31/05/2017 – 18h15 Paris (Breizh-Info.com) – La situation se dégrade pour les automobilistes ! Lancée vendredi dernier, en plein week-end de l’Ascension, la grève des transporteurs de carburants a été reconduite ce mercredi à l’initiative de la CGT-Transports entrainant des pénuries d’essence à plusieurs endroits, dont en Bretagne (à la marge).
La préfecture de Région a toutefois déclaré ce mercredi soir, qu’il n y avait pas de raison de s’alarmer sur le niveau de carburant dans les stations-services bretonnes.
Depuis le 10 mai, la centrale syndicale demande l’ouverture de négociations sur les conditions de travail. Elle entend pousser le patronat à inclure dans la convention collective de transport les “spécificités” propres aux matières dangereuses. Les grévistes réclament également une durée journalière de travail de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l’heure et un treizième mois.
Mais les fédérations patronales FNTR et TLF refusent de négocier sur des revendications portées par le seul syndicat CGT. De son côté, le ministre des Transports Elisabeth Borne a reçu à 17h30 les 5 syndicats représentatifs dans le transport routier.
En attendant, plus de 800 stations essence se trouvent en rupture partielle ou totale principalement en Ile-de-France mais également en Bretagne comme on peut le voir sur cette carte. L’Ile-de-France est la région la plus touchée avec presque 65% des stations en difficulté d’approvisionnement.
Du coup, les automobilistes s’entassent dans les files d’attente devant les stations essence encore ouvertes.
De son côté, l’Union française des industries pétrolières affirme que les professionnels du secteur avaient anticipé la grève. Elle appelle toutefois les automobilistes à ne pas se précipiter vers les stations pour ne pas créer d’effet de panique comme au printemps 2016 lors des grèves contre la loi travail. En effet, c’est bien souvent l’annonce d’une pénurie qui entraine des ruées inutiles vers les stations services, et la création de réelles pénuries.
Si le mouvement devait se durcir, la France pourrait toujours se servir dans sa réserve stratégique.
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
Une réponse à “La pénurie d’essence se propage y compris dans quelques stations de Bretagne”
Vivement la fin de notre dépendance aux produits pétroliers. Entre le risque d’approvisionnement à l’étranger (pays de l’OPEP), les grèves à répétition (raffineries, transport d’essence) et les hausses de taxes, ça fait beaucoup de contrainte pour le consommateur final !
Heureusement les nouvelles technologies permettent de lever ces contraintes, avec par exemple une relève automatique des compteur d’énergie – Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz : https://www.energiefutee.fr/blog/articles-techniques/compteur-gazpar-intelligent/
Hâte que ces technologies arrivent :-)