13/06/2017 – 07h50 Varsovie (Breizh-Info.com) – La Commission européenne – institution non élue et largement critiquée pour ses décisions autoritaires – veut ouvrir une « procédure légale » à l’encontre de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque. Ces trois pays , avec la Slovaquie, tentent pourtant de protéger leur population de la submersion migratoire qui menace l’Europe. En effet, des dizaines de millions d’immigrés attendraient de traverser la Méditerranée pour venir s’installer sur notre sol, encouragés par des associations « humanitaires », appâtés par des passeurs sans scrupules et désirés par des groupes économiques avides de main d’oeuvre pas chère.
Les sanctions seraient prises en raison du non respect du plan de répartition des demandeurs d’asile . Il s’agit de la première étape de la procédure à laquelle la Commission peut avoir recours quand des Etats membres de l’UE ne respectent pas leurs obligations.
Des sanctions – dont on ne connait pas encore la nature – qui font réagir dans les pays concernés, peu enclins à se laisser mener à la baguette par la Commission Européenne. Ci-dessous, nos collègues du Visegrad post ont traduit un éditorial de Paweł Lisicki, rédacteur en chef de l’influent hebdomadaire conservateur polonais Do Rzeczy dans le numéro du 22 mai 2017 sous le titre « Kto tu jest solidarny » (Qui est solidaire ici?).
Traduit du polonais par Olivier Bault.
On aurait pu croire que le problème de l’accueil des réfugiés n’existait plus. Les dernières déclarations de la Commission européen européenne montrent toutefois qu’il n’en est pas ainsi. « La Hongrie, la Pologne et l’Autriche sont les seuls pays à ne pas avoir accueilli une seule personne dans le cadre de la relocalisation. Cela constitue une violation de leurs engagements vis-à-vis de la Grèce et de l’Italie et du principe de partage équitable des responsabilités », a annoncé la Commission il y a quelques jours. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’est exprimé de manière encore plus ferme. Selon lui, le gouvernement polonais se soustrait à la solidarité européenne en n’accueillant aucun réfugié dans le cadre du programme de relocalisation. L’ancien premier ministre polonais est même allé plus loin, puisqu’il a menacé la Pologne de « conséquences ».
Personne n’a autant le mot « solidarité » à la bouche que les partisans de la relocalisation. À les entendre, la Pologne, la Hongrie et l’Autriche se sont avérés être des pays particulièrement égoïstes, motivés exclusivement par leurs intérêts étroits. Les éditorialistes favorables au projet de relocalisation parlent de honte, de déshonneur et de manque de compassion. Non moins émouvants sont les appels de ceux qui pointent un doigt accusateur vers Varsovie en clamant : comment est-ce possible que le pays qui a donné naissance au syndicat Solidarité puisse être à ce point privé d’empathie ?
La solidarité, c’est quand des gens ou des États sont prêts à porter ensemble des fardeaux. Mais peut-on vraiment invoquer ce principe de solidarité pour la politique d’immigration actuelle ? Ces appels à la solidarité ne masquent-ils pas au contraire le souhait de faire porter par plus faibles que soi les conséquences de sa propre incompétence ? Car qui, je vous le demande, porte la responsabilité de cette stupide politique des frontières ouvertes aux immigrants arrivant du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ? Qui donc a invité en Europe ces centaines de milliers, ces millions d’immigrants ? Les Polonais ? Certes, les aléas de la géographie font que c’est en Italie et en Grèce que se trouve aujourd’hui la majorité des immigrés clandestins. Néanmoins, les gouvernements italien et grec se défendent-ils vraiment contre cet afflux d’immigrants ? Les navires de la garde côtière italienne renvoient-ils les embarcations chargées de clandestins ? Le gouvernement italien lutte-t-il vraiment contre les violations du droit par les ONG qui mènent souvent ouvertement une véritable opération de transfert des « réfugiés » en Europe ? Bruxelles fait-elle preuve de détermination dans la défense des frontières européennes ?
Si toutes ces conditions étaient respectées, si vraiment l’objectif principal de Bruxelles était la protection des frontières et la défense de la civilisation occidentale, alors les leaders politiques européens auraient le droit d’exiger notre solidarité. Mais ce n’est pas le cas ! Le seul dirigeant sérieux dont le pays a été directement exposé à l’afflux d’immigrants étrangers et qui a vraiment cherché à protéger ses frontières, c’est le Hongrois Viktor Orbán. Et quelle a été la réaction des leaders européens ? Ils l’ont accusé de chauvinisme, de nationalisme et de xénophobie.
Ce n’est donc pas la solidarité qui est en jeu ici. Il s’agit de pouvoir faire payer ses propres erreurs aux autres. Il s’agit aussi d’une politique d’immigration consciente dont le but est que se développent d’importantes minorités musulmanes dans tous les États européens, y compris en Pologne. Le but n’est pas de défendre notre culture, notre civilisation, mais de la transformer, de créer dans tous les pays de l’Union européenne des sociétés multiculturelles. Accepter la relocalisation même de seulement quelques milliers de demandeurs d’asile, ce serait le premier pas vers la réalisation de cet objectif.
La solidarité, ce n’est pas payer les dettes des autres ni céder aux plus forts. Si le gouvernement polonais refuse de céder aux pressions de Bruxelles, cela montre justement qu’il traite sérieusement son devoir de solidarité. De solidarité avec les générations passées de Polonais et avec ses propres citoyens. Et aussi avec les Européens qui rejettent le projet utopique de la gauche et qui veulent conserver ce qu’il leur reste de leur identité chrétienne.
Paweł Lisicki
Crédit photo : DR
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7 réponses à “Submersion migratoire. L’Union Européenne veut sanctionner la Hongrie, la Pologne et la République Tchèque”
Tant pis pour les sanctions !
Que ces pays courageux tiennent bon !
Surtout ne pas céder !
Mieux vaut quitter l’Europe .
On donnerait cher pour avoir des dirigeants lucides comme eux , qui ne transforment pas leurs peuples en chair à canon !
Ne vous couchez surtout pas !!!!
Donald Tusk est un traitre payé 300 000 Euros par an pour faire marcher son pays au pas de l’oie germanique
Délire nationaliste sans fondement.
La Pologne est le premier bénéficiaire des fonds européens, ils ont reçu DES MILLIARDS d’euros, ce qui leur a permis un développement social et économique sans précédent dans leur histoire!
Délire gauchiste sans aucun fondement.
Il faut préciser que les entreprises allemandes( Wolkswagen, Mercedes, Boch, etc), française( Total, Renault, Auchan, Carrefour, etc) et americano- ouest-européennes en général font des milliards de bénéfices en Pologne et dans le reste de l’Europe de l’Est au détriment des populations locales( hausses des prix, bas salaires, droit du travail en faveur de ces multinationales). En conséquences les fameuses subventions dont tu parles ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à l’argent engrangé par les pays de l’Ouest.
Qui plus est il faut rappeler que le versement de cet argent n’est pas seulement limité dans le temps( jusqu’en 2022 il me semble) mais qu’en plus il a toujours été inclus dans les modalités d’adhésions( nul part il n’a été question de contrepartie migratoire), d’ailleurs le but de ces subventions n’a jamais été philanthropique car il ne s’agit pas d’aider les pays de l’Est a se développer mais de faire croire leurs économies pour pouvoir augmenter le volume des échanges commerciaux Est-Ouest.
En conclusion mon cher Vincent je te conseillerais d’arrêter de répéter les conneries des torchons gauchistes comme l’ImMonde ou l’Aberation comme un imbécile mais de te renseigner à propos du sujet dont tu parles, non seulement cela te permettrais d’éviter de dire des bêtises grosses comme toi mais cela pourrait avoir pour effet d’influer positivement sur ton faible quotient intellectuel.
De quelle droit sanctionné ces pays ils ont le droit de gérer leur pays comme ils le souhaitent et au vu des évènements actuels qui peut leur donner tort en dehors de Bruxelles et des gauchos bobo bien sur
De QUEL droit? C’est très simple: Ces pays ont signé des traités qu’ils sont tenus de respecter! Ils bénéficient des aides financières et autres avantages de l’Union, alors il faut qu’ils jouent le jeu!
Nul part dans les traités européens il n’est question de quotas migratoires ni d’accueil obligatoire… Tu devrais arrêter avec le cannabis et la télévision car à l’évidence tu parles de choses qui n’existent pas.