Le 15 janvier 2004, au large des Côtes de Cornouailles britanniques, au sud du Cap Lizard. Vers 12 h 20, le chalutier breton « l’Eridan » est en campagne de pêche par une mer calme. Soudain, le capitaine reçoit par radio un message de détresse du chalutier Bugaled Breizh : « Serge, on chavire, vite ! ». Il fait aussitôt route vers la zone. Des débris flottant à la surface indiquent que le Bugaled Breizh a fait naufrage. Il a coulé en 37 secondes. Ses cinq marins sont portés disparus.
Aussitôt, les centres opérationnels français et anglais sont prévenus. Un hélicoptère arrive peu après sur zone, ses plongeurs cherchant des rescapés. Le temps se gâte. A 12 h 50, au Café du Port de Loctudy, l’armateur Michel Douce annonce la catastrophe. Bourru mais attachant, le vieux journaliste Arthus Bossenec va chercher la vérité, par respect envers les familles des travailleurs de la mer. Il suspecte notamment que le responsable de cet accident soit un sous-marin en plein exercice militaire. Mais les autorités militaires, en raison du secret-défense, dissimulent la vérité. Aujourd’hui encore, toute la lumière est encore loin d’être faite…
La disparition du Bugaled Breizh (« enfants de Bretagne »), chalutier de Loctudy, a causé la mort de cinq marins-pêcheurs. Ce mystérieux naufrage a inspiré la bande dessinée Bugaled Breizh, 37 secondes.
Le scénariste Pascal Bresson montre, sur 140 planches, comment le gouvernement trompe le peuple en lui cachant la vérité. Né à Reims en 1969, résidant dans la cité corsaire de Saint-Malo, Pascal Bresson, scénariste-illustrateur, a déjà bâti des scénarios sur Seznec (Seznec, dessins de Guy Michel, éd. Glénat), les Terre Neuvas (Entre Terre et Mer, dessins d’Erwan Le Saëc, éd. Soleil) ou Jean-Corentin Carré, l’enfant soldat (dessins de Stéphane Duval et Lionel Chouin, éd. Paquet). Dans Bugaled Breizh, 37 secondes, c’est le vieux journaliste fictif Arthus Bossenec qui mène l’enquête dans cette lecture poignante. Ceci permet au scénariste d’exposer la thèse de la collision avec un sous-marin. Comment en effet expliquer que, par beau temps, un chalutier de 24 mètres soit entraîné en 37 secondes à plus de 80 mètres de profondeur ?
Le jour du naufrage, l’OTAN entraînait dans ce secteur, par une opération classée « Secret Défense », des sous-marins de cinq nationalités à la guerre en eau profonde. Si un non-lieu a été confirmé par la Cour de Cassation en juin 2016, l’armateur du Bugaled Breizh a déposé d’autres plaintes. En 2017, un procès doit également avoir lieu en Angleterre, car deux corps avaient été repêchés dans les eaux territoriales britanniques.
Le dessinateur breton Erwan le Saec, après Les Enragés, Ce qui est à nous et Mafia Story est attiré par l’histoire bretonne. Il commence alors sa collaboration avec Pascal Bresson, sur l’album Entre terre et mer, sur les Terre Neuvas. Dans Bugaled Breizh, 37 secondes, son dessin en noir et blanc, complété de niveaux de gris, est particulièrement soigné. Il a ainsi pris le temps de dessiner avec exactitude le Café du Port de Loctudy, dans lequel les cinq marins disparus venaient boire leur café avant de prendre la mer…
Cette bande dessinée en français est une création de l’éditeur breton Locus Solus, installé à Lopérec (Finistère). Une version en langue bretonne est disponible aux éditions Nadoz Vor.
Kristol Séhec
Bugaled Breizh, 37 secondes, 20 euros, éditions Locus Solus.
Crédit photo : DR
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3 réponses à “Le chalutier Bugaled Breizh coulé par un sous-marin ? (Bande dessinée)”
Voici la thèse de Mr Jacques LOSAY , on butte sur une impasse . Quelqu’un a-t’il la solution ?
» Voici pourquoi la piste du câble Sea Me Wee III ne peut être retenue :
» 1/ le BgB a coulé, non parce qu’il a croché dans le sable, un rocher, une épave, un câble sous-marin…, mais parce qu’il a été entraîné au fond par une force – « exercée de haut en bas » – d’au moins 25 tonnes. Or, par nature un câble est inerte et n’a pas cette action dynamique.
» 2/ l’une des funes s’est déroulée de plus de 140 m par rapport à l’autre. En cas de croche simple – statique – on imagine mal ce déséquilibre.
» 3/ quelle que soit la position exacte du train de pêche par rapport au câble Sea Me Wee III, l’expression que vous citez « l’arrière des funes » manque de précision. En cas de croche classique, statique, c’est l’ouverture du chalut, notamment la bordure basse, le bourrelet, qui bloque le train de pêche. Ce n’est pas le cas ici.
» 4/ le film sous-marin ne montre « aucun indice de croche ». En revanche, le Contre-Amiral Salles explique clairement comment un SNA (sous-marin nucléaire d’attaque) a accroché une fune par son aileron arrière. Des traces de raguage ont d’ailleurs été constatées à environ 50 m et non à l’extrémité, au niveau du chalut.
» 5/ Quant au transport de plutonium, il est, comme vous le dites vous-même, « non causal »
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Mon hypothèse : » Vous écrivez en effet : « Position de l’épave proche de celle du câble sous-marin . Effectivement, il y a proximité, mais pas contact » .
A présent , relisez un commentaire au rapport d’expertise , commentaire publié dans le journal « Le Télégramme » , commentaire précisant qu’après correction des erreurs géodésiques , l’arrière des funes
du chalut se trouvait , non point à proximité , mais au contact du câble Sea Me Wee III .
Il faudrait donc vérifier si cette correction est avérée , ou non . Si elle est avérée , cela change tout . En effet , il est douteux qu’en 2004 , la NSA disposait de drones sous-marins , c’est-à-dire des engins mobiles , pilotables à distance . en revanche , il n’est pas utopique de concevoir que la NSA disposait de mouchards statiques , déposés par un sous-marin et un commando de plongeurs , mouchards récupérés quelques mois après de façon identique … »
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la piste du câble sea me wee est intéressante et n’ a pas eu d’investigation on sait que les état unis se servais de ses câbles pour surveiller les connexion internet a une époque, a l époque les drones sous marin en était a leurs balbutiement ,l’on sait aussi qu’a chaque manœuvre de l’otan un sous marin américain ne participant pas au manœuvre est présent a titre sécuritaire connu par les participant au manœuvre mes rarement divulguer, l’on sait aussi que les pays ami et ennemi s’épit sur leurs technologie il se trouve que la France actuellement avec dcns et a la pointe de la technologie, au moment du drame du bugaled breizh se trouvait en essais a Cherbourg le dernier née des sous marin Français lanceur de missiles nucléaire dans sa version évoluer, au sujet du câble (lire les ordonnances) la justice n’a pas retenu cette thèse car il n’y a pas de trace de contact entre le chalut et le câble mes ci ma mémoire et bonne il donnait se câble a 30 mètres.
Question : la présence du chalutier à proximité immédiate du câble étant avérée , y avait-il , ou non , du trafic sous-marin sur ce même câble ?
Vous écrivez en effet : « Position de l’épave proche de celle du câble sous-marin . Effectivement, il y a proximité, mais pas contact » .
À présent , relisez un commentaire au rapport d’expertise , commentaire publié dans le journal « Le Télégramme » , commentaire précisant qu’après correction des erreurs géodésiques , l’arrière des funes du chalut se trouvait , non point à proximité , mais au contact du câble Sea Me Wee III .
Il faudrait donc vérifier si cette correction est avérée , ou non . Si elle est avérée , cela change tout . En effet , il est douteux qu’en 2004 , la NSA disposait de drones sous-marins , c’est-à-dire des engins mobiles , pilotables à distance . en revanche , il n’est pas utopique de concevoir que la NSA disposait de mouchards statiques , déposés par un sous-marin et un commando de plongeurs , mouchards récupérés quelques mois après de façon identique .
Réponse de Mr Jacques Losay : « Voici pourquoi la piste du câble Sea Me Wee III ne peut être retenue :
1/ le BgB a coulé, non parce qu’il a croché dans le sable, un rocher, une épave, un câble sous-marin…, mais parce qu’il a été entraîné au fond par une force – « exercée de haut en bas » – d’au moins 25 tonnes. Or, par nature un câble est inerte et n’a pas cette action dynamique.
2/ l’une des funes s’est déroulée de plus de 140 m par rapport à l’autre. En cas de croche simple – statique – on imagine mal ce déséquilibre.
3/ quelle que soit la position exacte du train de pêche par rapport au câble Sea Me Wee III, l’expression que vous citez « l’arrière des funes » manque de précision. En cas de croche classique, statique, c’est l’ouverture du chalut, notamment la bordure basse, le bourrelet, qui bloque le train de pêche. Ce n’est pas le cas ici.
4/ le film sous-marin ne montre « aucun indice de croche ». En revanche, le Contre-Amiral Salles explique clairement comment un SNA (sous-marin nucléaire d’attaque) a accroché une fune par son aileron arrière. Des traces de raguage ont d’ailleurs été constatées à environ 50 m et non à l’extrémité, au niveau du chalut.
5/ Quant au transport de plutonium, il est, comme vous le dites vous-même, « non causal »
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