Après Sevran, c’est donc à Paris, dans le quartier de La Chapelle-Pajol, que des femmes ont avoué être victimes de harcèlement, d’insultes, de crachats. Ces femmes disent leur peur. Elles ne veulent plus passer à certains endroits du quartier, dans lequel les Français de souche sont par ailleurs de moins en moins visibles.
Si bien qu’une pétition pour interpeller les pouvoirs publics a été lancée (20 000 signatures déjà) dans laquelle ces femmes évoquent leur quotidien : « ll y a les insultes, dans toutes les langues : “Salope, sale pute, je vais te baiser…” ll y a les vols à la tire, les pickpockets, l’alcoolisme de rue, les crachats, les déchets partout, l’odeur entêtante d’urine.».
Le journal Le Parisien, qui relaie cette pétition, explique : « Ce sont plusieurs centaines de mètres carrés de bitume abandonnés aux seuls hommes, et où les femmes n’ont plus droit de cité. Cafés, bars et restaurants leur sont interdits. Comme les trottoirs, la station de métro et les squares. Depuis plus d’un an, le quartier Chapelle-Pajol, à Paris (Xe- XVIIIe), a totalement changé de physionomie : des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealers, migrants et passeurs, tiennent les rues, harcelant les femmes ».
Des migrants ? Des passeurs ? Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère des bien-pensants. Et la presse d’ouvrir ses colonnes à des témoignages du genre : « Je suis une femme, j’habite à La Chapelle. Le vrai problème, ce ne sont pas les harceleurs ». Summum de l’hypocrisie, Caroline de Haas, fondatrice d’Osez le féminisme et candidate aux législatives à Paris, qui propose d’élargir les trottoirs » pour lutter contre le harcèlement.
Des associations et organisations de gauche et d’extrême gauche tentent même, en interviewant des militantes associatives dévouées à certaines causes dont celles des migrants, d’indiquer que tout va bien dans ce quartier, que les femmes sont en sécurité, que les migrants « protègent » même des harceleurs (voir la vidéo ci-dessous) :
Jusqu’au bout, presque par xénophilie, par détestation de soi – des femmes blanches nient donc que ce quartier est devenu une poudrière, l’exemple même d’un vivre ensemble qui ne fonctionne pas, et où seules les femmes voilées (comme d’ailleurs l’une d’entre elle témoigne sur la vidéo) peuvent encore circuler tranquillement.
Cela en serait presque risible si la situation ne s’étendait pas jour après jour dans de nombreux quartiers de France. A ce niveau d’aveuglement – le même qui s’empara d’une partie de la presse subventionnée lors des agressions sexuelles de Cologne – cela relève presque de la pathologie.
Car en effet, impossible de savoir si les harceleurs, les dealers, les agresseurs sont tous des « migrants », c’est à dire des individus arrivés ces derniers mois en France. Par contre, tous les témoignages, ainsi que les sources policières, l’affirment : ces actes sont le fait quasi majoritaire d’individus d’origine extra-européenne. Français ou non.
Et ces responsables associatifs, comme ces politiciens qui tentent de colmater les brèches d’un « vivre ensemble » qui n’existe que dans leur tête ou dans leurs quartiers protégés, sont en incapacité de fournir les preuves physiques et matérielles du contraire.
La pauvreté, la misère sociale, la surpopulation, sont certes sans aucun doute des facteurs aggravants ; mais la faute à qui ? Qui a fait venir, générations après générations, des populations issues du monde entier sans consulter une seule seconde le peuple censé les accueillir ? Lorsque l’on fait rentrer une partie de la misère du monde sur son territoire – profondément différente culturellement, ethniquement, sociologiquement – peut-t-on vraiment espérer autre chose que d’autres moeurs (le comportement vis à vis des femmes), d’autres réactions (le recours plus rapide à la violence qu’au dialogue) ?
Il serait quand même grand temps de cesser cette hypocrisie.
Oui, il y a des amalgames à faire.
Tous les dealers, harceleurs, agresseurs qui polluent la vie de ces quartiers ne sont pas des extra-européens, mais une large majorité – il suffit de visiter un jour une prison – le sont. Qu’ils soient Français ou non ; c’est d’ailleurs le summum de l’hypocrisie et de la négation de soi de rappeler qu’un tel est Français, et qu’il n y aurait donc aucun problème, balayant par la même la question des différences culturelles, ethniques, et des problèmes graves d’intégration qui conduisent les Français à souhaiter comme beaucoup d’Européens, à nouveau se sentir « chez eux » dans leur quartier, dans leur pays.
Oui il y a des amalgames à faire. Tous les musulmans ne sont pas terroristes. Mais tous les terroristes qui ont frappé en Europe récemment sont musulmans. Et une majorité de musulmans dans le monde vit sous des régimes et des sociétés organisées selon la loi islamique. Une majorité des musulmans d’Europe bi-nationaux votent, lorsqu’ils y sont appelés, pour les partis les plus conservateurs et les plus islamistes dans leur pays d’origine. C’est un fait, indiscutable.
A force de refuser de voir la réalité en face, de stigmatiser l’amalgame, de se cacher derrière le terme Français pour en faire oublier les origines, de clamer qu’ils « n’auront pas notre haine », et d’évoquer un monde rêvé et non pas le monde tel qu’il est, il ne faudra pas se plaindre, demain, si après La Chapelle-Pajol, Sevran, ce sont des quartiers et des villes toutes entières qui sombrent dans une atmosphère à la Los Angeles 2013.
La Chapelle-Pajol, Manchester, est-ce cela l’avenir promis demain aux jeunes Européens ? Que les dirigeants et les collabos qui permettent cette situation aujourd’hui se méfient toutefois. Car le réveil de l’« Europe en dormition » qui n’aurait plus rien à perdre pour survivre pourrait être brutal …
Julien Dir
Crédit photo : DR
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5 réponses à “De la Chapelle-Pajol à Manchester : itinéraire de la folie des biens pensants”
Il n’y a pas que dans le 18e !
Partout , dans les rues parisiennes , outre les insultes , les propositions menaçantes , les gestes barbares , un racisme belliqueux de la part des immigrés en général , et ce , depuis des années , on vous promet en toute simplicité : on va te violer , toi !
Tellement souvent , qu’à force , on se demande si ce n’est pas un compliment de leur part ?!
Belle article est ca commence à bien faire, sans parler que l état n est près de faire régner la loi on devient de moins en moins une démocratie républicaine,mais une république islamique ,quand je pense que beaucoup il y a 30 ans et encore aujourd’hui se foutait de le pen quand il a dit nous sommes en train de nous faire envahir nous ne serons bientôt chez nous il avait raison et ça continue de voter Hollande,macron ont cours à la catastrophe
[…] Extrait de: Source et auteur […]
@Julien Dir dans la vidéo, n’hésitez pas donner les positions de tous les intervenants pour plus de clarté.
Caroline de Haas s’écrase dès qu’il s’agit de condamner la racaille.Elle devrait se balader un peu plus toute seule là bas pour voir le bon vivre de ses quartiers Il y’a longtemps que les femmes de ses quartiers doivent porter le voile ou être avec leurs mari ou frères pour être tranquille.