranchante contre le Parti Démocrate.
Ils ont ainsi arboré des pancartes à l’effigie de terroristes africains et arabes naturalisés français, anglais, ou belges (comme Abdeslam) sur lesquelles on pouvait lire « Merci Ius Soli » (merci le droit du sol). Pour Casapound, introduire le droit du sol à l’heure actuelle, avec la triple catastrophe migratoire, terroriste et démographique, c’est vouloir le suicide de la nation italienne.
Lorsque les militants ont tenté de se rapprocher du Sénat, la police a durement réprimé la manifestation.
En Italie, comme en France, défendre son propre peuple est désormais un crime…
Adriano Scianca et Yann Vallerie
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5 réponses à “Italie. La gauche veut imposer le droit du sol – les opposants réprimés”
Suicidaire! Ils ont quand même l’exemple de la France….et le contre-exemple de l’Allemagne…..
Vous avez entièrement raison ! C’est illogique ! La filiation ne compte pas, peut-être ?
Les immigrationnistes devraient trouver un autre nom que « droit du sol » vu qu’ils défendent l’idée que les Blancs n’ont pas le droit de défendre leur propre sol. Dire que tout le monde peut venir s’installer chez nous, ça revient pratiquement à supprimer le droit et la loi.
D’ailleurs, les immigrés ne s’intéressent pas à notre sol, mais à la société blanche qui est mise à leur service. Ils ne viennent pas pour obtenir un lopin de terre. Ils viennent pour le fric que le gouvernement sort de notre poche et leur redistribue.
Pour nous, la question du fric est évidemment très secondaire. Si on pouvait leur envoyer un chèque mensuel en Afrique ou au Turkisdétan, ça leur conviendrait encore mieux, et ça serait un moindre mal pour nous. Mais nos gouvernements veulent nous remplacer.
Quand on est chargé d’administrer l’empire romain ou l’empire d’Autriche-Hongrie, les distinctions entre jus soli et jus sanguini ont peut-être un sens. Mais c’est ridicule d’utiliser l’expression jus soli pour justifier l’immigration du tiers-monde et la naturalisation des Africains.
Quand on se sera débarrassé de nos gouvernements remplacistes, les immigrés devront retourner chez eux. Certains Blancs se laissent embobiner par la propagande et croient que c’est moins grave de détruire les nations européennes que d’obliger les Noirs et les Arabes à vivre parmi leurs propres congénères. Mais si on y réfléchit bien, les Noirs et les Arabes qui sont en France vivent déjà parmi leurs congénères. Et s’il n’y a rien d’inhumain à faire déménager à Roubaix un Arabe qui vit à Marseille (car il reste alors en environnement arabe), ce n’est pas plus inhumain de le faire déménager avec sa famille jusqu’à Alger.
Ça ne leur brisera pas le cœur de devoir nous quitter. En fait, ils ne nous aiment pas plus que ça. Quand ils quittent leur pays, leurs amis et leur famille, pour venir chez nous, ce n’est pas parce qu’ils nous aiment, c’est juste pour le fric. La solution serait donc de leur couper toutes leurs allocations en Europe, et de leur verser leurs allocations dans leur pays d’origine. Ils retourneraient vite chez eux. On leur promettrait de leur verser leurs allocations jusqu’à leur mort, mais ensuite, leurs enfants se débrouilleraient sans nous.
Le droit du sol ? Rien de plus ridicule !!!! Seul le droit du sang est logique, nous transmettons nos gènes à nos enfants, (le sol ne transmet rien, que je sache!) un enfant né de parents Bretons sera Breton, même s’il nait aux USA !
Ce n’est pas parce qu’une vache nait dans une écurie qu’elle devient cheval !!!!!!
Demain, Dimanche 25 juin second tours des élections municipales dans beaucoup de communes : Gène, La Spezzia, Padou, Parme …
La Lega Nord et ses alliés en attendent les résultats avec l’espoirs que les excellents résultats du premier tour se concrétisent.
Ce serait une véritable rinascita (renaissance) pour l’Italie !
Ce n’est plus le cas pour le false flag M5S … vu qu’il a été déjà éliminé partout au premier tour.
ET C’EST TANT MIEUX !