Laurent Ozon : « Imposons un référendum sur l’immigration, maintenant ! »

02/06/2017 – 06h15 Paris (Breizh-Info.com) – Lors du dernier sommet du G7 de Taormine (Italie), Donald Trump, le président des Etats-Unis, a tenu à rajouter deux éléments au texte de six pages intitulé « Vision du G7 sur la mobilité humaine », élaboré par le Conseil italien, en collaboration avec différents services gouvernementaux d’autres pays membres, pour tenter de donner un cadre collectif à la gestion des crises migratoires :

« En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États à contrôler leurs propres frontières et à fixer des limites claires sur les niveaux de migration nette, en tant qu’éléments clés de leur sécurité nationale et de leur bien-être économique. Cela peut consister en un renforcement des contrôles douaniers, en le développement de processus de retour au pays et une amélioration des dispositifs de coopération avec les pays d’origine. »

De quoi recadrer sévèrement les dirigeants européens de l’Ouest et la Commission européenne, qui n’ont jusqu’ici mis en oeuvre pour faire face à l’immigration qu’une politique d’accueil massif qui montre chaque jour son échec (les migrants continuent chaque jour d’arriver). Au grand dam des dirigeants des pays de l’Est qui eux, souhaitent protéger leurs populations face à l’immigration.

Laurent Ozon – qui anime le blog Century News et qui est par ailleurs essayiste et chef d’entreprise – plaide lui pour l’imposition d’un référendum européen sur l’immigration, de façon urgente, pour sonder nos peuples. Nous nous sommes entretenus avec lui.

Breizh-info.com : Comment analysez-vous les positions d’Angela Merkel et d’autres dirigeants européens prônant une politique européenne plus souveraine ?

LO : Les politiques et orientations de Trump et Poutine poussent progressivement l’Open Society à endosser un discours de puissance pro-européen pour solidifier ses positions en attendant de pouvoir compter sur un renouvellement des élites aux États-Unis et en Russie qui leur soit à nouveau favorable. A l’instar de Staline, levant l’étendard du patriotisme russe en 1942 pour éviter la déroute, elles s’engagent dans une rhétorique euro-souverainiste qui ne trompe que les simples d’esprit. Ce discours n’empêchera pas les dirigeants des États et institutions de l’UE de poursuivre leur politique de destruction des fondamentaux de la civilisation européenne et en premier lieu de sa population.

Breizh-info.com : Que mettez-vous derrière ce terme Open Society ?

LO : Les élites de la « Société ouverte », autre nom pour un projet de liquidation économique, démographique et culturelle de l’Europe et qui sont aux commandes de la totalité des États de l’Ouest européen et des institutions européennes elles-mêmes. L’ensemble du dispositif médiatique émergé et des ONG financées par ces réseaux et qui oeuvrent à la démoralisation, à l’immigration, à la déconstruction sociale et culturelle et à la censure des opinions de la population.

Breizh-info.com : Cette situation est-elle durable ?

LO : Je ne le sais pas. Les tentatives pour déstabiliser Donald Trump peuvent finir par réussir. Vladimir Poutine semble solide. Maintenant que les alternatives électorales ne paralysent plus les velléités d’action, la situation internationale n’a jamais été plus favorable à l’apparition d’une dynamique de libération dans toute l’Europe de l’Ouest et plusieurs gouvernements de pays membre du groupe de Visegrád sont de fait, des alliés potentiels des Européens de l’Ouest qui engageront un rapport de forces avec les institutions de l’Open Society.

laurent_ozon

Breizh-info.com : Que voulez-vous dire ?

LO : Aujourd’hui et pour un laps de temps incertain, l’élite de l’Open Society est privée de l’essentiel de ses poumons extérieurs (Américains notamment) en cas de détérioration grave de la situation sociale. Elle reste de plus, globalement coupée des bases civiles de ses administrations, en particulier de celles chargées de la stabilité et de l’ordre (armées, police). Les militants connaissent le peu de zèle des forces du maintien de l’ordre depuis quelques mois et la sociologie électorale a démontré le degré de non-alignement des personnels de l’armée, de la gendarmerie et de la police avec les élites politiques et médiatiques. Seul le haut de ces hiérarchies répond encore correctement.

Breizh-info.com : Cela peut-il changer ?

LO : L’attitude plus pragmatique et le style d’Emmanuel Macron visent pour l’essentiel à résorber cette fragilisation. L’Open Society a mesuré l’étendue de la décrédibilisation de ses représentants et les dangers que faisait courir à ses projets cette crise de confiance. Après cette élection présidentielle qui doit en avoir éveillé plus d’un, l’espoir d’une solution électorale s’évanouit pour quelques années et c’est une excellente nouvelle. C’est en effet l’attente toujours différée d’une victoire électorale qui dissuade les plus convaincus d’agir concrètement dans la société civile depuis des décennies. Un véritable paradoxe si l’on y pense bien. Mais enfin, Emmanuel Macron est inexpérimenté. Il commettra des erreurs et ne pourra combler le fossé d’intérêts entre la population et les élites Open Society.

Breizh-info.com : Vous pensez que le contexte est favorable à l’apparition d’un mouvement civil de défense des intérêts des populations contre l’immigration de peuplement par exemple ?

LO : Ce qui est probable, c’est que si un mouvement civil se lève, l’élite Open Society ne pourra compter que sur des moyens limités, sur des hiérarchies affaiblies pour rétablir l’ordre. À l’inverse, sans imaginer immédiatement, l’appui direct de la Russie ou des États-Unis, les forces populaires européennes, si elles parviennent à créer un front intérieur, pourront compter ad minima, sur un manque de zèle des forces de l’ordre et sur les dysfonctionnements que 40 années de trahison des intérêts de la population ont générés. C’est l’efficacité de leurs méthodes qui leur attirera ultérieurement des soutiens. C’est donc maintenant et pour les quelques années qui viennent, qu’un espace d’action s’ouvre à ceux qui ne se résignent pas.

Breizh-info.com : Vous le voyez comment ?

LO : Un mouvement polycentré, fédéral, porté par des gens normaux, décidés et s’adressant à tous. Un mouvement qui ne se divisera pas sur la question de l’euro, de la retraite à 60 ans ou d’autres questions subalternes. Un mouvement qui visera seulement à imposer un référendum européen sur la question migratoire. Le reste est secondaire. Ce mouvement non électoral, doit viser à déployer une opposition concrète, non pas symbolique mais pratique, pour paralyser le fonctionnement des institutions, des ONG et de l’action des élites Open Society où qu’elles se trouvent, jusqu’à ce que les Européens puissent se positionner en toute liberté sur cette question vitale : « souhaitez-vous l’arrêt de l’immigration de peuplement extra-européenne ? ».

Breizh-info.com : Qu’entendez-vous par opposition concrète ?

LO : C’est assez simple, il faut partout empêcher les administrations, médias, associations et ONG de fonctionner avec une seule et unique revendication : « referendum européen sur l’immigration ». Rien de plus, rien de moins. Le reste c’est du vent.

Breizh-info.com : Vous n’évoquez plus la remigration ?

LO : Chaque chose en son temps. Il y aura un travail d’explication et de propositions à faire à l’avenir. Je persiste à penser qu’un partenariat stratégique euroméditerranéen avec des aspects militaires, économiques et sociaux permettra d’aborder cette question de façon calme et réaliste pour régler l’inversion des flux migratoires et le codéveloppement simultanément. La remigration impliquera des pouvoirs stabilisés de l’autre côté de la méditerranée et la prise en compte des besoins des pays et des populations. Pour le moment, il ne sert à rien de faire des plans sur la comète. Il faut forcer le système politique et médiatique de l’Open Society en Europe à organiser ce referendum. C’est le moment, ils sont faibles et l’histoire ne repasse pas les plats.

Propos recueillis par Yann Vallerie

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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12 réponses à “Laurent Ozon : « Imposons un référendum sur l’immigration, maintenant ! »”

  1. François Arondel dit :

    Le référendum est indiscutablement le seul moyen qui permettrait de régler le problème de l’immigration en contournant la segmentation partisane de l’électorat. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le premier des objectifs de tous ceux qui rejettent le pouvoir de l’oligarchie libérale/libertaire devrait être l’introduction du référendum d’initiative populaire dans notre constitution. Ceci dit, l’oligarchie sait très bien que les référendums sont très dangereux pour elle et c’est la raison pour laquelle la commission de Bruxelles a demandé expressément à tous les dirigeants politiques de l’UE de ne plus en organiser. Je ne vois pas très bien comment un mouvement anti-immigration pourrait obtenir de l’UE l’organisation d’un référendum sur ce sujet si brûlant, sauf à rassembler des dizaines de millions de personnes, ce qui n’est pas évident parce qu’un tel mouvement, s’il devait voir le jour, serait immédiatement accusé d’être d’extrême – droite, surtout si ses organisateurs ont appartenu à des organisations qualifiées d’extrême-droite. La diabolisation serait immédiate, en Europe occidentale, et le problème d’un tel mouvement serait le même que celui auquel sont confrontés les partis dits  »populistes » : il ferait fuir tous ceux qui, bien que pensant qu’il y a trop d’immigrés, ont une peur bleue de tout ce qui est, à tort ou à raison, labellisé  »extrême-droite »; mais il est vrai qu’il en irait autrement en Europe centrale et orientale. C’est peut-être là-bas qu’un tel mouvement aurait le plus de chance de prendre son essor avant de s’étendre vers l’ouest. Il y a un précédent historique, le roi polonais Jean III Sobieski fédéra et dirigea l’armée multinationale qui écrasa les Turcs en 1683 !

  2. Dominique Macquet dit :

    La question essentielle n’est pas à mes yeux la migration, que j’estime devoir rester libre (ouverture des frontières) mais le peuplement.
    Pour qu’il y ait peuplement, il faut que les migrants soient acceptés comme peuple, soient intégrés administrativement, légalement, au peuple.
    La question à poser serait donc: « acceptez vous que les migrants (étrangers) deviennent citoyens » ?
    Avec pour corollaires:
    – à partir de quand et dans quelles conditions un étranger pourrait-il devenir citoyen (cf les conditions en Suisse par exemple) ? et de là: doit-on retirer leur nationalité à ceux qui ne l’ont pas obtenue dans les conditions qui viennent d’être définies (rétroactivité de la nouvelle loi, jusqu’à x années, par exemple 60 ans soit 3 générations, ce qui semble raisonnable) ?
    – plus aucune obligation de participer en quoi que ce soit de manière obligatoire au financement national (ni taxes, ni impôts, ni cotisations de « solidarité » dite « sociales »; exactement comme tout touriste en duty free); plus aucun devoir en dehors du respect des lois et règlements (hors impôts et cotisations « sociales »). On pourrait éventuellement envisager un « droit d’installation », et un « droit d’activité » (travail salarié, activité indépendante), sorte de péage, d’octroi, comme les taxes de douane pour les marchandises.
    – expulsion immédiate (voire exécution immédiate en cas d’attentats, en tant que soldats ennemis sans uniforme: lois de la guerre) en cas de manquements en matière pénale: des étrangers n’ont pas à être emprisonnés (de plus la prison coûte au contribuable !) parce qu’ils n’ont pas respecté des lois qui ne sont pas les leurs, parce qu’ 0 Rome ils n’ont pas vécu comme les Romains, mais ils doivent être expulsés.
    – expulsion immédiate de tout clandestin.
    – plus aucun droit à quelconque aide que ce soit, financée par le contribuable. Pas d’école gratuite, pas de soins gratuits, pas de logement gratuit (avec stricte interdiction de campements sauvages: destruction immédiate de ces campements et expulsion immédiate des contrevenants/délinquants), etc… Les aides privées restent acceptables (sans déduction fiscale bien évidemment pour ceux qui ont décidé de la fournir au regard de leur devoir de Charité, ou de « solidarité humaniste » !!!!), strictement limitées cependant aux nationaux: hors de question qu’un étranger puisse financer, ni même aider, un autre étranger (même pas pour le dépôt de garantie).
    – obligation pour séjourner du dépôt d’une somme conséquente (dépôt de garantie) destinée à l’indemnisation de citoyens victimes d’actes répréhensibles (ou prouver une assurance: comme cela se fait pour les automobiles ou les soins de santé), civils ou pénaux.
    – rediscussion, remise en cause, du « droit d’asile » => autre référendum ou question complémentaire.

    Il me paraît qu’avec cet ensemble, on bénéficierait sans risques des richesses (culturelles, dynamiques) qu’apportent les étrangers (de fait triés sur le volet, le tri étant sélectif et draconien, de par les conditions faites; cf carte verte aux USA), sans en subir le coût.

  3. Alexis Comte dit :

    La politique migratoire de la France est aux mains de l’Union européenne. La Pologne la refuse actuellement et va recevoir des sanctions financières importantes.

    Il ne sert donc à rien de faire un référendum sur l’immigration puisque ce n’est plus un processus démocratique.

    Ce référendum aurait la même valeur que le non du référendum de 2005 qui a été violé en 2008 par le traité de Lisbonne.

    La seule façon de retrouver de l’autonomie et de l’indépendance est de libérer la France du joug dictatorial de l’union européenne. Le seul parti qui propose de sortir de l’union est l’UPR

  4. David Torondel dit :

    « …tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés… fixer des limites claires sur les niveaux de migration nette »
    C’est totalement antinomique : on ne peux pas garantir le respect si dans le même on fixe un quota, donc une non-prise en compte de la situation de la personne.

    Quand au principe de référendum, le problème est toujours le même : un referendu et/ou un sondage n’a de valeur que si les conditions sont réunies pour que les sondés ai une vision objective du sujet.

    Si demain se faisait un sondage sur l’interdiction ou non des médias identitaires, vous trouveriez scandaleux que parmi les votants il y ait des personnes qui n’auraient jamais été consulter un média identitaire, et qui ne votent que par rejet idéologique.

    De la même manière, si un tel référendum sur l’immigration se tenait, il me semblerait légitime d’exiger que chaque votant ait à minima fait l’effort d’aller passer une demi-heure dans un centre d’accueil de migrants, à discuter avec eux, à échanger sur leur parcours, leurs souhaits. Si non, le résultat d’un tel referendum n’aurait que peu de valeur.

    • Ludo22 dit :

      Eh! neuneu, t’ as déjà vu un référendum sans campagne préalable explicative pour le OUI et pour le NON ?
      Tu tiens vraiment à ce que chaque Français aille serrer la paluche de gens entrés illégalement en France. Comme cazevide à Calais, quoi :) Le ministre chargé d’ appliquer la loi allant congratuler ceux qui la bafouent.
      La valeur d’ un référendum c’ est le résultat des votes. C’ est mathématique et indiscutable. C’ est bien pour ça qu’ il n’ y en a plus depuis que le congrès s’ est assis sur le dernier (2005) car le peuple avait mal voté.

  5. Pauline dit :

    Laurent Ozon se trompe, ou plutot ment. La police et l’armée française continueront avec un zèle indéfectible à installer leurs congénères sur notre sol et à assurer leur impunité contre la population autochtone. Seules les personnes de couleur ou celles qui les tolèrent sont acceptées au sein de la police et de l’armée, et cela depuis belle lurette. Le service militaire permettait aux jeunes de le constater de leurs propres yeux, et c’est d’ailleurs probablement pour cette raison qu’il a été supprimé. La camaraderie sans distinction d’origine, sous le signe du drapeau tricolore, constitue le socle mental de tout militaire ou policier, et l’invasion migratoire que nous subissons en est la conséquence directe.

    • Ludo22 dit :

      Je m’ inscris en faux envers vos allégations et je sais de quoi je parle…
      Le Service National au sein de la défense a été supprimé pour plusieurs raisons:

      1) Il était devenu très inégalitaire: les tranches d’ âge des conscrits excédant largement les besoins de la défense d’ une part et certaines catégories de jeunes, en particulier les bobos, connaissant toutes les ficelles pour y couper, y compris les dossiers médicaux de complaisance. Se faire reconnaître « INAPTE » était un jeu d’ enfant. Seuls les jeunes du peuple, à la fois patriotes et naïfs, ne faisaient rien pour l’ éviter et donc se retrouvaient sous les drapeaux. Un vrai scandale !

      Certaines autres minorités, comme les gens du pillage, étaient systématiquement exemptés (P3, classement psychiatrique rédhibitoire), les familles et leurs caravanes les attendaient à la sortie des centres de sélections.

      Les jeunes algériens refusaient de servir dans l’ armée « colonialiste » et déclenchaient des embrouilles à n’ en plus finir. Ils avaient le choix d’ effectuer ce service dans l’ armée algérienne, mais cela ne leur convenait pas non plus: trop dur, plus long !

      2) Les fameux « dividendes de la paix » chers à Fabius avaient fait un émule: Chirac. Il a lancé ce gros pavé de destruction de l’ armée pour réduire le budget de la défense et encaisser le produit de la vente des installations et terrains militaires qui étaient devenu excédentaires, suivi dans cette voie par tous ceux qui lui ont succédé.

      Les représentants de « la diversité » dans l’ armée représentent 25% de l’ effectif, moins dans la police.
      Dans l’ armée et en particulier dans la gendarmerie, le vote est majoritairement à droite et surtout FN.
      Ce ne sont pas des votes favorables à l’ immigration, mais tout le contraire.
      Les militaires FDS rongent leur frein, de moins en moins silencieusement car se sont des patriotes.

  6. David Torondel dit :

    « Le problème du manque d’information ne concerne pas que les référendums, il concerne aussi les élections législatives et présidentielles. »
    Je suis d’accord, il concerne toutes les formes de suffrages. Le nombre de personnes qui ont lu l’intégralité des programmes des candidats est certainement très faible. Même le pourcentage de personnes qui ont lu en intégralité le programme de leur candidat ne doit pas être élevé…

    « On sait que si un référendum concernant l’immigration avait lieu, il y aurait une grande majorité qui voterait en faveur de l’arrêt de l’immigration. »
    Sur quels faits objectifs vous basez-vous pour affirmer ça ? Je ne cherche pas à vous dire que je suis persuadé du contraire, je dis juste qu’objectivement je ne vois pas comment anticiper le résultat d’un tel référendum. On peut trouver autant de signes allant dans un sens ou dans l’autre.
    N’oubliez pas le fameux phénomène de « grappe » en sociologie, la perception faussée que nous donne le groupe dans lequel on évolue.

    Si vraiment une majorité de personnes était pour l’arrét de l’immigration, Marine le Pen n’aurait pas été aussi largement battue, vous ne pensez pas ? En tout cas on peux à minima dire que pour 60% des votants, ce n’était pas un sujet assez important pour justifier de voter pour elle.

    Vous allez me répondre que ces 60% ont été manipulés, désinformés, etc.
    Peut-être mais même si c’était le cas cela ne fais que démontrer que l’objectivité n’est pas un facteur déterminant dans un vote, ou un référendum, et c’est ça qui me gêne.

    Je suis vraiment étonné du nombre de préjugés qui circulent sur l’immigration, ou même du manque d’informations factuelles. Je le constate dès que je discute avec des personnes « neutres », qui ne sont pas impliquées dans les réseaux associatifs.

    A votre avis, si on faisait un sondage sur les questions factuelles suivantes :
    – Est-ce que les aides aux étrangers sont inférieures ou supérieures aux aides aux français ?
    – Quel est le taux d’acceptation du Droit d’Asile en France, et en Europe ?
    – Quel est le solde migratoire en France chaque année ?

    Vous pensez vraiment qu’une majorité des répondants saurait répondre sans erreur ?

    Moi je pense que non, et pourtant ce ne sont pas des questions subjectives, juste des infos factuelles qui me semblent nécessaires pour se forger une opinion sur le sujet.

    • Ludo22 dit :

      – Est-ce que les aides aux étrangers sont inférieures ou supérieures aux aides aux français ?

      Elles sont indues.

      – Quel est le taux d’acceptation du Droit d’Asile en France, et en Europe ?

      D’ une extrême faiblesse par rapport au nombre exorbitant de ceux qui s’ en revendiquent pour s’ incruster indument et profiter du temps mis à l’ étude de dossiers falsifiés; puis, l’ asile leur ayant été refusé, rejoignent les enclaves islamisées pour augmenter le terreau du djihadisme et de la pègre.

      – Quel est le solde migratoire en France chaque année ?

      L’ invasion se solde par le départ de jeunes Français qui ont compris que leur avenir se trouve ailleurs que dans ce pays vendu à l’ ennemi par des traitres du gouvernement et des associations complices, dont vous faites partie, largement remplacés par des islamistes aventuriers, déserteurs ou libérés de prison parvenus en Europe avec l’ aide de Bruxelles et de passeurs d’ autres associations complices des envahisseurs.
      Autrement dit, par une perte de forces vives françaises remplacée par des criquets qui tiers-mondisent la France.

      Inutile de préciser, je pense, que ma réponse serait OUI à un référendum demandant l’ avis des Français sur l’ arrêt total de l’ immigration.
      Inutile de préciser non plus que cette question ne sera JAMAIS posée aux Français pourtant premiers intéressés car la réponse est connue d’ avance.

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