21/06/2017 – 05h00 Rennes (Breizh-Info.com) – Le débat sur les éoliennes fait rage . Pour Alban d’Arquin, auteur d’un livre sur la question, il s’agirait tout simplement d’un scandale d’État. C’est en tout cas la thèse principale de son ouvrage, paru aux éditions Synthèse nationale, et dont voici la présentation :
Le juteux mensonge écologiste
C’est l’ouvrage le plus complet sur la question des éoliennes à ce jour. L’auteur en cerne les origines à travers l’écologie qui, dépouillée de ses oripeaux de la « bien pensance verte », apparaît sous son vrai visage de parti de l’étranger rassembleur des derniers trotskystes à la solde du mondialisme. Il en démasque aussi la dialectique et les enjeux fondés sur trois affirmations hasardeuses : la lutte contre le « réchauffement » climatique, l’extinction « imminente » des énergies fossiles, et la « nécessaire » sortie du nucléaire.
La thèse de l’auteur est terrible : L’éolien est un scandale d’Etat qui conduira tôt ou tard les politiques français promoteurs de cette aberration devant la Cour de justice de la République.
Ce livre est une arme essentielle et exhaustive dans le combat, à la disposition des médias objectifs, des politiques incorruptibles (il en reste sans doute) et de ceux qui luttent avec courage au quotidien partout en France où sortent de terre de nouveaux parcs éoliens.
Il y a une impérieuse urgence à rejeter les injonctions dictatoriales de la Commission européenne si on ne veut pas assister à l’agonie de la France défigurée, la France infectée, la France spoliée…
Alban d’Arguin, DEA de droit public, DEA d’histoire, Études d’actuariat (ISUP Paris) a fait une carrière de management et de direction générale à l’international dans un grand groupe financier. Il est retiré aujourd’hui dans l’ouest de la France où il travaille à la restauration d’un domaine entouré de vergers anciens. Il collabore épisodiquement à plusieurs revues sous forme de chroniques.
Passionné par l’ornithologie et les questions environnementales, il a participé récemment à la création d’une association opposée à l’implantation d’un parc industriel dans sa région. Confronté à l’aberration de ce projet « d’énergie du vent », il a décidé d’instruire objectivement et exhaustivement la question de l’éolien en France.
Avec une telle présentation, ce livre ne pourra que susciter le débat et la controverse ! Nous invitons d’ailleurs les partisans des éoliennes – et ils sont nombreux notamment en Bretagne au regard du nombre de projets qui vont dans ce sens – à nous contacter ([email protected]) pour faire entendre également leur point de vue.
Éoliennes, un scandale d’État – Alban d’Arguin – Synthèse éditions – 20 euros.
Entretien vidéo :
retrouvez ci-dessous un entretien de 40 minutes accordé par l’auteur à nos confrères de TV Libertés.
https://www.youtube.com/watch?v=YvnTVoJxDUk
Crédit photo : DR
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3 réponses à “Éoliennes, un scandale d’État ? Oui pour Alban d’Arguin”
Le gag ! En Allemagne , on a supprimé les centrales nucléaires , que l’on a remplacé par des éoliennes , complétées , quand il n’y a pas de vent , par des centrales thermiques consommant du charbon ou du lignite .
Mais la nuit , quand il y a du vent , que fait-on de l’électricité inutilement produite par les éoliennes ? Comme on ne peut pas la stocker , l’Allemagne la donne ( gratis ! ) à la Suisse , qui l’utilise pour pomper de l’eau et remplir ses barrages hydro-électriques . Et le jour , la Suisse produit de l’hydro-électricité gratuite .
Les éoliennes sont un miroir aux alouettes mais elles sont aussi le révélateur de la bêtise des écologistes intégristes.
Les éoliennes sont une source d’électricité intermittente, donc elles sont annexe pour le système électrique. Et cette source intermittente a en plus la particularité de ne pas être disponible quand on en a besoin. Dans quel cas a-t-on le besoin le plus important d’électricité? C’est l’hiver quand il fait froid, qui dit froid dit air froid donc stable et qui dit stabilité de l’air dit absence de vent. L’expérience en Bretagne montre que l’hiver, en période de froid, le parc éolien ne fournit que 10% de sa puissance installée.Donc on ne peut pas compter sur lui…Je ne parle pas des perturbations que ces installations engendrent ou aggravent sur le réseau.
En Allemagne, on est en processus de sortie du nucléaire… Comme les éoliennes ne peuvent fournir l’électricité nécessaire en hiver on brule du charbon et on importe de l’électricité. Ce juteux marché d’importation intéresse les ukrainiens. Si l’Europe de l’Ouest continue sa baisse de production nucléaire, production d’électricité pérenne, les ukrainiens ont un projet de construction de 32 nouveaux réacteurs… Ce qui fait froid dans le dos quand on sait comment le nucléaire est géré là bas (Tchernobyl)!!!
Le domaine électrique est bien loin de la philosophie des écolos… C’est un domaine technique de haute technologie qui demande des connaissances précises et ce n’est pas un lisant des articles dans n’importe quel journal que l’on peut avoir une idée précise. On estime actuellement en Bretagne à une cinquantaine de personnes, les spécialistes pouvant aborder les trois domaines de l’électricité: la production, le transport et la distribution et quand on voit que n’importe qui ayant quelques moyens financiers peut se lancer la la production d’électricité en éolien ou en solaire, on peut se demander à qui profite l’ignorance
de ces investisseurs???
François,
Voilà le domaine électrique je connais parfaitement bien puisque cela a été mon métier pendant 40 ans et je connais très bien toutes les sources de production avec leurs avantages et leurs inconvénients. J’ai connu et analysé touts les gros incidents des systèmes électriques et j’ai eu en main des rapports sur les incidents de Tchernobyl et Fukushima que peu de personne ont pu consulter. La Bretagne électrique je connais comme ma poche.
On parle maintenant d’énergies renouvelables, de transition énergétique… Mais crois-tu que l’on a attendu l’an 2000 pour se servir des énergies primaires comme l’eau par exemple. Dans les années 1980, le barrage de La Rance était décrié du fait de la modification de l’écosystème de la Rance maritime. Il retrouve grâce maintenant aux yeux des écolos… Pourrais-tu m’expliquer la cohérence de ces décisions qui consistent actuellement à détruire des barrages comme ceux de Vezins et de La-Roche-qui-Boit dans le sud Manche, barrages qui produisent de l’électricité à partir d’une énergie renouvelable et stockable: l’eau en « éclusée » !!!
Qu’en sera-t-il pour la vingtaine d’ouvrages hydrauliques en Bretagne? Vont-ils finir comme le barrage de Kernansquillec près de Belle ile en terre?
Ces ouvrages fournissaient ou fournissent une énergie beaucoup plus perenne que les éoliennes. Alors à qui profite ces manœuvres politiciennes?
Derrière les éoliennes il y a des grands groupes privés (étrangers, nord de l’Europe) qui construisent et entretiennent le matériel et qui s’en mettent plein les poches. Les investissement et les frais de fonctionnement restent à la charges des nombreux particuliers qui se sont lancés dans l’aventure. Mais le plus triste, c’est que pour attirer de nouveaux investisseurs on trafique le coût de l’électricité et c’est les clients individuels qui paye la facture en fin de compte.
Toutes les sources d’électricité sont bonnes à prendre mais il faut étudier la problématique au cas par cas tant sur le plan technique que sur le plan financier et non pas se lancer tête baissée dans des solutions qui sont irrationnelles.
L’électricité est un bien pour tous et doit restée accessible à tous, donc avec un coût le plus bas possible et une qualité de service de bon niveau.