07/06/2017 – 08H00 Nantes (Breizh-info.com) – C’est bien connu : on vend de tout dans les vide-greniers. Mais de là à trouver des cigarettes…
Il est midi et demi ce dimanche 4 juin, le côté est de la place Viarme est plein de monde : il y a un vide-grenier en ce dimanche de Pentecôte. Dans la foule, un homme n’est pas là pour vendre de vieux objets ou en acheter. Mais pour fourguer des cigarettes, ce qui est formellement interdit.
De type nord-africain, âgé d’une quarantaine d’années, habillé en vêtements sportifs, il serre dans son giron une sacoche carrée. Discrètement, à mi-voix, il fait le tour des emplacements, demandant aux clients, aux vendeurs, s’ils fument. Lui, il a de quoi les dépanner : des cigarettes Malboro Rouge, à 5 €, contre 7 dans un bureau de tabac.
Intéressant, mais complètement illégal. Et probablement dangereux : si les paquets sont français, mais sans les images des dégâts de la cigarettes rajoutées récemment, ils peuvent être issus tant de vieux stocks, que de vols ou de la contrebande.
Par ailleurs la vente de cigarettes est réservée en France aux débitants qui en ont la licence. Les articles 1791 et 1793A du code général des impôts prévoient une amende comprise entre 15 et 750 € par infraction (paquet vendu), une pénalité de 1 à 3 fois les droits sur les tabacs fraudés et la confiscation des marchandises. L’article 1810A du même code prévoit en outre une peine de six mois de prison pour la détention frauduleuse de tabacs et leur vente, quelle que soit leur provenance.
LBG
Photo : Nikita2706/Wikimedia (cc)
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